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Prescriptions

Résumé
Alors qu’il vient de sortir du journal dont il dirige le service photo, Pierre Vernier s’effondre, terrassé par une horrible migraine. Il consulte un neurologue : syndrome rare, quelques mois d’espérance de vie. Le même jour, deux femmes se rappellent à lui par d’étranges messages sur son téléphone. Taraudé par un verdict de mort, convoqué par un passé tout aussi indicible, Vernier plonge dans une double vie. Cet homme tranquille, lecteur de Marcel Proust et de Dashiell Hammett, va tenter de comprendre ce qui lui arrive. Revenir sur des lieux hantés, rattraper au collet des jours enfuis, retrouver des visages traîtres à la mémoire, chercher à se sauver, telle sera la quête du détective existentiel Vernier dans ce roman vertigineux, tant par l’action et le style que par l’amplitude des personnages.
Durée: 4h. 56min.
Édition: Paris, Stock, 2024
Numéro du livre: 78967
ISBN: 9782234095175
Collection(s): La Bleue

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Résumé:Mais qui guette qui ? Lorsque le narrateur découvre dans l’appartement de sa mère le manuscrit d’un polar qu’elle avait entamé, « Le Guetteur », il est intrigué. Des recensements de cigarettes fumées, les pneus des voitures voisines crevés - comment vivait cette femme fantasque et insaisissable ? Elle qui aimait le frisson, pourquoi s’est-elle coupée du monde ? Elle a vécu à Paris avec pour seul compagnon son chien Chips. Maintenant qu’elle est morte, le mystère autour d’elle s’épaissit. Alors il décide de la prendre en filature. Et de remonter le temps. Est-ce dans ses années d’études à la Sorbonne, en pleine guerre d’Algérie, où l’on tracte et l’on se planque, que la jeune femme militante bascule ? Le Guetteur est le roman bouleversant d’une femme qui s’est perdue. La quête d’un fils qui cherche à retrouver sa mère. La confirmation d’un grand écrivain.
Lu par : Martine Moinat
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Résumé:« Le dimanche qui suivit, différents signes annoncèrent que quelque chose allait se produire. Ce fut déjà et cela dès l’aube une chaleur oppressante, sans brise aucune. L’air semblait s’être solidifié autour de l’île, dans une transparence compacte et gélatineuse qui déformait ça et là l’horizon quand il ne l’effaçait pas : l’île flottait au milieu de nulle part. Le Brau luisait de reflets de meringue. Les laves noires à nu en haut des vignes et des vergers frémissaient comme si soudain elles redevenaient liquides. Les maisons très vite se trouvèrent gorgées d’une haleine éreintante qui épuisa les corps comme les esprits. On ne pouvait y jouir d’aucune fraîcheur. Puis il y eut une odeur, presque imperceptible au début, à propos de laquelle on aurait pu se dire qu’on l’avait rêvée, ou qu’elle émanait des êtres, de leur peau, de leur bouche, de leurs vêtements ou de leurs intérieurs. Mais d’heure en heure l’odeur s’affirma. Elle s’installa d’une façon discrète, pour tout dire clandestine. »