L'orgasme, on s'en fout
Résumé
Dans Le deuxième sexe, Simone de Beauvoir expliquait que, pour exister socialement, la femme devait exister économiquement, ce qui s'est effectivement produit durant le demi-siècle qui a suivi. Mais elle annonçait également qu'une fois l'indépendance économique obtenue, la donne sexuelle serait bouleversée, car le désir féminin serait enfin libre de s'exprimer. Il semble que nous en soyons à ce point de notre histoire. Alors : qu'est-ce qui a changé dans la vie sexuelle des femmes ? En apparence, tout : les filles des féministes de 68 ne revendiquent plus, elles prennent. Elles tentent d'affirmer leurs désirs. achètent des sex toys, de la lingerie érotique, regardent des films X, lisent les libertins, osent des jeux érotiques de plus en plus torrides avec leurs partenaires. Dans la réalité, tout n'est pas si rose : après avoir longtemps nié l'orgasme féminin, les faiseurs d'opinion en font maintenant un préalable obligé, déstabilisant les unes, inquiétant les autres. Mais peut-on réellement associer performance et lâcher prise ? A l'heure où tout est spectacle, comment s'arranger de notre intimité ? A l'heure où le sexe est partout, qu'en est-il du nôtre ? Ce livre n'est pas celui d'une féministe, mais celui du féminin. Ce n'est pas un combat, il n'y a rien à gagner. Mais il y a tout à construire. A deux, loin de toute pression ou de toute performance. Illustré de nombreux témoignages sans fards sur la sexualité d'aujourd'hui, ce livre est destiné à toutes celles qui ont envie d'avoir envie.
Pas disponible en CD.
Lu par :
Stéphanie Poirier
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Littérature française
Durée:
5h. 6min.
Édition:
Paris, Fetjaine, 2009
Numéro du livre:
24561
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782354251222
Collection(s):
Sexualité
CDU:
301
Documents similaires
Lu par : Alain Masson
Durée : 5h. 55min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24212
Résumé:Montée en puissance d'Internet, migration des budgets publicitaires et des petites annonces vers les médias électroniques, désaffection du jeune public pour l'écrit, culture du tout-gratuit... Telle est la révolution en cours de la presse écrite. Mais elle masque l’édification de puissants monopoles économiques pour lesquels l’information numérique n’est qu’un produit d’appel parmi d’autres, et l’érosion de l’intérêt de nos sociétés pour l’information. L’information se polarise. D’un côté, une information pauvre pour les pauvres, gratuite, rapide, répétitive, voire robotisée grâce aux algorithmes qui permettent de détecter les envies des internautes en même temps que les sujets pour lesquels les annonceurs sont disposés à payer. De l’autre, une information riche pour les riches, sélectionnée (pour économiser du temps), hiérarchisée et validée – tout ce qui naguère était nécessaire à une démocratie pour que chacun, quelle que soit sa condition, puisse exercer sa citoyenneté. Le monde de l’information n’est pas appelé à disparaître, il est promis à une réinvention dont on n’a pas encore idée.
Lu par : Manon
Durée : 1h. 49min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 30864
Résumé:Ce bref essai raconte la transformation des trains et des gares. Il montre comment un service pratique et bon marché, desservant l'ensemble du territoire, s'est reconverti en entreprise calquée sur le modèle aérien avec ses réservations obligatoires, ses offres low cost et ses galeries commerciales. Décrivant ses errances dans les «trains déclassés» et ses attentes infinies gare Saint-Lazare, Benoît Duteurtre nous fait voir le revers du TGV. Il ne cache pas sa nostalgie des buffets de gare (transformés en Starbucks Coffee) ou des wagons-lits (sacrifiés sur l'autel de la rentabilité). Mais, surtout, il bouscule certaines urgences de notre société comme le démantèlement des services publics, la passion des marques, l'obsession sécuritaire ; tout ce qui contribue à asservir nos vies en éliminant la part d'imprévu et de poésie.
Durée : 10h. 42min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25296
Résumé:Liberté, égalité, fraternité : «Les trois marches du perron suprême», disait Victor Hugo. Peut-on encore accéder à la marche d'en haut sans retomber dans la terreur ou dans la niaiserie ? Comment, au royaume morcelé du moi-je, retrouver le sens et la force du nous ? C'est ce défi, peut-être le plus crucial de notre temps, que Régis Debray s'emploie à relever dans ce livre.
Lu par : Annie Séjourné
Durée : 9h.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23514
Résumé:La France a toujours vécu d'une tension entre l'esprit national et le génie des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne. Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. À la maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne. L'école, elle, au nom de l'universelle patrie des droits de l'homme, professait l'indifférence aux identités locales. Quant à l'église, la foi qu'elle enseignait contredisait celle de l'école comme celle de la maison. . En faisant revivre ces croyances désaccordées, Mona Ozouf retrouve des questions qui n'ont rien perdu de leur acuité. Pourquoi la France s'est-elle montrée aussi rétive à accepter une pluralité toujours ressentie comme une menace ? Faut-il nécessairement opposer un républicanisme passionnément attaché à l'universel et des particularismes invariablement jugés rétrogrades ? À quelles conditions combiner les attachements particuliers et l'exigence de l'universel ? En d'autres termes, comment vivre heureusement la «composition française» ?
Lu par : François de Courcy
Durée : 11h. 5min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22230
Résumé:" Nous sommes montés dans le train à grande vitesse de la modernité sans trop nous en apercevoir et, lorsque nous regardons par la fenêtre, le paysage défile si vite que nous n'arrivons plus ni à le lire ni à le retenir. J'ai l'impression que nous sommes devenus des spécialistes de l'oubli... " Vingt-sept ans après la publication du Village retrouvé (1979), l'ethnologue Pascal Dibie publie Le Village métamorphosé. C'est de nouveau de Chichery, en Bourgogne, où il réside depuis son enfance, qu'il tire des observations ayant valeur universelle. Un voyage hallucinant, profond, au cœur de notre rurbanité naissante. II nous invite à revisiter notre société qui vit une des plus grandes mutations de son histoire millénaire. S'intéressant à nos actes les plus modestes, à cette banalité qui inscrit les jours de nos vies dans le long calendrier de l'histoire, l'auteur décrit un quotidien où le monde des signes et des aménageurs de paysages est roi, où la voiture, la cybernétique et la consommation sont maîtresses de nos têtes, de nos temps et de notre économie, où la religion s'abstrait jusqu'à accepter le changement des rites funéraires et à nous laisser exclure nos morts, où l'agriculture se " scientifise " à outrance et nos paysages se patrimonialisent... Une antique société se meurt, l'égoïsme de chacun s'affirme et ce qui fut le paysan, l'homme en pays, devenu hautement technicien et déculturé, réussit à s'insérer dans la brume de la mondialisation qui le gagne et le dévore. Cette ethnologie déguisée en récit, où se croisent pensées brutes et carnets de terrain, portraits de maîtres et réflexions profondes, inscrit Le Village métamorphosé parmi les plus grands ouvrages de Terre Humaine.
Lu par : Jacqueline Itkiss
Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21917
Résumé:La gauche caviar ? Une accusée. Une fausse gauche qui dit ce qu'il faut faire et ne fait pas ce quelle dit. Une tribu tartuffe et désinvolte, ajoute-t-on, qui aime le peuple et qui se garde bien de partager son sort. Pourtant cette gauche taxée d'hypocrisie joue un rôle important dans l'Histoire. Un rôle positif ? Hier, oui. Aujourd'hui, beaucoup moins. Il y eut toujours dans le mouvement républicain et progressiste des " éléments bourgeois " qui ont adopté la cause des classes populaires. Ce petit groupe a souvent fait la différence. Dans ses rangs, on compte Voltaire, La Fayette, Victor Hugo ou Léon Blum, à l'étranger, Keynes ou Kennedy et, dans la France des années 2000, nombre d'intellectuels, de journalistes, de patrons ou de politiques. En 2006, qu'en est-il ? L'argent-roi qui domine depuis les années 1990 a entraîné dans les tourbillons de la mondialisation ces dissidents de la classe dirigeante qui se sont peu à peu coupés des réalités. Une superbourgeoisie s'est constituée en aristocratie de l'argent, réunissant les élites de droite et souvent de gauche, pendant que le reste de la population se repliait dans la condamnation d'une modernité toujours plus injuste. Et la gauche caviar a abandonné son rôle de charnière, de passeur, c'est-à-dire son rôle historique. A l'inverse des expériences du passé, elle a été incapable de réduire le chômage, de vaincre l'exclusion, d'assurer l'égalité des chances. Elle a oublié le peuple. Bobos de tous les pays, interrogez-vous !
Lu par : Chantal Dejoie
Durée : 5h. 25min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21787
Résumé:Dans un avion qui le ramène de La Réunion, Jospin confie ce qu'il pense réellement de Chirac. Rapporté, le propos suscite la stupeur de celui qui vient de le proférer : " C'était off. " Les qualificatifs désobligeants appartenaient à cette litanie de confidences que les journalistes écoutent mais ne doivent pas répéter. " Off " les guérillas entre ministres, Ferry contre Darcos, Mer contre Lambert. " Off " Michel Rocard, l'homme du " parler vrai " caché dans le jardin de l'Élysée. " Off " aussi les journalistes qui prêtent leur plume à l'un ou à l'autre et qui cornaquaient Noir ou Tapie. Au fil de sa carrière de journaliste politique à La Voix du Nord, La Croix, Le Monde et Le Nouvel Observateur, Daniel Carton a relevé nombre d'exemples de cette connivence intéressée qui voit le silence des uns payé par les services des autres : un logement, des voyages, des places à l'Opéra ou à la Comédie-Française... Cette complicité faite de bronzage en commun sous le commode prétexte d'"universités d'été ", voire plus si affinités, et d'une subtile pratique du tutoiement scelle le pacte qui unit " la France d'en haut ". Daniel Carton, pour sa part, a choisi de se situer délibérément du côté de cette " France d'en bas " sans cesse manipulée et qui n'a pas le droit de savoir ce qui se chuchote " off ". La politique comme on ne la raconte pas.
Lu par : Delphine Chartier
Durée : 2h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23462
Résumé:On a beaucoup dit que l'éducation donnée aux enfants du siècle dernier les a chargés d'un sentiment permanent de culpabilité aux conséquences désastreuses. On a dit aussi qu'il fallait éduquer chez l'enfant la capacité de prendre des responsabilités, tout en bannissant chez lui toute idée de faute. Mais aujourd'hui, où en sommes-nous de cette éducation qui semble avoir évacué la morale et les interdits ? Que disent parents, voire grands-parents, devant ce cadre nouveau ? À partir d'une longue expérience de thérapeute auprès des enfants, Nicole Fabre s'interroge : et si la moindre insistance mise aujourd'hui sur la culpabilité en faveur du sens de l'autonomie n'était pas une chance, une vraie possibilité pour éduquer nos enfants en faveur d'un nouveau sens moral, plus apte à favoriser leur liberté et leur épanouissement ?
Lu par : Sylvie Barghon
Durée : 3h. 49min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25473
Résumé:La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est obligatoire depuis 2004. Ce livre présente l'évolution historique des différentes GPEC ainsi que les fondements méthodologiques des pratiques. Il décrit les choix à envisager en matière d'outils, de nouvelles répartitions des rôles des acteurs ainsi que de la nécessaire évolution des règles de gestion (gestion des âges, développement durable, discrimination, fidélisation). Cette nouvelle édition mise à jour et enrichie dresse une synthèse des théories et des pratiques actualisées sur ce thème.
Lu par : Jacqueline Grau
Durée : 2h. 54min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24488
Résumé:Extrait de la couverture : "Dans les tribus nomades du Sahara, la femme Touarègue joue un rôle primordial dans la société. De toutes les femmes africaines c'est sans doute elle qui a le plus de liberté. Le dicton, 'c'est le ventre de la mère qui tient l'enfant' expliquerqit la filiation matrilinéaire et le pouvoir de la femme. Au fil d'une vie, dans un campement du Sahel nigérien, avec la naissance, l'enfance, le mariage, la maturité, la vieilesse, nous découvrons son inconstestable autorité. Elle est le pilier central qui soutient la tente. Elle est la tente elle-même puisque celle-ci lui appartient et que son époux n'en est que l'hôte. Jean Secchi et Maguy Vautier ne se prétendentni ethnoloogues, ni sociologues mais connaissant le terrain, ils se sont épris de ce peuple qui arrive à survivre dans un environnement difficle et envoûtant. C'est un hymne d'amour et de poésie pour un ethnie qui ne doit pas disparaître et dont la Femme est le symbole de cette espérance."
Livres pillés, lectures surveillées: les bibliothèques françaises sous l'Occupation
Poulain, Martine
Lu par : Roger Messié
Durée : 19h. 20min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23354
Résumé:On sait l'ampleur des pillages des collections, d'art en France par l'occupant nazi. Nul n'ignore plus l'existence des listes Otto - recensant les auteurs, juifs ou antinazis, qui devaient être à jamais bannis de tout catalogue - et que le syndicat des éditeurs français appliqua dès les premières heures de l'Occupation avec un zèle certain. Personne, avant Martine Poulain, ne s'était inquiété du devenir des bibliothèques dans la France de 1940 à 1944. Une France qui est à la fois celle de l'occupant nazi et celle du régime de Vichy. A la différence des archives des ministères (Guerre, Affaire, étrangères, Intérieur, justice) et des musées, peu de bibliothèques publiques sont l'objet du pillage par l'occupant, à l'exception des alsaciennes et des mosellanes, germanisées et propriétés du Reich. Le vol de masse, nazi mais aussi vichyste. frappe, dès juin 1940, les bibliothèques institutionnelles - juives, slaves, maçonnes - mais aussi privées, celles des premiers ennemis du Reich (les grandes familles juives, les Allemands exilés, les hommes politiques du Front populaire). Puis le pillage accompagne ordinairement les rafles. Plus de dix millions de livres prennent le chemin de l'Allemagne. Martine Poulain a constitué une première liste des personnes spoliées de leur bibliothèque - près de 1 700 noms. Le régime de Vichy, de son côté, surveille les livres, les bibliothèques et les lecteurs, sous la houlette d'une Bibliothèque nationale devenue le parangon de l'ordre nouveau, instrument de la collaboration d'Etat aux mains de Bernard Faÿ. Ce dernier mène une lutte obsessionnelle contre la franc maçonnerie sous couvert d'un " Musée des sociétés secrètes ".
Lu par : Gisèle Vincent
Durée : 1h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21701
Résumé:Dans deux minutes, l'antenne. Moment délicat où l'invité se décompose. Ses mains tremblent. Le faire rire. Où ai-je mis ma fiche ? Le distraire. Lui dire deux mots pour qu'il sente que j'ai compris ce qu'il vient défendre. Tenter une question comme on trempe un orteil dans la mer. Faire une gaffe, renverser mon verre, bafouiller, qu'il sache que c'est permis. Essais de voix. je mets mon casque. Mon casque c'est ma maison, mon cocon. J'écoute fort, à l'intérieur du son. J'entends les fêlures de sa voix, son souffle. Tout s'entend, la voix mouillée, la voix qui tremble, celle qui sourit, qui réclame. Les plaintes les plus lointaines sont inscrites dans la voix et les rires de l'enfance. Toutes ces voix qui s'envolent, invisibles et réelles. Est-ce bien raisonnable de déranger un satellite pour nos élucubrations ? Surtout ne jamais se poser cette question avant une émission.