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Je crois à l'action politique: entretiens avec Jean Romain

Résumé
Depuis son accession aux fonctions politiques suprêmes en 1998, Pascal Couchepin a introduit un certain franc-parler dans le style feutré du gouvernement suisse. Jean Romain, philosophe et écrivain, auteur d'essais marquants sur les dilemmes sociaux et spirituels de notre époque, était l'interlocuteur idéal pour saisir à bras le corps les réalités suisses et mondiales du moment. Ces entretiens vifs et intenses font alterner vues d'ensemble et confidences circonstanciées. Tout en livrant son manifeste politique, Pascal Couchepin y révèle le fond de sa pensée. En prévision de sa présidence, en 2003, qu'il refuse de voir comme une tâche purement administrative et honorifique, il esquisse les projets de réformes importantes qui lui tiennent à coeur. Et révèle aussi la vocation foncière qui, dès sa jeunesse, l'a poussé dans les eaux de la politique. S'il s'attache à préciser ses idées directrices, Pascal Couchepin n'élude pas, néanmoins, les thèmes que développe Jean Romain, et qui préoccupent l'opinion suisse. Sans détour, il répond à des questions que tout citoyen helvétique aimerait poser à celui qui, en 2003, a été le premier représentant de son gouvernement.
Durée: 5h. 45min.
Édition: Lausanne, L'Age d'Homme, 2002
Numéro du livre: 12304
ISBN: 9782825117248
CDU: 32(494)

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Résumé: Sous la forme d'une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n'ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d'autres l'ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu'elles se revendiquent ou non de l'idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l'environnement. Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l'idée d'une amélioration de la nature, d'une victoire décisive sur ses avarices et d'une illimitation de l'accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d'individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s'est-elle pensée, notamment avec l'essor de l'industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde. Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd'hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l'idéal d'émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d'extension infinie du capitalisme industriel. Pour y parvenir, l'écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu'il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l'industrialisation. Mais elle doit redéployer l'impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique.
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Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:36828
Résumé: "Qu'en pleine lumière, au vu et au su de tous ceux qui auraient voulu savoir, la patrie de Kant et de Nietzsche, de Hegel et de Husserl, ait pu bâtir la machine de mort nazie n'est sans doute plus un mystère pour les historiens mais pose encore des questions philosophiques qui n'ont pas trouvé toutes leurs réponses. Quelles sont les sources intellectuelles du nazisme ? Qu'ont écrit et publié les philosophes contemporains de l'ascension et de la chute du Reich ? En quoi la philosophie de Heidegger est-elle, ou non, compromise ? Et comment philosopher après, sur, et malgré Auschwitz ?" [Source : Bibliothèque municipale de Lyon] Sommaire : 1 - Les racines du nazisme : Une histoire allemande. Nietzsche le dynamiteur. Mein Kampf. Existe-t-il une pensée nazie ? Esprit juif, esprit allemand. 2 - Ce qu'ils ont écrit, ce qu'ils ont fait : Les philosophes français face à l'impensable . Les premiers signes (1924-1932). La montée du péril (1933-1938). Les années de guerre (1939-1945). 3 - Philosopher après Auschwitz : Le peuple allemand est-il coupable ? En tout homme un bourreau ? Dieu est-il mort dans les camps ? Une mémoire saturée ? Auschwitz aujourd'hui. 4. Le dossier Heidegger