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Recherche par mot-clé: Philosophie politique

19 résultats.

Lu par : Alin Guignard
Durée : 43min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 75738
Résumé:Comment la confiance des citoyens envers leurs représentants, pourtant indispensable à une vie politique stable, se délite-elle et pour quelles raisons ? De nos jours, cette confiance ne peut être accordée sans réserve. Nous ne vivons plus à une époque où les dirigeants sont vus comme divinement désignés. Tous les êtres humains sont dotés de capacités rationnelles et morales qu'ils sont libres d'utiliser à leur guise. Ainsi, même si les individus font confiance à certaines personnes ou institutions, ils conservent le droit de porter un jugement final. Qu'est-ce qui nous octroie, à nous citoyens, le privilège de détenir ce jugement ultime en matière d'opinions, de choix et de décisions politiques ? Est-ce un droit absolu ? En intégrant la notion de « falsifiabilité » en politique, Heller voit dans la capacité à réfuter des opinions, la véritable essence de la démocratie contemporaine, où les idéologies ne sont que des ersatz distordus de vérités absolues.
Durée : 14h. 3min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 77090
Résumé:Il explique que les hommes naissent et doivent rester foncièrement égaux et libres ; il attaque l'esclavage comme un état contre nature ; il enferme le pouvoir paternel dans les strictes limites imposées au père par le devoir qu'il a de faire de son fils un homme, et un homme libre ; il démontre l'erreur de ceux qui confondent avec le pouvoir paternel, qui dérive d'un devoir naturel, le pouvoir civil, qui dérive d'un contrat volontaire ; il oppose à la situation que leur minorité fait aux enfants vis-à-vis des parents, la situation que leur commune majorité fait aux gouvernés vis-à-vis des gouvernants ; il établit enfin que, puisque les citoyens doivent être traités par les dépositaires du pouvoir non comme des mineurs mais comme des égaux, l'absolutisme monarchique est essentiellement illégitime.
Lu par : Carole Beuron
Durée : 8h. 14min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 76623
Résumé:Quatre essais proposant des méditations sur la politique et la condition de l'homme dans le monde contemporain. La philosophe s'intéresse à la duplicité du pouvoir et aux effets des mensonges officiels, à la désobéissance civile, au concept de violence en tant que phénomène politique ainsi qu'aux systèmes politiques en Amérique et en Europe.
Durée : 4h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 73601
Résumé:En convoquant de grands philosophes politiques, de Platon à Marx, en passant par Machiavel et Hobbes, ce livre tente de répondre à cette question, qu’elle accompagne d’une série d’autres : qu’est-ce qu’une guerre juste ? Quelles sont les forces morales engagées dans un conflit ? Est-ce l’État qui fait la guerre ou la guerre qui fait l’État ? Enfin, après avoir exploré les significations et les enjeux du spectre de la guerre « totale », il affronte l’ultime question : pourquoi la guerre ?
Durée : 1h. 8min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 74266
Résumé:Animé par la volonté de remettre le politique et le social au coeur de l'écologie, l'auteur plaide pour une révolution poétique, politique et philosophique afin de mettre en oeuvre un renouvellement de la démocratie fondé sur la notion de pouvoir vivre.
Durée : 8h. 15min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 70119
Résumé:La vie extraordinaire d’Ágnes Heller (1929-2019), l’une des grandes philosophes et sociologues du xxe siècle. Une vie intense et mouvementée, traversée par une constante et courageuse quête de liberté. Au cours de sa longue existence, elle aura connu de près quatre systèmes différents : la société autocratique de classes, les totalitarismes nazi puis communiste, la démocratie libérale. Dans les dernières années de sa vie, forte de son expérience, elle lutte contre le nationalisme renaissant et la démocratie illibérale. Au cœur de son parcours existentiel et intellectuel, la rencontre avec György Lukács et la naissance de l’école de Budapest, avec son cortège d’amitiés et d’intrigues amoureuses. La vocation philosophique d’Ágnes Heller, son vif esprit d’indépendance, s’accompagnent d’un engagement politique sans concession qui la projette en première ligne des événements cruciaux du xxe siècle : la révolution de 1956, Mai 1968, la chute du Mur en 1989, et jusqu’au gouvernement d’Orbán. Elle raconte son émigration en Australie puis en Amérique et ses fébriles années new-yorkaises (elle occupera la chaire Hannah Arendt à la New School for Social Research). Dans ce kaléidoscope d’expériences défilent les plus grands noms de la pensée du xxe siècle, de Foucault à Derrida, d’Adorno à Löwenthal, de Jonas à Habermas, de Kolakowski à Bauman.
Durée : 2h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70983
Résumé:La mode du « développement personnel » ne se dément pas. Sans cesse, nous subissons une injonction à nous libérer de nos croyances limitantes et à acquérir un « surplus d’être » pour devenir un meilleur individu. Bien sûr, on pourrait penser qu’il n’y a là que de bonnes intentions : qui refuserait une version améliorée de soi-même ? Mais derrière les discours sucrés et inoffensifs, c’est à la montée d’une idéologie politique que l’on assiste. Car la forme de bien-être promise par le développement personnel constitue trop souvent une exploitation de soi par soi… Dans ce monde merveilleux, tout tourne autour de cet axiome : quand on veut, on peut. Et si on ne peut pas, c’est qu’on ne veut pas assez. Le collectif disparaît de l’écran pour ne laisser que des individus responsables de tout à 100 % : de leur destin, de leur emploi, et même de leur santé ! C’est à cette vaste supercherie que s’en prend ici Thierry Jobard, preuves à l’appui…
Lu par : Colin Hubert
Durée : 2h. 3min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70673
Résumé:En dialoguant avec le jeune philosophe espagnol Javier Bassas, Jacques Rancière explicite deux idées qui sont au cœur de son travail. Les mots ne sont pas des ombres auxquelles s’oppose la réalité solide des choses. Ils sont eux-mêmes des réalités dont l’action construit ou subvertit un ordre du monde. Et l’écriture n’est pas l’illustration de la pensée. Elle est un travail de la pensée qui défait le tissu consensuel des rapports entre le perceptible et le pensable et ébranle les hiérarchies entre les modes de discours. Dans l’écriture philosophique comme dans les processus d’émancipation politique, il s’agit de construire des plans d’égalité en détruisant les barrières qui enferment les humains, leur expérience et leur pensée dans des mondes séparés. C’est ainsi tout un discours de la méthode égalitaire que Jacques Rancière développe ici et que Javier Bassas l’amène à préciser en confrontant ses analyses à d’autres entreprises théoriques : marxisme althussérien, phénoménologie ou déconstruction derridienne.
Durée : 15h. 46min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68775
Résumé:Nous vivons aujourd’hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n’ont en effet cessé d’accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l’idée d’égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l’impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d’inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d’impuissance. Il n’y a donc rien de plus urgent que de refonder l’idée d’égalité pour sortir des impasses du temps présent. L’ouvrage contribue à cette entreprise d’une double façon. En retraçant l’histoire des deux siècles de débats et de luttes sur le sujet, il apporte d’abord un éclairage inédit sur la situation actuelle. Il élabore ensuite une philosophie de l’égalité comme relation sociale qui permet d’aller au-delà des théories de la justice qui, de John Rawls à Amartya Sen, ont jusqu’à présent dominé la réflexion contemporaine. Il montre que la reconstruction d’une société fondée sur les principes de singularité, de réciprocité et de communalité est la condition d’une solidarité plus active.
Durée : 19h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 67923
Résumé:Sous la forme d'une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n'ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d'autres l'ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu'elles se revendiquent ou non de l'idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l'environnement. Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l'idée d'une amélioration de la nature, d'une victoire décisive sur ses avarices et d'une illimitation de l'accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d'individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s'est-elle pensée, notamment avec l'essor de l'industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde. Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd'hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l'idéal d'émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d'extension infinie du capitalisme industriel. Pour y parvenir, l'écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu'il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l'industrialisation. Mais elle doit redéployer l'impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique.
Lu par : Martine Devolz
Durée : 7h. 29min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 65460
Résumé:Dans cet essai intempestif, Frédéric Gros réinterroge les racines de l’obéissance politique. Conformisme social, soumission économique, respect des autorités, consentement républicain ? C’est en repérant les styles d’obéissance qu’on se donne les moyens d’étudier, d’inventer, de provoquer de nouvelles formes de désobéissance : la dissidence civique, la transgression lyrique… Rien ne doit aller de soi : ni les certitudes apprises, ni les conventions sociales, ni les injustices économiques, ni les convictions morales. La pensée philosophique, en même temps qu’elle nous enjoint de ne jamais céder aux évidences et aux généralités, nous fait retrouver le sens de la responsabilité politique. À l’heure où les décisions des experts se présentent comme le résultat de statistiques glacées et de calculs anonymes, désobéir devient une affirmation d’humanité. Philosopher, c’est désobéir. [Source : site éditeur]
Lu par : Tasha Rumley
Durée : 9h. 57min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 36828
Résumé:"Qu'en pleine lumière, au vu et au su de tous ceux qui auraient voulu savoir, la patrie de Kant et de Nietzsche, de Hegel et de Husserl, ait pu bâtir la machine de mort nazie n'est sans doute plus un mystère pour les historiens mais pose encore des questions philosophiques qui n'ont pas trouvé toutes leurs réponses. Quelles sont les sources intellectuelles du nazisme ? Qu'ont écrit et publié les philosophes contemporains de l'ascension et de la chute du Reich ? En quoi la philosophie de Heidegger est-elle, ou non, compromise ? Et comment philosopher après, sur, et malgré Auschwitz ?" [Source : Bibliothèque municipale de Lyon] Sommaire : 1 - Les racines du nazisme : Une histoire allemande. Nietzsche le dynamiteur. Mein Kampf. Existe-t-il une pensée nazie ? Esprit juif, esprit allemand. 2 - Ce qu'ils ont écrit, ce qu'ils ont fait : Les philosophes français face à l'impensable . Les premiers signes (1924-1932). La montée du péril (1933-1938). Les années de guerre (1939-1945). 3 - Philosopher après Auschwitz : Le peuple allemand est-il coupable ? En tout homme un bourreau ? Dieu est-il mort dans les camps ? Une mémoire saturée ? Auschwitz aujourd'hui. 4. Le dossier Heidegger
Lu par : Monique Gay
Durée : 1h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36732
Résumé:Le seul antidote à la tentation barbare est l’huma­nisme régénéré que propose Edgar Morin. Le seul antidote aux aveuglements que produit la connaissance morcelée, compartimentée, réductrice, manichéenne est dans une connaissance et une pensée complexes. Les bienfaits de notre civili­sation s’amenuisent. Ses carences ­s’accroissent. Nous avons besoin à la fois d’une nouvelle civilisa­tion politique et d’une politique de civilisation. Edgar Morin nous livre ­diagnostic, pronostic et esquisse les possibilités d’une refondation politique. Du haut de ses quatre-vingt-seize ans, le sociologue et philo­sophe Edgar Morin, viscéralement en lutte, ausculte la civilisation contemporaine, dissèque les innervations de son dépérissement et défriche les voies de sa revitalisation.
Durée : 7h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36541
Résumé:Un essai dans lequel l'auteur livre ses réflexions sur la campagne présidentielle de 2017. Critiquant les mécanismes politico-médiatiques classiques, il défend notamment le libre arbitre et l'indépendance intellectuelle.
Lu par : Thérèse Proust
Durée : 15h.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 30455
Résumé:J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies.J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers se plier d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.Quand j'ai été rappelé à l'antiquité, j'ai cherché à en prendre l'esprit, pour ne pas regarder comme semblables des cas réellement différents, et ne pas manquer les différences de ceux qui paraissent semblables.Je n'ai point tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses. Ici, bien des vérités ne se feront sentir qu'après qu'on aura vu la chaîne qui les lie à d'autres.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 1h. 17min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 17459
Résumé:La liberté qui caractérise les sociétés modernes (Liberté des Modernes) pour Constant peut aisément être considérée comme une liberté négative. Ainsi, ce n'est pas la participation à la délibération commune qui rend un individu libre, mais l'exercice de ses droits et libertés fondamentaux. C'est pourquoi les attributions du Léviathan, que constitue à l'évidence l'État, doivent être bornées. Ces limites ne sont autres que les droits, à la fois, naturels, immuables et universels de l'individu. Ce qui caractérise essentiellement l'homme n'est non pas l'appartenance mais, au contraire, l'autonomie ainsi que la perfectibilité. Loin de devoir entraver les initiatives individuelles, l'État doit en devenir l'auxiliaire. L'artifice étatique n'est qu'un moyen, un instrument, dont la fin est l'individu.
Durée : 5h. 45min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 12304
Résumé:Depuis son accession aux fonctions politiques suprêmes en 1998, Pascal Couchepin a introduit un certain franc-parler dans le style feutré du gouvernement suisse. Jean Romain, philosophe et écrivain, auteur d'essais marquants sur les dilemmes sociaux et spirituels de notre époque, était l'interlocuteur idéal pour saisir à bras le corps les réalités suisses et mondiales du moment. Ces entretiens vifs et intenses font alterner vues d'ensemble et confidences circonstanciées. Tout en livrant son manifeste politique, Pascal Couchepin y révèle le fond de sa pensée. En prévision de sa présidence, en 2003, qu'il refuse de voir comme une tâche purement administrative et honorifique, il esquisse les projets de réformes importantes qui lui tiennent à coeur. Et révèle aussi la vocation foncière qui, dès sa jeunesse, l'a poussé dans les eaux de la politique. S'il s'attache à préciser ses idées directrices, Pascal Couchepin n'élude pas, néanmoins, les thèmes que développe Jean Romain, et qui préoccupent l'opinion suisse. Sans détour, il répond à des questions que tout citoyen helvétique aimerait poser à celui qui, en 2003, a été le premier représentant de son gouvernement.
Lu par : Jean Frey
Durée : 14h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 12468
Résumé:L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir infigurable. Il ne peut s'y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent. Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons, à l'âge moderne, l'usure de la tradition, la crise de la culture. II ne s'agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d'inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s'exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche. Hannah Arendt, à travers ces essais d'interprétation critique - notamment de la tradition et des concepts modernes d'histoire, d'autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l'éducation -, entend nous aider à savoir comment penser en notre siècle.
Durée : 7h. 3min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 14256
Résumé:Dédié à Laurent de Médicis, "Le Prince" est une oeuvre nourrie par l'expérience d'ambassadeur de son auteur. Machiavel y définit les fins du gouvernement : sur le plan extérieur, maintenir à tout prix son emprise sur les territoires conquis ; sur le plan intérieur, se donner les moyens de rester au pouvoir. Parce que les hommes sont égoïstes, le prince n'est pas tenu d'être moral. Il doit être craint en évitant de se faire haïr par le peuple. La réduction de Machiavel au machiavélisme est cependant trop simpliste. On peut même lire Le Prince comme une des premières oeuvres de science politique, l'auteur ne cherchant qu'à décrire les mécanismes du pouvoir, à la manière du physicien qui détermine les lois de la gravitation. Rousseau ou encore Spinoza ont même pensé que Le Prince s'adressait en vérité au peuple pour l'avertir des stratégies utilisées par les tyrans. Oeuvre géniale dans son ambiguïté, Le Prince peut donc être lu soit comme un traité de gouvernement à l'usage du despote, soit comme un ouvrage de science, voire comme une critique déguisée du despotisme.