La vérité en politique
Résumé
Comment la confiance des citoyens envers leurs représentants, pourtant indispensable à une vie politique stable, se délite-elle et pour quelles raisons ? De nos jours, cette confiance ne peut être accordée sans réserve. Nous ne vivons plus à une époque où les dirigeants sont vus comme divinement désignés. Tous les êtres humains sont dotés de capacités rationnelles et morales qu'ils sont libres d'utiliser à leur guise. Ainsi, même si les individus font confiance à certaines personnes ou institutions, ils conservent le droit de porter un jugement final. Qu'est-ce qui nous octroie, à nous citoyens, le privilège de détenir ce jugement ultime en matière d'opinions, de choix et de décisions politiques ? Est-ce un droit absolu ? En intégrant la notion de « falsifiabilité » en politique, Heller voit dans la capacité à réfuter des opinions, la véritable essence de la démocratie contemporaine, où les idéologies ne sont que des ersatz distordus de vérités absolues.
Lu par :
Alin Guignard
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Politique
/
Philosophie politique
/
Confiance
/
Vérité et mensonge
/
Citoyenneté
/
Essai
/
Durée:
43min.
Édition:
Paris, Rivages, 2023
Numéro du livre:
75738
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782743661168
Documents similaires
Lu par : Gita
Durée : 34min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 30011
Résumé:L'élection présidentielle expliquée aux enfants : les candidats, la campagne électorale, les sondages, les dépouillements, la république, l'histoire de la Ve République, la vie à l'Elysée...
Lu par : Danielle Schwartz
Durée : 2h. 40min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69866
Résumé:Arundhati Roy et John Cusack se lancent dans un pari un peu fou : aller rendre visite à Edward Snowden à Moscou, où il est réfugié politique. De ce défi naît une passionnante série d'essais et de conversations, de l'émergence de cette idée jusqu'à la rencontre avec ce fameux lanceur d'alerte, ancien employé de la CIA et de la NSA. Accompagnés pour cette entrevue historique de Daniel Ellsberg, un autre lanceur d'alerte qui avait fourni en 1971 les "papiers du Pentagone" au New York Times, ils abordent au fil du texte la question de la guerre, de l'espionnage, du terrorisme, du patriotisme... et décortiquent de façon salutairement implacable le fonctionnement actuel du monde.
Lu par : Marie Ferrazzini
Durée : 1h. 43min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 77761
Résumé:L'histoire de la lutte pour l'égalité hommes-femmes est retracée, des pionnières du XVIIIe siècle aux combattantes des années 2020, de la Chine aux Etats-Unis en passant par la France. Le documentaire présente notamment les arguments auxquels elles se sont opposées, le premier pays à leur avoir accordé le droit de vote et la place des femmes en politique de nos jours.
Lu par : Monique Gay
Durée : 1h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36732
Résumé:Le seul antidote à la tentation barbare est l’humanisme régénéré que propose Edgar Morin. Le seul antidote aux aveuglements que produit la connaissance morcelée, compartimentée, réductrice, manichéenne est dans une connaissance et une pensée complexes. Les bienfaits de notre civilisation s’amenuisent. Ses carences s’accroissent. Nous avons besoin à la fois d’une nouvelle civilisation politique et d’une politique de civilisation. Edgar Morin nous livre diagnostic, pronostic et esquisse les possibilités d’une refondation politique. Du haut de ses quatre-vingt-seize ans, le sociologue et philosophe Edgar Morin, viscéralement en lutte, ausculte la civilisation contemporaine, dissèque les innervations de son dépérissement et défriche les voies de sa revitalisation.
Lu par : Annie Saby Aguila
Durée : 19h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 67923
Résumé:Sous la forme d'une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n'ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d'autres l'ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu'elles se revendiquent ou non de l'idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l'environnement. Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l'idée d'une amélioration de la nature, d'une victoire décisive sur ses avarices et d'une illimitation de l'accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d'individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s'est-elle pensée, notamment avec l'essor de l'industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde. Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd'hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l'idéal d'émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d'extension infinie du capitalisme industriel. Pour y parvenir, l'écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu'il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l'industrialisation. Mais elle doit redéployer l'impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 7h. 3min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 14256
Résumé:Dédié à Laurent de Médicis, "Le Prince" est une oeuvre nourrie par l'expérience d'ambassadeur de son auteur. Machiavel y définit les fins du gouvernement : sur le plan extérieur, maintenir à tout prix son emprise sur les territoires conquis ; sur le plan intérieur, se donner les moyens de rester au pouvoir. Parce que les hommes sont égoïstes, le prince n'est pas tenu d'être moral. Il doit être craint en évitant de se faire haïr par le peuple. La réduction de Machiavel au machiavélisme est cependant trop simpliste. On peut même lire Le Prince comme une des premières oeuvres de science politique, l'auteur ne cherchant qu'à décrire les mécanismes du pouvoir, à la manière du physicien qui détermine les lois de la gravitation. Rousseau ou encore Spinoza ont même pensé que Le Prince s'adressait en vérité au peuple pour l'avertir des stratégies utilisées par les tyrans. Oeuvre géniale dans son ambiguïté, Le Prince peut donc être lu soit comme un traité de gouvernement à l'usage du despote, soit comme un ouvrage de science, voire comme une critique déguisée du despotisme.
Lu par : Jacqueline Chossière
Durée : 15h. 46min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68775
Résumé:Nous vivons aujourd’hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n’ont en effet cessé d’accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l’idée d’égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l’impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d’inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d’impuissance. Il n’y a donc rien de plus urgent que de refonder l’idée d’égalité pour sortir des impasses du temps présent. L’ouvrage contribue à cette entreprise d’une double façon. En retraçant l’histoire des deux siècles de débats et de luttes sur le sujet, il apporte d’abord un éclairage inédit sur la situation actuelle. Il élabore ensuite une philosophie de l’égalité comme relation sociale qui permet d’aller au-delà des théories de la justice qui, de John Rawls à Amartya Sen, ont jusqu’à présent dominé la réflexion contemporaine. Il montre que la reconstruction d’une société fondée sur les principes de singularité, de réciprocité et de communalité est la condition d’une solidarité plus active.
Lu par : Jacqueline Chossière
Durée : 7h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36541
Résumé:Un essai dans lequel l'auteur livre ses réflexions sur la campagne présidentielle de 2017. Critiquant les mécanismes politico-médiatiques classiques, il défend notamment le libre arbitre et l'indépendance intellectuelle.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 5h. 1min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75393
Résumé:Citoyens du monde, minorité créative, indignés, créatifs culturels, voilà les diverses dénominations que nous, acteurs du changement, portons. Il n’y a pas de définition qui fasse consensus car nos contours, nos engagements et nos actes peuvent être différents. Cependant, ce que nous partageons, c’est la ferme volonté de vouloir changer le monde. Nous aspirons à une vie plus qualitative, plus éthique, plus juste, plus humaine et plus respectueuse du vivant. Le changement de civilisation est déjà en route et il vient d’en bas. Nous sommes plus de 2 milliards de réenchanteurs, de citoyennes et de citoyens à réaliser des millions de révolutions tranquilles à travers la planète. Une force colossale qu’aucune puissance économique, politique ou militaire ne peut arrêter. Ensemble, nous construisons une société porteuse de sens, la nouvelle plaque tectonique du monde de demain.
Lu par : Benjamin Blais
Durée : 58min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75842
Résumé:Un plaidoyer pour la justice climatique, proposant des solutions politiques pour renouveler la vie démocratique. L'auteur recommande notamment une participation accrue des citoyens, tant au niveau national qu'international, pour sauver le climat et changer le système en place.
Lu par : Nicole Le Guillou
Durée : 2h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70983
Résumé:La mode du « développement personnel » ne se dément pas. Sans cesse, nous subissons une injonction à nous libérer de nos croyances limitantes et à acquérir un « surplus d’être » pour devenir un meilleur individu. Bien sûr, on pourrait penser qu’il n’y a là que de bonnes intentions : qui refuserait une version améliorée de soi-même ? Mais derrière les discours sucrés et inoffensifs, c’est à la montée d’une idéologie politique que l’on assiste. Car la forme de bien-être promise par le développement personnel constitue trop souvent une exploitation de soi par soi… Dans ce monde merveilleux, tout tourne autour de cet axiome : quand on veut, on peut. Et si on ne peut pas, c’est qu’on ne veut pas assez. Le collectif disparaît de l’écran pour ne laisser que des individus responsables de tout à 100 % : de leur destin, de leur emploi, et même de leur santé ! C’est à cette vaste supercherie que s’en prend ici Thierry Jobard, preuves à l’appui…
Lu par : Danielle Schwartz
Durée : 5h. 45min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 12304
Résumé:Depuis son accession aux fonctions politiques suprêmes en 1998, Pascal Couchepin a introduit un certain franc-parler dans le style feutré du gouvernement suisse. Jean Romain, philosophe et écrivain, auteur d'essais marquants sur les dilemmes sociaux et spirituels de notre époque, était l'interlocuteur idéal pour saisir à bras le corps les réalités suisses et mondiales du moment. Ces entretiens vifs et intenses font alterner vues d'ensemble et confidences circonstanciées. Tout en livrant son manifeste politique, Pascal Couchepin y révèle le fond de sa pensée. En prévision de sa présidence, en 2003, qu'il refuse de voir comme une tâche purement administrative et honorifique, il esquisse les projets de réformes importantes qui lui tiennent à coeur. Et révèle aussi la vocation foncière qui, dès sa jeunesse, l'a poussé dans les eaux de la politique. S'il s'attache à préciser ses idées directrices, Pascal Couchepin n'élude pas, néanmoins, les thèmes que développe Jean Romain, et qui préoccupent l'opinion suisse. Sans détour, il répond à des questions que tout citoyen helvétique aimerait poser à celui qui, en 2003, a été le premier représentant de son gouvernement.