Crainte et tremblement: lyrique-dialectique par Johannès de Silentio
Résumé
Crainte et tremblement (Frygt og Bæven) est un essai du philosophe danois Søren Kierkegaard, publié le 16 octobre 1843 sous le pseudonyme de Johannes de Silentio (Jean le Silencieux). Le titre de l'ouvrage vient de l'épître aux Philippiens : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent »1 Abraham, lorsqu'il part en montagnes pour sacrifier son fils Isaac, est-il un simple meurtrier ou non ? Le philosophe allemand Hegel disait à son sujet qu'il était le « père de la foi », mais son acte entre-t-il en contradiction avec les conceptions éthiques et morales de ce dernier ? Telle est la question de cet ouvrage qui a pour thématique de montrer la discontinuité qui peut exister entre l'éthique et la foi. L'éthique vise le général, tel des préceptes généraux comme « tu ne dois pas tuer », etc. auxquels tout homme peut se conformer. De ce point de vue, celui qui tue son fils — ou qui est prêt à le faire — est un meurtrier. La foi par contre joue à un niveau différent, beaucoup plus personnel. À ce niveau-là n'existent pas de paroles pour expliquer ou justifier des actes qu'on accomplit. Ainsi, la foi comporte des paradoxes inexplicables, comme Abraham à qui Dieu a promis une progéniture nombreuse et à qui il commande maintenant de sacrifier son seul fils : Abraham part pour le sacrifice, prêt à le faire, tout en croyant — paradoxalement pour la raison, ou comme le dit l'auteur « en vertu de l'absurde » — qu'il gardera son fils. (http://fr.wikipedia.org)
Lu par :
Jean Frey
Genre littéraire:
Philosophie/religion/spiritualité
Mots-clés:
Philosophie
/
Littérature danoise
Durée:
6h. 33min.
Édition:
Paris, Aubier, 1984
Numéro du livre:
19426
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782700703566
Collection(s):
Bibliothèque philosophique
CDU:
100
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Durée : 5h. 44min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 9015
Résumé:Pendant plusieurs années, Andrée Fauchère a donné des cours dans un Centre de Prévention et Santé, sur le thème du "Réveil de l'Homme Nouveau". L'inscription gravée au fronton du Temple de Delphes, et que Socrate avait choisie comme devise: "Homme connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers" a donné à Andrée Fauchère l'envie d'écrire cet ouvrage. La connaissance de soi apporte l'équilibre, la liberté et la clé pour une meilleure santé. D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Et où allons-nous ? Ces trois questions fondamentales ouvrent la porte à la Connaissance. Notre corps physique vit grâce aux champs d'énergie qui l'entourent. Nous sommes donc tissés d'énergie. Mais quels soins apportons-nous à notre vêtement de lumière ? L'auteur rappelle aussi l'interaction que nous avons les uns avec les autres ; elle parle de la naissance, et tout naturellement, de la mort et de la survivance de l'âme. Tous ces thèmes nous servent à découvrir puis à connaître "l'Autre" en nous, permettant le développement d'un nouveau mode du penser. Pouvoir comprendre ce que la maladie (le mal a dit) nous enseigne. La Connaissance n'est pas à réinventer, c'est pourquoi Andrée Fauchère a fait une synthèse des enseignements contenus dans de nombreux ouvrages. Mais c'est grâce à son parcours de vie, que l'auteur offre aux lecteurs, avec des mots simples, la possibilité de se "connaître soi-même".
Lu par : André Cortessis
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 38592
Résumé:"Je rêve d'un itinéraire qui m'apprenne à danser, à me départir de la dictature du on, pour progresser vers une complète déprise de soi. L'homme qui écrit ces lignes, pourquoi le cacher, a sombré au fin fond d'une addiction qui a bien failli le perdre. Dans son errance, il s'est souvent cassé la figure contre d'inefficaces injonctions, toujours cette orthopédie mentale, cette camisole de force qu'on voudrait refiler à celui qui révèle notre impuissance. A bout, il a dû emprunter des voies peu fréquentées et, pour tout dire, pas très orthodoxes. D'où le carnet de route qui suit, sorte de récit clinique, de tentatives de trouver un équilibre. . . C'est que la grande santé ne saurait être créée in vitro. Elle se vit, elle s'expérimente, elle s'incarne dans des êtres de chair, de larmes, de pulsions et de joies. C'est cette aventure que je m'apprête à retracer, convaincu que le philosophe ne plane pas en dehors de la cité, dans le ciel des idées, mais qu'il s'assigne pour tâche de traverser les tourments d'une vie, de scruter ce qui met en échec sa volonté et le tire vers le bas, d'aider tout un chacun à ne plus craindre le chaos pour l'habiter, allègrement". Ce voyage au fin fond de la dépendance, cette invitation au gai acquiescement de soi emprunte deux versants. Sous la forme d'un traité, sont explorées les voies qui conduisent à la grande santé, au joyeux dire oui. En contrepoint, dans des fragments, une autre voix se donne à entendre. A la troisième personne, lointaine et pourtant si intime, l'auteur narre sa singulière quête de liberté en plein chaos. Chemin faisant, Alexandre Jollien nous livre un carnet de route, un véritable traité de déculpabilisation. Cet essai de philosophie pratique dessine un lumineux art de vivre surgi du fond du fond.