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Le temps est venu de changer de civilisation

Résumé
Le seul antidote à la tentation barbare est l’huma­nisme régénéré que propose Edgar Morin. Le seul antidote aux aveuglements que produit la connaissance morcelée, compartimentée, réductrice, manichéenne est dans une connaissance et une pensée complexes. Les bienfaits de notre civili­sation s’amenuisent. Ses carences ­s’accroissent. Nous avons besoin à la fois d’une nouvelle civilisa­tion politique et d’une politique de civilisation. Edgar Morin nous livre ­diagnostic, pronostic et esquisse les possibilités d’une refondation politique. Du haut de ses quatre-vingt-seize ans, le sociologue et philo­sophe Edgar Morin, viscéralement en lutte, ausculte la civilisation contemporaine, dissèque les innervations de son dépérissement et défriche les voies de sa revitalisation.
Durée: 1h. 13min.
Édition: La Tour-d'Aigue (Vaucluse), Ed. de l'Aube, 2017
Numéro du livre: 36732
ISBN: 9782815925044
CDU: 320(091)

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Durée:1h. 14min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:71800
Résumé: "Nous ne savons pas ce qui nous arrive et c'est précisément ce qui nous arrive" , écrit José Ortega y Gasset. Que nous arrive-t-il ? Qu'arrive-t-il à la France ? Au monde ? Notre impéritie vient-elle d'une myopie à l'égard de tout ce qui dépasse l'immédiat ? d'une perception inexacte ? d'une crise de la pensée ? d'un somnambulisme généralisé ? Tant de certitudes ont été balayées ! Comment naviguer dans un océan d'incertitude ? Comment comprendre l'histoire que nous vivons ? Comment admettre enfin que, en dégradant l'écologie de notre planète, nous dégradons nos vies et nos sociétés ? Comment appréhender le monde qui se transforme de crise en crise ? Comment concevoir l'aventure inouïe de notre humanité ? Est-ce une course à la mort ou à la métamorphose ? Serait-ce à la fois l'un et l'autre ? Réveillons-nous ! E. M.
Durée:9h. 13min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:36024
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Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:67923
Résumé: Sous la forme d'une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n'ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d'autres l'ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu'elles se revendiquent ou non de l'idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l'environnement. Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l'idée d'une amélioration de la nature, d'une victoire décisive sur ses avarices et d'une illimitation de l'accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d'individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s'est-elle pensée, notamment avec l'essor de l'industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde. Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd'hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l'idéal d'émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d'extension infinie du capitalisme industriel. Pour y parvenir, l'écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu'il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l'industrialisation. Mais elle doit redéployer l'impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique.
Durée:7h. 3min.
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Numéro du livre:14256
Résumé: Dédié à Laurent de Médicis, "Le Prince" est une oeuvre nourrie par l'expérience d'ambassadeur de son auteur. Machiavel y définit les fins du gouvernement : sur le plan extérieur, maintenir à tout prix son emprise sur les territoires conquis ; sur le plan intérieur, se donner les moyens de rester au pouvoir. Parce que les hommes sont égoïstes, le prince n'est pas tenu d'être moral. Il doit être craint en évitant de se faire haïr par le peuple. La réduction de Machiavel au machiavélisme est cependant trop simpliste. On peut même lire Le Prince comme une des premières oeuvres de science politique, l'auteur ne cherchant qu'à décrire les mécanismes du pouvoir, à la manière du physicien qui détermine les lois de la gravitation. Rousseau ou encore Spinoza ont même pensé que Le Prince s'adressait en vérité au peuple pour l'avertir des stratégies utilisées par les tyrans. Oeuvre géniale dans son ambiguïté, Le Prince peut donc être lu soit comme un traité de gouvernement à l'usage du despote, soit comme un ouvrage de science, voire comme une critique déguisée du despotisme.
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Durée:15h. 46min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: Nous vivons aujourd’hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n’ont en effet cessé d’accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l’idée d’égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l’impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d’inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d’impuissance. Il n’y a donc rien de plus urgent que de refonder l’idée d’égalité pour sortir des impasses du temps présent. L’ouvrage contribue à cette entreprise d’une double façon. En retraçant l’histoire des deux siècles de débats et de luttes sur le sujet, il apporte d’abord un éclairage inédit sur la situation actuelle. Il élabore ensuite une philosophie de l’égalité comme relation sociale qui permet d’aller au-delà des théories de la justice qui, de John Rawls à Amartya Sen, ont jusqu’à présent dominé la réflexion contemporaine. Il montre que la reconstruction d’une société fondée sur les principes de singularité, de réciprocité et de communalité est la condition d’une solidarité plus active.
Lu par:Marie Lourizi
Durée:5h. 6min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:15478
Résumé: « La planète se réchauffe, les glaciers fondent, la météo déprime, les canons à neige et les charters prennent alternativement le relais. En fait de saisons, nous ne pouvons plus compter que sur l'heure d'été et l'heure d'hiver, suppléer les cycles naturels par le décalage horaire, décaler le temps, l'espace, le réel, simuler la vie. Nous déréglons notre montre comme si nous n'avions pas raté l'ultime rendez-vous que nous concédaient l'Histoire et l'écologie. L'hiver est donc ici envisagé en tant que métaphore de la congélation culturelle coïncidant avec le réchauffement climatique corrélation très «naturelle» au demeurant : il eût été surprenant que la mondialisation, la pensée unique, l'entropie mentale, l'homogénéisation intellectuelle, restassent sans effet sur notre milieu vital.
Durée:5h. 22min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:35329
Résumé: Texte de philosophie marquant du XVIIIe siècle, il aborde notamment le pacte social, la notion de souveraineté et les droits rattachés, le déclin des gouvernements, les institutions politiques, les moeurs et les religions
Durée:2h. 44min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:67116
Résumé: Nous sommes entrés dans l'ère de la transparence, qui semble bien structurer désormais tous les aspects de notre vie – du collectif à l'individuel, du politique à l'intime. Naît alors un carcan dans lequel les choses sont lissées, intégrées sans résistance dans les flux de la communication et dépouillées de leurs singularités. Comme sur un marché, tout est exposé, réduit à son prix, privé de récit. Les corps eux-mêmes sont dénués de sens ; les visages perdent leur scénographie ; le temps est atomisé. Nous voilà dans un " enfer de l'identique ", où les informations se succèdent sans combler le vide permanent dont nous sommes prisonniers, et où nous n'avons d'autre issue que de liker pour approuver. Ne tolérant aucune faille, la société de transparence nous confronte à un choix : être visible ou être suspect. L'homme peut-il encore s'échapper de cette société de contrôle total ?
Lu par:Alin Guignard
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Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: Comment la confiance des citoyens envers leurs représentants, pourtant indispensable à une vie politique stable, se délite-elle et pour quelles raisons ? De nos jours, cette confiance ne peut être accordée sans réserve. Nous ne vivons plus à une époque où les dirigeants sont vus comme divinement désignés. Tous les êtres humains sont dotés de capacités rationnelles et morales qu'ils sont libres d'utiliser à leur guise. Ainsi, même si les individus font confiance à certaines personnes ou institutions, ils conservent le droit de porter un jugement final. Qu'est-ce qui nous octroie, à nous citoyens, le privilège de détenir ce jugement ultime en matière d'opinions, de choix et de décisions politiques ? Est-ce un droit absolu ? En intégrant la notion de « falsifiabilité » en politique, Heller voit dans la capacité à réfuter des opinions, la véritable essence de la démocratie contemporaine, où les idéologies ne sont que des ersatz distordus de vérités absolues.
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Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:36541
Résumé: Un essai dans lequel l'auteur livre ses réflexions sur la campagne présidentielle de 2017. Critiquant les mécanismes politico-médiatiques classiques, il défend notamment le libre arbitre et l'indépendance intellectuelle.