L'ironie du destin: une histoire des Russes et de leur empire (1853-1991)
Résumé
De la guerre de Crimée à la chute de l'URSS, huit dates clés sont analysées pour mettre en lumière les conséquences des décisions politiques prises en Russie entre le milieu du XIXe et la fin du XXe siècle.
Lu par :
Laure Salvarelli
Genre littéraire:
Histoire/géographie
Mots-clés:
Histoire
/
Durée:
9h. 18min.
Édition:
Paris, Payot, 2021
Numéro du livre:
72773
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782228929295
Collection(s):
Petite bibliothèque Payot
CDU:
957
Documents similaires
Lu par : Marie-Annick Ferron
Durée : 13h. 24min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 69225
Résumé:Saviez-vous que l'Australie n'est pas seulement célèbre pour ses kangourous, ses drag-queens et ses surfeurs ? On y trouve aussi les bestioles les plus voraces et venimeuses du globe, des déserts où mieux vaut ne pas s'aventurer pour un petit besoin, et puis de drôles de gens persuadés que vous les prenez pour des ploucs du bout des antipodes. L'illustre auteur de ce livre a trop d'humour pour être un superhéro, mais il aimerait ressembler à Indiana Jones plutôt qu'à Mister Bean. Après avoir longtemps étudié les Américains pour notre plus grand bonheur, le voici surarmé de courage pour sillonner l'Australie et en aborder les thèmes les plus divers : sa flore, sa faune et sa population, mais aussi l'histoire très singulière de son exploration et de sa colonisation, sans oublier la " question aborigène ", car si une plume aussi caustique traite d'un sujet aussi grave, c'est pour mieux nous en révéler toutes les aberrations.
Lu par : Isabelle Lévêque
Durée : 6h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67512
Résumé:Au-dessus de la mêlée est le plus célèbre manifeste pacifiste de la Grande Guerre. Comparable au J'accuse de Zola, il fut publié par Romain Rolland le 24 septembre 1914 dans Le Journal de Genève. Ce texte exceptionnel, qui exhorte les belligérants à prendre de la hauteur pour saisir l'ampleur du désastre, provoqua aussitôt de nombreuses réactions violentes et haineuses envers son auteur, dont la lucidité, l'idéal de non-violence et de communion entre les peuples furent néanmoins récompensés, dès l'année suivante, par le prix Nobel de littérature.
Lu par : Elvire Philips
Durée : 7h. 40min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 71149
Résumé:Oedipe, qui boitait en marchant; Méduse, qui pétrifie, tout comme la vision d'une personne handicapée peut nous saisir; le poète Joë Bousquet, paralysé à la suite d'une blessure de guerre et qui vécut trente ans couché dans une chambre aux volets clos; Kenzaburô Oé, dont toute l'oeuvre est traversée par l'expérience d'être père d'un enfant handicapé; Richard III, le bossu séducteur et tyrannique; Kashiwagi, l'infirme pervers du Pavillon d'or de Mishima; Toulouse-Lautrec, dont la difformité physique fascine presque autant que ses tableaux; ou encore le vilain petit canard d'Andersen, qui finit par se voir en cygne merveilleux... Autant de figures qui permettent à Simone Korff-Sausse de donner ici un sens à l'inquiétude et aux fantasmes que le handicap réveille en nous.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 7h. 9min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 68831
Résumé:La Consolation a été composée dans sa prison par un condamné à mort. L'admiration que cette oeuvre latine du VIe siècle a suscitée sans interruption depuis ne doit pourtant rien, ou peu de chose, aux circonstances vraiment tragiques de sa composition. C'est un chef-d'oeuvre à la fois de la littérature et de la pensée européennes ; il se suffit ; il resterait tel, même si nous ignorions tout de celui qui l'a conçu entre deux séances de torture, dans l'attente de son exécution. Mais puisque ce chef-d'oeuvre n'est pas anonyme, il ne perd rien non plus à être replacé dans ses circonstances : il devient aussi le témoignage de la grandeur à laquelle un homme peut s'élever par la pensée, face à la tyrannie et à la mort.
Lu par : Jacques Moret
Durée : 12h. 51min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 27181
Résumé:« La bise me souffle dans la figure. Rien ne bouge, que le vent qui passe et que l'immense humidité qui s'égoutte. Il fait froid à frissonner sans fin. Je lève les yeux : je regarde ici, là. Un deuil épouvantable écrase tout. J'ai l'impression d'être tout seul, naufragé, au milieu d'un monde bouleversé par un cataclysme. » Prix Goncourt 1916, Le Feu est un chef-d'ouvre de la littérature de guerre, le premier témoignage réaliste publié sur le vécu des troupes au front. Il provoqua, lors de sa parution, un immense choc, d'autant plus grand qu'il ne renvoyait pas seulement au pacifisme intellectuel d'un Romain Rolland ou d'un Stefan Zweig (lequel publia aussitôt un article louangeur sur le roman de Barbusse), mais aussi et surtout au pacifisme des poilus. Avec ce livre, ce sont les héros, ceux-là mêmes qui sont au feu, qui réclament que s'arrête le carnage.
Lu par : François-Xavier Deschenaux
Durée : 11h. 25min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 16254
Résumé:Tripots et lupanars, filles à matelots et petits voyous, médiocres arnaqueurs et assassins au petit pied, grands seigneurs débauchés qui titubent au matin après une nuit d'ivresse et que leurs serviteurs - presque des enfants encore - doivent ramener chez eux... Voici l'envers du décor, la face cachée de l'Antiquité gréco-romaine. Ici, pas de héros, mais un monde parfois stupéfiant où règnent les proxénètes, les courtisanes misérables et les enfants que l'on vend pour les plaisirs des grands.
Une aristocrate en Asie: récit d'un voyage en pays Bakhtyar, dans le sud-ouest de la Perse
Sackville-West, Vita
Lu par : Amélie Ardiot
Durée : 3h. 21min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 14481
Résumé:Au milieu des années 1920, Vita Sackville-West et son époux, le diplomate et célèbre écrivain Harold Nicolson, décident de suivre une ancienne piste empruntée par les caravanes à travers les montagnes qui se dressent au sud-ouest d'Ispahan. Dans la meilleure tradition des globe-trotters anglais, ils n'ont aucune raison particulière de faire ce voyage. Vita n'a rien d'une aventurière née : "J'ai horreur des montagnes" et "J'ai horreur des tentes", s'exclame-t-elle, tandis que son cher Harold, ayant "comme de bien entendu" oublié son veston, évolue drapé dans la cape des montagnards persans, avec l'air romantique d'un pingouin. Mais ne suivent-ils pas, après tout, la route empruntée jadis par Alexandre pour gagner l'Inde et ne sont-ils pas sur la trace d'oignons rarissimes d'iris et de tulipes pour leur jardin anglais ? Parmi tous les inconforts du voyage, Vita note ses impressions sur la vie des nomades contraints, année après année, de franchir ces montagnes d'un pas las ; elle photographie un derviche à cheval qui dégringole aussitôt de sa monture, tandis que Harold, absorbé dans la relecture de son manuscrit, ne perd pas une occasion de l'accabler de reproches parce qu'elle l'a emmené se perdre au milieu des nomades. A dos d'âne et en voiture, un voyage sentimental où l'on respire à six mille pieds d'altitude.
Lu par : René Bonnin
Durée : 6h. 28min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 67959
Résumé:A travers les témoignages de pèlerins et de personnes (agriculteurs, commerçants, laïcs ou religieux) qui voient passer le nomade et parfois l'accueillent, l'auteur s'interroge sur ce qui peut bien pousser des individus à marcher, dans des conditions parfois difficiles, vers la sépulture de Jacques le Majeur, révélée à un ermite en l'an 813.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20467
Résumé:Ces lettres sont un complément indispensable à la lecture du traité du Prince, écrit en 1513. Elles en illustrent et précisent la genèse et s'inscrivent dans le contexte personnel et historique de son élaboration. Dans l'une des lettres qu'il adresse à son ami Francesco Vettori, et qui est, aujourd'hui, l'une des plus célèbres de toute la littérature épistolaire italienne, Machiavel commence par décrire sa retraite à la campagne où il se ronge dans l'inaction, puis, au détour d'une phrase, évoque la rédaction d'un "opuscule" qui traitera de la souveraineté, des moyens de l'acquérir et des risques de la perdre... et qui n'est autre que Le Prince.
Lu par : André Cortessis
Durée : 8h. 9min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 20172
Résumé:En 1900, les membres de la société secrète chinoise du Yihetuan, " Poings de justice et de concorde ", surnommés " Boxers ", se soulèvent contre la présence étrangère, envahissent les missions catholiques, assiègent les légations étrangères et tuent des prêtres. Les puissances coloniales, présentes en Chine depuis la guerre de l'Opium de 1840, réagissent aussitôt, obligeant l'impératrice douairière Cixi à s'enfuir de Pékin. Voyageur sans pareil autour du monde, Pierre Loti (1850-1923), marin en mission, est témoin de cette répression. Il traverse les campagnes pour se rendre à Pékin où il fait deux séjours en 1900 et en 1901. Au sein de cette " Babel inouïe ", il en profite pour découvrir une partie de la Chine jusque-là inconnue de l'Occident. Pour la première fois, ces lieux sacrés, temples, palais, jardins somptueux et énigmatiques, dévoilent leurs secrets. Entre l'horreur de la guerre et la splendeur de l'architecture chinoise, Pierre Loti contemple et admire des trésors longtemps ignorés : le temple du Ciel, la Cité interdite, le temple des Lamas, les fabuleux tombeaux des empereurs de Chine... et constate qu'une civilisation disparaît sous ses yeux.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 17min.
Genre littéraire : Roman animalier
Numéro du livre : 16939
Résumé:Je suis né dans un tonneau au fond d'un grenier à foin ; la lumière tombait sur mes paupières fermées, en sorte que, les huit premiers jours, tout me parut couleur de rose. Le huitième, ce fut encore mieux ; je regardai, et vis une grande chute de clarté sur l'ombre noire ; la poussière et les insectes y dansaient. Le foin était chaud et odorant ; les araignées dormaient pendues aux tuile ; les moucherons bourdonnaient ; tout le monde avait l'air heureux ; cela m'enhardit, je voulus toucher la plaque blanche où tourbillonnaient ces petits diamants et qui rejoignait le toit par une colonne d'or. Je roulai comme une boue, j'eus les yeux brûlés, les côtes meurtries ; j'étranglais, et je toussai jusqu'au soir.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 36min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 16150
Résumé:C'est aux croyances sur l'au-delà qu'il s'attaque ici, en se livrant à une véritable Consolation parodique. Afin de ridiculiser et de mettre à bas les préjugés, les mythes et les pratiques funèbres, Lucien renverse les lois du genre en adoptant le point de vue d'un jeune défunt censé consoler son père. Le mort, paradoxalement, parle et se moque des lamentations des vivants. Pour démontrer que leur attitude est stérile, ridicule, que son sort est enviable, et qu'ils feraient mieux de se réjouir de son décès plutôt que de le déplorer, il mobilise et détourne avec ironie les lieux communs de la littérature consolatoire, ceux mêmes que l'on rencontre au fil des Consolations de Boèce, de Plutarque et de Sénèque, traduites également dans cette collection. Dans ce petit traité plein d'humour, Lucien se livre à une critique acerbe des funérailles...