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Miettes philosophiques ; Le concept de l'angoisse ; Traité du désespoir

Résumé
Les deux premiers ouvrages ont été écrits en 1844, la même année où Marx rédigeait ses fameux Manuscrits de Paris : cette année est le symbole de la réaction antihégélienne, c'est-à-dire de la réaction antiphilosophique au sein de laquelle nous sommes encore plongés. Le Traité du désespoir date de 1849. Ces textes préparent la critique nietzschéenne, car ils manient la même ironie, prêtent la même attention au style philosophique, attaquent de front la tradition et ses principes les mieux établis. Kierkegaard reste le fondateur de la pensée «existentialiste», qu'elle soit chrétienne, athée ou marxisante.
Lu par : AVH
Durée: 16h. 57min.
Édition: Paris, Gallimard, 1990
Numéro du livre: 71135
ISBN: 9782070719617
Collection(s): Tel
CDU: 100

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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 72502
Résumé:L'Éthique de Spinoza a toujours fasciné les esprits parce qu'elle se présente comme un parfait édifice rationnel dont chaque proposition est un élément indispensable à la totalité du système, dont chaque argument prétend à la validité et à l'objectivité d'un théorème de géométrie. Alain ne pouvait, ayant fait cours sur Descartes, éviter la pérégrination au sein de l'architecture conceptuelle de Spinoza. Cette réflexion se prolonge au-delà du livre qu'il lui a expressément consacré : en effet, dans maintes autres occasions, dans certains de ses Propos notamment (qu'on trouvera dans ce volume), Alain évoque Spinoza ; et lorsqu'il voudra rendre hommage à Jules Lagneau, c'est encore Spinoza qui sera présent dans la discussion : c'est la raison pour laquelle ce philosophe est la figure retenue pour assurer le lien thématique du recueil, ainsi considérablement augmenté.
Durée : 10h. 56min.
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Résumé:" Je dis que l'âme (souvent nous disons l'intelligence), dans laquelle résident le principe et la règle de nos actions, n'est pas moins une partie de notre corps que les mains, les pieds et les yeux C... ". Voici une raison de conclure que l'esprit et l'âme sont corporels: car, s'ils font mouvoir nos membres, s'ils nous arrachent des bras du sommeil, s'ils altèrent la couleur du visage et gouvernent a leur gré l'homme entier, comme ces opérations supposent un contact, et le contact une substance corporelle, ne faut-il pas avouer que l'esprit et l'âme sont corporels? (...) Mais quels sont les éléments de cette âme?
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Lu par : Annie Belet
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Résumé:"Choses vues" dans les dernières années du XXe siècle, les chroniques ici rassemblées dressent un portrait aussi précis que possible de notre temps; et, simultanément, elles ébauchent une théorie générale de ce moment de la civilisation que Philippe Muray appelle l'ère hyperfestive, car l'accumulation illimitée de fêtes en est devenue l'occupation la plus fervente et la consolation la plus quotidienne. L'individu inédit que cette civilisation est en train de façonner a donc lui aussi un nom qui n'était encore jamais apparu nulle part Homo festivus. Après l'Histoire est le récit, à la fois inquiétant et comique, des aventures de ce personnage qui ne ressemble plus à rien de connu jusque-là. On y trouvera des aperçus étonnants sur son idéologie, son langage, ses habitudes, son comportement intime, sa morale publique, ses nouvelles méthodes pour faire régner l'ordre et même, de plus en plus souvent, et de manière impunie, la terreur. Pour espérer comprendre quelque chose à notre époque, il est indispensable de faire le pari que la métamorphose des hommes a déjà eu lieu et que leur mutation n'est envisageable qu'à partir de l'hypothèse d'une sortie définitive de la période historique, pour autant qu'Histoire et humanité étaient synonymes. Après l'Histoire veut donc dire aussi : après l'humain.
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Durée : 2h. 41min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:" Beaucoup pourront s'étonner de ce qu'on parle ici d'humanisme ( ...) Nous entendons par existentialisme une doctrine qui rend la vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et une subjectivité humaine (...) L'existentialisme n'est pas autre chose qu'un effort pour tirer toutes les conséquences d'une position athée cohérente. Elle ne cherche pas du tout à plonger l'homme dans le désespoir. Mais si l'on appelle, comme les chrétiens, désespoir toute attitude d'incroyance, elle part du désespoir originel. L'existentialisme, n'est pas tellement un athéisme au sens où il s'épuiserait à démontrer que Dieu n'existe pas. Il déclare plutôt : même si Dieu existait, ça ne changerait rien ; voilà notre point de vue. Non pas que nous croyions que Dieu existe, mais nous pensons que le problème n'est pas celui de son existence ; il faut que l'homme se retrouve lui-même et se persuade que rien ne peut le sauver de lui-même, fût-ce une preuve valable de l'existence de Dieu. En ce sens, l'existentialisme est un optimisme, une doctrine d'action.
Durée : 22h. 28min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 36897
Résumé:Paris, 1932. Trois amis se réunissent dans un célèbre café de Montparnasse. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir écoutent Raymond Aron, de retour de Berlin, parler d'une forme de pensée radicalement neuve qu'il a découverte : la phénoménologie. En guise d'explication, Aron pointe son verre du doigt et dit à Sartre : « Tu vois, tu peux parler de ce cocktail, et c'est de la philosophie ! » Intrigué et inspiré, Sartre élabore une théorie philosophique fondée sur l'existence vécue, dont le quartier de Saint-Germain-des-Prés va devenir l'emblème. Des cafés aux clubs de jazz, des cénacles intellectuels aux nuits blanches de Boris Vian chantées par Juliette Gréco, l'existentialisme va faire vibrer Paris et se diffuser dans le monde entier, de l'après-guerre aux mouvements étudiants de 1968.
Lu par : Jean Frey
Durée : 6h. 33min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 19426
Résumé:Crainte et tremblement (Frygt og Bæven) est un essai du philosophe danois Søren Kierkegaard, publié le 16 octobre 1843 sous le pseudonyme de Johannes de Silentio (Jean le Silencieux). Le titre de l'ouvrage vient de l'épître aux Philippiens : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent »1 Abraham, lorsqu'il part en montagnes pour sacrifier son fils Isaac, est-il un simple meurtrier ou non ? Le philosophe allemand Hegel disait à son sujet qu'il était le « père de la foi », mais son acte entre-t-il en contradiction avec les conceptions éthiques et morales de ce dernier ? Telle est la question de cet ouvrage qui a pour thématique de montrer la discontinuité qui peut exister entre l'éthique et la foi. L'éthique vise le général, tel des préceptes généraux comme « tu ne dois pas tuer », etc. auxquels tout homme peut se conformer. De ce point de vue, celui qui tue son fils — ou qui est prêt à le faire — est un meurtrier. La foi par contre joue à un niveau différent, beaucoup plus personnel. À ce niveau-là n'existent pas de paroles pour expliquer ou justifier des actes qu'on accomplit. Ainsi, la foi comporte des paradoxes inexplicables, comme Abraham à qui Dieu a promis une progéniture nombreuse et à qui il commande maintenant de sacrifier son seul fils : Abraham part pour le sacrifice, prêt à le faire, tout en croyant — paradoxalement pour la raison, ou comme le dit l'auteur « en vertu de l'absurde » — qu'il gardera son fils. (http://fr.wikipedia.org)
Durée : 6h. 1min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 13025
Résumé:Kierkegaard s'intéresse à l'individu, libre et responsable, maître de son destin. Il montre notamment comment un désespoir conscient et intelligent peut mener à la réalisation de nos aspirations. Ce désespoir, s'alliant à la foi en Dieu, s'oppose au fatalisme et au déterminisme. Il est alors foi dans le possible, lutte pour la vie, dans la mesure du sentiment tragique de la finitude. La pensée de la mort doit nous pousser à vivre !
Lu par :
Durée : 2h. 3min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 9081
Résumé:"Dans la ville de H. vivait, il y a quelques années, un jeune étudiant nommé johannes Climacus ; il ne cherchait nullement à se faire remarquer dans le monde, n'ayant d'autre joie que de vivre retiré et tranquille. Ceux qui le connaissaient un peu mieux cherchaient à expliquer par la mélancolie ou par l'amour cette nature renfermée qui fuyait tout contact durable avec les hommes. Les partisans de la dernière hypothèse n'avaient pas entièrement tort ; ils se trompaient cependant en prenant une jeune fille pour l'objet de ses rêves."... ainsi commence cet extraordinaire conte inachevé de Kierkegaard sur les désarrois du jeune Climacus emporté par une insolite passion : la passion pour la philosophie.