Contenu

Sociologie de l'expérience

Résumé
L'éclatement actuel du champ des théories sociologiques ne renvoie pas seulement à l'histoire des idées ; il s'inscrit dans une mutation sociale profonde qui conduit à abandonner la représentation classique d'une société conçue comme un ordre, où l'on peut identifier l'action sociale aux " lois " du système. En fait, ce que l'on appelle " la société " n'est plus réductible à un système intégré, un mode de production et un Etat national. Dès lors, l'objet même de la sociologie change : elle doit décrire des expériences sociales, c'est-à-dire les conduites individuelles de chacun d'entre nous. Celles-ci combinent plusieurs rationalités et plusieurs logiques, elles se présentent comme la juxtaposition d'appartenances communautaires, des calculs du marché et des exigences d'une authenticité individuelle ; et le seul principe d'unité de l'expérience sociale est le travail sur lui-même que poursuit chacun de nous afin de se percevoir comme l'auteur de sa propre vie.

Pas disponible en CD.

Lu par : Louis Belon
Durée: 11h. 56min.
Édition: Paris, Seuil, 1994
Numéro du livre: 25288
ISBN: 9782020228695
Collection(s): La couleur des idées
CDU: 301

Documents similaires

Durée : 8h. 53min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 76009
Résumé:La création d’un État binational où Israéliens et Palestiniens seraient citoyens du même État a jadis été l’aspiration de nombreux intellectuels juifs critiques, de gauche comme de droite. Les prises de position en faveur du binationalisme, d’Ahad Haam dès la fin du xixe siècle à Léon Magnes en passant par Hannah Arendt et beaucoup d’autres, pour qui le désir de créer un État juif exclusif sur une terre peuplée en majorité par des Arabes entraînerait un conflit violent et insoluble, se sont révélées tout à fait exactes. Avec l’arrivée aux affaires de l’extrême droite en Israël, les massacres perpétrés par le Hamas et les bombardements de la bande de Gaza, la question d’un État binational est devenue une urgence pour toute la région. Lui tourner le dos n’y changera rien. Le binationalisme ne relève pas seulement du vœu pieux, mais aussi de la réalité présente : 7,5 millions d’Israéliens-juifs dominent, par une politique d’expulsion, de dépla­cement, de répression et d’enfermement, un peuple palestinien-arabe de 7,5 millions de personnes, dont une grande partie est privée de droits civiques et des libertés politiques élémentaires. Il est évident qu’une telle situation ne pourra pas durer éternellement.
Durée : 21h. 29min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36703
Résumé:Ce livre, en tout point exceptionnel, est le fruit de plusieurs années de travail dans le cadre d'un programme de recherche au CNRS. Il propose une approche résolument transdisciplinaire et comparative pour tenter de " penser " les processus de violence qui aboutissent aux massacres et aux génocides de l'époque moderne. Comment de tels crimes de masse sont-ils possibles ? Quelles manipulations du langage et des esprits interviennent pour préparer le " passage à l'acte ", notamment en élaborant, préalablement, un imaginaire et une justification ? Comment s'enclenche et s'affole la mécanique du meurtre ? L'auteur fonde principalement son enquête sur plusieurs exemples : la Shoah, les nettoyages ethniques de l'ex-Yougoslavie, le génocide des Tutsis au Rwanda et encore les génocides arménien et cambodgien. Par l'ampleur de la documentationutilisée, la richesse des références bibliographiques, l'exigence permanente de l'analyse, ce livre est à la fois vertigineux et sans équivalent. On ne s'était sans doute jamais approché d'aussi près de cette énigme insondable, de ce " trou noir " devant lequel vacille l'entendement humain.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 10h. 33min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 70141
Résumé:Le déboulonnage des statues au nom de la lutte contre le racisme déconcerte. La violence avec laquelle la détestation des hommes s’affiche au cœur du combat féministe interroge. Que s’est-il donc passé pour que les engagements émancipateurs d’autrefois, les luttes anticoloniales et féministes notamment, opèrent un tel repli sur soi ? Le phénomène d’« assignation identitaire » monte en puissance depuis une vingtaine d’années, au point d’impliquer la société tout entière. En témoignent l’évolution de la notion de genre et les métamorphoses de l’idée de race. Dans les deux cas, des instruments de pensée d’une formidable richesse – issus des œuvres de Sartre, Beauvoir, Lacan, Césaire, Said, Fanon, Foucault, Deleuze ou Derrida – ont été réinterprétés jusqu’à l’outrance afin de conforter les idéaux d’un nouveau conformisme dont on trouve la trace autant chez certains adeptes du transgenrisme queer que du côté des Indigènes de la République et autres mouvements immergés dans la quête d’une politique racisée. Mais parallèlement, la notion d’identité nationale a fait retour dans le discours des polémistes de l’extrême droite française, habités par la terreur du « grand remplacement » de soi par une altérité diabolisée : le migrant, le musulman, mai 68, etc. Ce discours valorise ce que les identitaires de l’autre bord récusent : l’identité blanche, masculine, virile, colonialiste, occidentale. Identité contre identité, donc. Un point commun entre toutes ces dérives : l’essentialisation de la différence et de l’universel. Élisabeth Roudinesco propose, en conclusion, quelques pistes pour échapper à cet enfer.
Lu par : Manon
Durée : 12h. 18min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 33519
Résumé:Lu par Manon Le neurologue fait le récit de sa vie : sa jeunesse obsédée par les motos, sa famille, ses premières expériences de jeune médecin, ses amours romantiques et intellectuelles, ses influences littéraires et scientifiques, son expérience d'auteur de best-sellers, etc. Il est décédé en 2015. ©Electre 2016
Lu par : Daniel Martin
Durée : 12h. 33min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 68226
Résumé:L'auteure explore les différentes façons qu'ont les relations amoureuses de prendre fin, d'avorter avant même de commencer ou de se dissoudre faute d'engagement durable ou réciproque. Elle montre que si l'enjeu de l'amour moderne a été celui du libre choix du partenaire, il s'agit désormais d'avoir la liberté de ne pas choisir ou de se dégager, l'incertitude marquant les relations affectives.
Lu par : Manon
Durée : 6h. 14min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 31256
Résumé:L'auteur propose une série de relectures du Coran et de la tradition afin de faire sortir l'islam et les musulmans de leurs frontières et de ce qu'il considère être une identité trop restreinte, de les inviter à rejoindre une certaine forme de modernité. Contre toutes les surenchères, il invite les citoyens musulmans à vivre sans restriction dans l'esprit du droit positif.
Durée : 11h. 20min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 75211
Résumé:A l'ère de l'intelligence artificielle, le philosophe questionne le rapport de l'humain aux machines. Il puise dans les récits de fiction des exemples de relations imaginées entre homme et machine par des écrivains pour mettre en lumière la portée philosophique, voire existentielle, des hypothèses suggérées par le biais de l'imaginaire.
Lu par : Jean-Luc Dupuis
Durée : 9h. 16min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69607
Résumé:Une enquête exclusive mondiale sur la résurgence de l'idéologie suprémaciste. " Ce livre décrit la résurgence de l'idéologie blanche, propulsée sur le devant de la scène internationale par ce qui se nomme l'Alt-Right. Le sujet est dur. Le sujet est fort. Ce livre est une enquête : comment saisir sur le vif cette idéologie en gestation, dans une suite de conversations avec ceux et celles qui pensent l'idéologie blanche. Je suis donc allé à la rencontre de protagonistes de l'Alt-Right, je leur ai parlé et je les ai écoutés. Mes interlocuteurs, qui tous - ; sauf un - ; sont des intellectuels, pas des militants qui brandissent des drapeaux dans les rues ou éructent sur le Web, ont été surpris de voir un philosophe, carnet en main, se comporter en investigative reporter. Certains d'entre eux voulurent m'engager dans un débat : je m'y suis refusé. Je ne prends pas parti : j'observe et je questionne. "
Durée : 12h. 23min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70055
Résumé:Cet ouvrage traite de la nécessité et de la difficulté, pour chacun, de donner un sens à sa vie dans une société quelquefois en mal de repères. Il dresse un tableau critique de l'histoire du concept d'identité et propose une théorie de la quête identitaire individuelle en phase avec l'actualité de la société moderne. Être sujet de son existence, dessiner le cours de sa vie, implique un travail complexe, éprouvant et risqué. En nous ouvrant les portes de la fabrique à s’inventer, ce livre donne à voir ce processus de construction où alternent passion créative et désarroi, implosions individuelles et explosions collectives. Jean-Claude Kaufmann examine cette nécessité pour l’individu moderne d’avoir une histoire propre et éclaire ce faisant une notion omniprésente et cependant extrêmement vague dans notre société : celle de l’identité. Pour le meilleur et pour le pire, nous sommes désormais entrés dans l’âge des identités. La théorie de la quête identitaire individuelle, en phase avec l’actualité de la société moderne, est posée ici.
Durée : 10h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 71897
Résumé:Les portraits d'officiers faisant partie des forces spéciales, dont la plus grande discrétion est essentielle à leur réussite, qui se livrent sur la réalité de leur métier, leurs motivations et leurs peurs. Si ces unités d'élite ont remporté des succès, le coût physique et psychique reste élevé. L'auteur aborde ainsi les questions du rapport à la mort et des conséquences sur la vie privée.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 16h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 76741
Résumé:Être journaliste, c’est dire la vérité. Avec Mon pays bien-aimé, Elena Kostioutchenko documente son pays, tel qu’il est vécu par celles et ceux qu’il efface systématiquement, par exemple les filles de la campagne recrutées comme travailleuses du sexe, les personnes queer des provinces éloignées, les patientes et les médecins d’une maternité ukrainienne – et les journalistes, dont elle fait partie. Cet ouvrage est le portrait singulier d’une nation, et celui d’une jeune femme qui refuse de garder le silence. En mars 2022, alors qu’elle est reporter pour Novaïa Gazeta, l’un des derniers journaux russes indépendants, Kostioutchenko se rend en Ukraine pour couvrir la guerre. Elle se donne pour mission d’informer les Russes sur les horreurs que Poutine commet en leur nom. Elle sait dès le début que si elle retourne dans son pays, elle risque d’être condamnée à quinze ans de prison, sinon pire. Portée par la conviction que la plus grande forme d’amour et de patriotisme est la critique, elle continue à écrire, nullement découragée, les yeux grand ouverts.
Lu par : Aziz Mouline
Durée : 1h. 43min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 73309
Résumé:Membres d'une association de lutte contre la corruption, les auteurs expliquent que, sans le savoir, les citoyens sont victimes de ce fléau car, contraints de payer toujours plus d'impôts, ils bénéficient de moins en moins de services publics. Ils examinent les effets sur l'économie, le vivre ensemble et la confiance en les élus et exposent les moyens d'instaurer une résistance citoyenne.