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Le tailleur de Relizane

Résumé
Relizane, pendant la guerre d’Algérie. Lorsqu’en pleine nuit, on frappe à la porte, Marcel, le grand-père d’Olivia Elkaim, craint pour sa vie et celles de sa femme et de leurs deux enfants. On lui enfile une cagoule sur la tête, il est jeté dans un camion et emmené dans le désert. Va-t-il être condamné à mort ou gracié ? Il revient sain et sauf à Relizane trois jours plus tard, et ses proches se demandent quel est le secret de ce sauf-conduit. A quoi a-t-il collaboré ? Quels gages a-t-il donné et à qui ? Viviane, son épouse, ses frères, sa mère, ses voisins, tous questionnent le tailleur juif. Mais il garde le silence. Quand un jeune apprenti arabe se présente devant son échoppe, Marcel comprend que tôt ou tard, il lui faudra quitter son pays natal. Après ce début d’une folle intensité romanesque, Olivia Elkaim retrace l’histoire de sa famille, l’exil des siens, leur arrachement à cette terre africaine, et leur fuite chaotique vers une France où rien ne les attend - ni confort, ni sympathie, ni même aucune aide administrative.
Durée: 6h. 25min.
Édition: Paris, Stock, 2020
Numéro du livre: 69042
ISBN: 9782234086173
Collection(s): La Bleue

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Résumé:Edmonde, la jeune effrontée née sous une bonne étoile, délivrée de la 5e division blindée du Général de Lattre, sort de la guerre, vivante. Quoique surnommée « Edmondaine », la fille de l’ambassadeur François Charles-Roux, la sœur de la trop belle Cyprienne Del Drago, la complice de son frère Jean, qui n’est pas encore entré dans les ordres, quitte le clan familial que nous avions si superbement rencontré dans le premier tome de Dominique de Saint Pern. Qui est-elle alors, en 1945, à 25 ans, les pommettes hautes, le feu au cœur, ni mariée ni fiancée, ni soumise ni offerte ? On lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Elle sourit : voilà que les Lazareff, le couple qui fait la presse et les dîners parisiens les plus courus, lui offre son premier emploi à Elle. Elle cligne des yeux sous les flashs de son ami Robert Doisneau : voilà que le puissant groupe Condé Nast lui déroule le tapis de Vogue, dont elle prendra la direction, et dont seule l’arrachera en 1966 une cover avec un mannequin trop noir et très Pop Art. Elle dénude une épaule : voilà le lit où tombent les hommes de pouvoir et d’importance, les lions qui s’apaisent en se frottant à une tigresse, Orson Welles, André Derain, François-Régis Bastide, Maurice Druon, et chut ! les redoutés orientaux, le Général Oufkir et l’alors fréquentable Kadhafi. « Il faut que le cœur se brise ou se bronze », a écrit un moraliste. Le cœur d’Edmonde se brise parfois.
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Résumé:Alors qu'elle ne l'a pas revue depuis sept ans, Diane doit aller identifier le corps de sa mère, Yseult, à la morgue. Parmi les effets qu'on lui remet, les bagues offertes à Yseult par les hommes qui ont traversé sa vie. Alors commence la quête de Diane cherchant désespérément un coupable : que la faute ne soit surtout pas la sienne. Entre la mère et la fille, ce sont deux magnifiques personnages de femmes qui se nuancent chacun au fil du récit et on suit Diane à travers ses errances, colères, violences dans une dérive charnelle qui la submerge autant que ses contradictions. Comme elle bataille avant d'ouvrir les yeux et de lâcher tout doucement un contrôle qui étouffait sa vie ! Un roman dont le suspense latent est porté par des personnalités fortes, émouvantes, et où on retrouve la narration vive, ciselée de Marie Laberge.
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Résumé:Une mère, âgée mais indépendante, se trompe de jour, de lieu de rendez-vous avec ses filles, achète des objets superflus et coûteux, oublie dans le coffre de sa voiture les fruits de mer bretons, et se lève la nuit, croyant partir pour une destination inconnue. Cela pourrait être drôle, si ce n'était une maladie mentale due à l'âge, et surtout si cette femme si confuse n'était pas la romancière Benoîte Groult, la mère de l'auteure de ce livre d'une force rare. Benoîte Groult, luttant, jouant avec sa propre fin, mais refusant avec rage de céder à la fatalité et à la vieillesse, elle qui a été une militante de l'association "Pour le droit de mourir dans la dignité " . Voici la femme intime, plus que la femme publique, ici telle qu'on ne la connaît pas, et qui écrivait : "Dans la vie, deux mondes se côtoient : celui des gens qui vont vivre et celui des gens qui vont mourir. Ils se croisent sans se voir". Benoîte s'éteint en juin 2016 à Hyères, à 96 ans. Ecrivaine comblée, mère et grand-mère heureuse, femme de combats remportés. Mais ce que ce livre raconte, ce n'est pas juste le deuil hélas ! prévisible d'une mère admirée et aimée, mais un double deuil : voici le terrible sens du titre, La mère morte. "Maman, mon dernier rempart contre la mort. Bientôt, ce sera moi le rempart pour ma fille" . Le 1er avril 2016, la fille de Blandine de Caunes, Violette, 36 ans, meurt dans un banal accident de voiture, laissant orpheline sa fille Zélie. L'ordre du monde est renversé : Benoîte s'accroche à la vie, Blandine sombre, Violette n'est plus. De Benoîte Groult, sa fille a hérité l'humour et la force vitale. Ce livre n'est pas triste, au contraire. C'est une réconciliation entre trois générations de femme qui partagent le "même amour forcené pour la vie, toujours plus forte que tout" , le credo de Benoîte qu'elle a transmis à sa fille.
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:A mi-chemin entre le "touriste professionnel" et le "reporter à temps partiel" , Julien Blanc-Gras se revendique "envoyé un peu spécial" . Armé de son détachement salutaire et de son humour indéfectible, il nous embarque dans un nouveau tour du monde, avec la curiosité et la joie de la découverte pour seules boussoles. Tout peut arriver en voyage. Au fil de ses aventures dans une trentaine de pays, Julien Blanc-Gras raconte les galères et les instants de grâce, les no man's land et les cités tentaculaires, les petits paradis et quelques enfers. On y rencontre un prêtre shintoïste et un roi fantasque, une star du cinéma nigérian et un écrivain américain, un gardien de phare et un héros national - parmi tant d'autres portraits qui peuplent ces récits et cette planète. Sur une montagne sacrée du Népal ou sur une île déserte d'Indonésie, au fin fond du Kansas ou dans l'agitation de Kinshasa, Julien Blanc-Gras rend compte de notre époque sans jamais asséner, démontrer ou pontifier. "En s'éloignant de chez soi, on se rapproche de l'universel". A lire Julien Blanc-Gras, on comprend que, vu de près, le monde n'est pas aussi moche qu'il en a l'air.
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