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Soeurs de miséricorde: roman

Résumé
Née en Bolivie dans une famille indigène, Azul a grandi dans un paradis où les fruits, les fleurs, les couleurs, les goûts prospéraient. Immigrée économique, laissant mari et enfants, langue et robes indiennes, rites et prières, elle va découvrir l'Europe et ses riches propriétaires. Comment montrer à ses patronnes ce que leurs yeux ne voient pas du monde ? Comment conserver la bonté reçue dans l'enfance ?
Durée: 3h. 17min.
Édition: Paris, Stock, 2015
Numéro du livre: 31308
ISBN: 9782234076419
Collection(s): La Bleue

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Durée:2h. 57min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:36301
Résumé: Ce roman dessine le portrait de Denise Glaser, femme de la télévision française célèbre puis oubliée, et met en miroir la vie de Jeanne Rosen, journaliste et auteure d'un livre au succès immérité, qui ressent les fragilités de la gloire. Un hommage et une réflexion sur les revers de la célébrité.
Lu par:Emilie Berger
Durée:2h. 11min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72515
Résumé: Selon un excellent dictionnaire des synonymes, borné, commun, conformiste, conventionnel, égoïste, étriqué, formaliste, grossier, lourd, moyen, pantouflard, philistin, médiocre, singe, trivial, vulgaire, c’est la même chose. Les bourgeois sont malheureux et c’est leur faute. Ils sont là, à geindre avec leurs problèmes de riches, leurs dépressions, leurs régimes, les travaux dans leur appartement, la poussière, leurs domestiques, la queue aux télésièges. Quant aux bourgeoises ? Grimaçons ! Un truc étriqué, mal baisé, maigre, pas tendre, la peau trop tendue, les pieds serrés dans des escarpins. Esther et Héloïse se sont rencontrées en sixième, elles sont dans la même classe à l’école Alsacienne, une école privée parisienne, une école pour bourgeois libéraux, les pires, ceux qui ont toutes les chances, sans les règles. Elles sont donc des filles à papa, des gosses de riches, la cuillère en argent dans la bouche, pendant longtemps elles ne connaîtront rien d’autre, des visières sur les yeux, leurs pistons, leurs vacances, les meilleures places dans le train. Qu’elles souffrent comme tout le monde, qu’on les enferme, qu’elles subissent ce que toutes les petites filles, les adolescentes, les femmes du monde subissent ! Il n’y a pas de raison qu’elles échappent, parce qu’elles sont nées dans les bons quartiers, au sort qui leur est réservé.
Durée:3h. 1min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:73691
Résumé: " De l’âge de 6 ans à celui de 20 ans, j’ai passé toutes mes vacances dans un Home d’enfants situé dans une vallée paradisiaque, en Suisse. Une vie à la dure, des heures de marche dans la montagne, des punitions, des frites : tout me plaisait. Le chalet était tenu par Karl et Anne-Marie Ammann, avec leurs enfants Patou et Vava. Ils ont été ma famille d’adoption alors que mes parents étaient absents. Trente ans après, je suis retournée dans la vallée. Je l’ai retrouvée intacte. J’ai commencé à écrire un livre, je souhaitais qu’il soit tendre et pur comme ce passé. Et voilà que commençant ce livre, j’ai appris qu’il y avait eu mensonge au paradis. Patou était en prison pour escroquerie, il avait passé sa vie à mentir et à voler. Sa sœur Vava, mon amie d’enfance, souffre de délires paranoïaques. Elle est schizophrène, ne sort plus de chez elle, passe ses journées sur les réseaux sociaux. Sidérée, j’ai enquêté de manière obsessionnelle. Que leur est-il arrivé ? Pourquoi ont-ils renoncé à la réalité pour vivre au pays du mensonge ? Mais répondre à ces questions n’était pas suffisant. Pour écrire enfin la vérité, avoir la force de l’accepter, il fallait que je me regarde en face. Pourquoi, alors que j’avais été si heureuse dans cette vallée, n’y étais-je jamais retournée ? Il a fallu que je termine une première fois ce livre pour admettre mon aveuglement. Moi aussi je mentais. En enquêtant sur le passé des autres, j’ai pu ouvrir les yeux sur le mien. "
Durée:1h. 35min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:65824
Résumé: « J’avais connu une succession d’hommes, pourtant je passais davantage de temps à imaginer l’amour qu’à le vivre. J’avais si peur de la réalité. Et puis je retrouve Gabriel, croisé au lycée, à quinze ans. Tout au long de nos neuf mois d’amour, la peur revenait s’installer. Parfois je l’imaginais avec une autre, le plus souvent disparu, blessé, mort. La première fois, il ne m’avait pas téléphoné pendant 24 heures. Le lendemain, il était là, devant moi, me souriant et moi souriant de mon inquiétude. La dernière fois, il devait me rejoindre à la piscine. Il m’avait prévenue de son retard et je comptais les longueurs, dix de brasse, dix de crawl. Il n’était toujours pas là pour les dix dernières en dos crawlé. Il ne viendrait jamais, il m’avait oubliée, quittée déjà, il avait eu un accident, il était dans le coma... Dans le vestiaire, j’ai cherché mon téléphone, il m’avait laissé plusieurs messages. Mon amour, mon cœur, désolé, je t’attends devant l’entrée de la piscine. Il disait qu’il n’avait aucun doute sur l’amour qu’il ressentait, j’étais la femme de sa vie. Mais il ne pouvait rien m’assurer, l’amour entre un homme et une femme n’était pas indéfectible. Je devais m’habituer à l’incertitude de notre amour. » C.S. Un homme, une femme, des retrouvailles. Et l’amour, enfin, peut-être
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:36726
Résumé: "Quand j'évoque mon père devant ses proches, bientôt trente ans après sa mort, ils sourient toujours, un sourire reconnaissant pour sa générosité. Il répétait, il ne faut laisser que des bons souvenirs. Il disait aussi, on ne parle pas des choses qui fâchent. A le voir vivre, on ne pouvait rien deviner des guerres qu'il avait traversées. J'ai découvert ce qu'il cachait, la violence, l'exil, les destructions et la honte, j'ai compris que sa manière d'être était un état de survie et de résistance. Quand je regarde cette photo en couverture de ce livre, moi à l'âge de deux ans sur les épaules de mon père, je vois l'arrogance de mon regard d'enfant, son amour était immortel. Sa mort à la sortie de l'adolescence m'a laissée dans un état de grande solitude. En écrivant, en enquêtant dans les archives, pour comprendre ce que mon père fuyait, je me suis avouée, pour la première fois, que nous n'étions pas coupables de nos errances en tout genre et que, peut-être, je pouvais accepter d'être aimée".
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Numéro du livre:29952
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20338
Résumé: Comment peut-on aimer quand le monde entier vous désire ? De Paris à Rome à la fin des années 60, une histoire aussi brève que solaire entre « Bri », la plus belle fille du monde, l'une des plus célèbres aussi, et un jeune homme dont elle aura été le professeur d'amour. « Le 29 mai 67, tu as noué dans tes cheveux un foulard à motif jaune et bleu et une mèche de tes cheveux s'est échappée de ce chignon retenu par un foulard. Le sais-tu, toi, que ce jour-là une mèche blonde a glissé de ce tissu serré jaune et bleu ? Je découvre et j'admire tout, ce foulard jaune et bleu, un grain de beauté plat et clair sur ta joue gauche, cette manière que tu as de te tenir debout dans un léger déhanchement, l'odeur mentholée de la lotion que tu appliques sur tes jambes après les avoir exposées au soleil. Ces mots "dégoûtant", "rigolo" qui étaient si nouveaux et qui ne le sont plus, la première télévision couleur, les premiers cinémas d'art et d'essai, les premières pilules contraceptives, tes jupes beaucoup trop courtes, la chanson "Summer of Love" que l'on écoutait à la radio, tout cela est toujours présent. Tu me conduis, ce printemps-là, vers la modernité. »
Durée:2h. 30min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15990
Résumé: Est-ce qu on me pardonnera d' avoir été aimée à ce point ? se demande la narratrice. Est-ce qu on lui pardonnera la chance inouïe d avoir passé les vingt-trois premières années de sa vie au « Val de Grâce » ? Comment oublier 200 mètres carrés dans un immeuble haussmanien, rue du Val de Grâce, au coeur de la capitale ? Comment oublier les odeurs, le toucher d un appartement dont on connaît le moindre recoin, la moindre érafl ure ? Les nombreux meubles, l'accumulation des objets, l originalité des décors, le papier doré et argenté des murs ? Comment oublier l enfance heureuse, préservée, qui donne droit à tout : aux confi series et à la boulangerie à compte ouvert ; à la patience de Madame Jacqueline ; aux rêves de princesse de contes de fées ?
Durée:5h. 28min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:67139
Résumé: Une mère, âgée mais indépendante, se trompe de jour, de lieu de rendez-vous avec ses filles, achète des objets superflus et coûteux, oublie dans le coffre de sa voiture les fruits de mer bretons, et se lève la nuit, croyant partir pour une destination inconnue. Cela pourrait être drôle, si ce n'était une maladie mentale due à l'âge, et surtout si cette femme si confuse n'était pas la romancière Benoîte Groult, la mère de l'auteure de ce livre d'une force rare. Benoîte Groult, luttant, jouant avec sa propre fin, mais refusant avec rage de céder à la fatalité et à la vieillesse, elle qui a été une militante de l'association "Pour le droit de mourir dans la dignité " . Voici la femme intime, plus que la femme publique, ici telle qu'on ne la connaît pas, et qui écrivait : "Dans la vie, deux mondes se côtoient : celui des gens qui vont vivre et celui des gens qui vont mourir. Ils se croisent sans se voir". Benoîte s'éteint en juin 2016 à Hyères, à 96 ans. Ecrivaine comblée, mère et grand-mère heureuse, femme de combats remportés. Mais ce que ce livre raconte, ce n'est pas juste le deuil hélas ! prévisible d'une mère admirée et aimée, mais un double deuil : voici le terrible sens du titre, La mère morte. "Maman, mon dernier rempart contre la mort. Bientôt, ce sera moi le rempart pour ma fille" . Le 1er avril 2016, la fille de Blandine de Caunes, Violette, 36 ans, meurt dans un banal accident de voiture, laissant orpheline sa fille Zélie. L'ordre du monde est renversé : Benoîte s'accroche à la vie, Blandine sombre, Violette n'est plus. De Benoîte Groult, sa fille a hérité l'humour et la force vitale. Ce livre n'est pas triste, au contraire. C'est une réconciliation entre trois générations de femme qui partagent le "même amour forcené pour la vie, toujours plus forte que tout" , le credo de Benoîte qu'elle a transmis à sa fille.
Lu par:Marco Maltini
Durée:13h. 19min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Dans Soit dit en passant, Woody Allen parle de ses premiers mariages, l'un avec un amour de jeunesse, le second avec la merveilleusement drôle Louise Lasser, qu'il continue d'adorer. Il décrit aussi son aventure avec Diane Keaton, qui s'est transformée en l'amitié d'une vie entière. Il revient sur ses relations professionnelles et personnelles avec Mia Farrow, qui ont amené à la réalisation d'un certain nombre de grands classiques, avant d'être suivies par une rupture orageuse dont se sont repus les tabloïds. Il confie qu'il a été le premier surpris quand, à cinquante-six ans, il a entamé une amourette avec Soon-Yi Previn, alors âgée de vingt-et-un ans, qui devait conduire à une grande histoire d'amour, passionnée et retentissante, et à un mariage heureux de plus de vingt ans. Sur un ton souvent désopilant, d'une honnêteté absolue, plein d'intuitions créatives mais traversé de perplexité, c'est le récit d'une icône américaine qui vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander...
Lu par:Lisette Vogel
Durée:10h. 9min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:69034
Résumé: 1952. Zohar Zohar, expulsé et fugitif, arrive en Europe. Né pauvre dans le misérable quartier juif du vieux Caire, l’enfant chéri de ‘Haret el-Yahoud, la ruelle aux Juifs, le jeune homme flamboyant, dont les clubs et bars attirent la haute société cairote, débarque sans famille, sans ami, sans un sou. Seul l’accompagne le fantôme de Dieter Boehm, son tortionnaire nazi. Zohar fuit un pays à feu et à sang, une société malade à l’image de son roi, Farouk, ramolli de luxure et détesté par son peuple, une société nécrosée par la montée des Frères musulmans, l’infiltration des anciens nazis dans l’armée égyptienne, les pogroms contre les juifs et la rébellion conduite par le puissant Gamal Abd el-Nasser. En France, son obsession va se lier à celle d’Aaron, Lucien et Paulette, trio soudé dans l’envie d’en découdre avec le passé qui les hante. Contre les bourreaux de leur passé, un même procédé : deux balles dans la tête, la première pour la vengeance, la seconde pour la signature. C’est l’histoire que son fils François va découvrir, celle qui lui fera comprendre la mystérieuse promesse faite par son père à la Société des Belles Personnes. Et qu’il décidera de poursuivre. Entre fresque historique et grand roman, des heures sombres de l’Égypte à la part enfouie de la mémoire française, Tobie Nathan écrit magnifiquement une épopée foisonnante et tragique, lestée du passé, forte de ses personnages, de leurs souvenirs et de leur cheminement.
Lu par:Manon
Durée:5h. 10min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30487
Résumé: «- Maintenant que tu as vraiment quitté ton mari, on va pouvoir parler. Je veux que tu deviennes ma femme. Je t'aime, je veux vivre avec toi, mais avant, il faut que tu laisses tes enfants. - Pardon ? - Je suis sérieux. Il faut que tu les laisses à leur père, je te dis ça pour leur bien. Elles seront très heureuses avec lui ; ils partiront vivre en Israël, ce sera beaucoup plus simple, et tu iras leur rendre visite pour les vacances. - T'es complètement malade. - Tu sais bien que non, puisque c'est comme ça que ça va se terminer pour les juifs de France. Sept mille juifs sont partis rien que cette année, c'est moi qui l'invente ? Bientôt, il n'y aura plus de juifs en France. Plus un seul juif. Tu te rends compte, un peu ? Le grand rêve de Vichy réalisé par des Merah, des Nemmouche, des Kouachi. Que des petits-enfants de bicots qu'on a fait venir du bled pour assembler des boulons, et qui feront mieux que les idéologues du Troisième Reich, sans même avoir besoin de vous mettre dans des trains. Tout ça simplement en jouant avec votre peur. Quelle intelligence ! Quelle économie, surtout. La France nettoyée pour pas un rond.»