L'art du déséquilibre
Résumé
Le déséquilibriste (à ne pas confondre avec le déséquilibré ou l’équilibriste) est un artiste de la traversée des micro-désastres. Il parvient à transfigurer les bévues du maladroit ordinaire, ses chutes ridicules ou douloureuses, en embellies : œuvre d’art, œuvre de vie. Les figures ici évoquées sont des aventuriers et aventurières de l’instable. La puissance de dérangement qui émane de leurs œuvres apprivoise le provisoire, l’incertitude angoissante, l’absence de vérité. De Nietzsche à Kafka, Baptiste Morizot, Nastassja Martin ou Paul B. Preciado, de Louise Bourgeois à Miriam Cahn ou Laura Lamiel, ce livre explore la force vitale du déséquilibre, celle qui nourrit des créations et pensées divergentes où les anciennes bipartitions vacillent : masculin et féminin, humain et non-humain, vivant et non-vivant.
Lu par :
Elodie Marrel
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Mots-clés:
Littérature française
/
Essai
Durée:
3h. 41min.
Édition:
Paris, Minuit, 2025
Numéro du livre:
79140
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782707356086
Documents similaires
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 1h. 49min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 11171
Résumé:Petit essai où Pagnol nous démontre, par quelques exemples, que le rire est un phénomène très relatif (Le coup de pied aux fesses n'a pas fait rire le maire, encore moins le boucher qui l'a confondu avec Stromboli, son rival...)
Lu par : Michel Joyet
Durée : 1h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14390
Résumé:Philippe Dubath appartient à trois familles. La première, c'est la sienne qu'il aime inconditionnellement. La deuxième est, celle des clowns, c'est la profession de son épouse et des poètes qui lui ont donné le goût de l'innocence et des mots. La troisième est celle du ballon rond dont Zidane est aujourd'hui le principal ambassadeur ou plutôt le principal artiste. En effet, Zidane a élevé le football au niveau des Beaux-Arts. Des amours qu'il faut partager. Des vies qui se recoupent dans l'emploi du temps, qu'il faut marier avec les mots. Avec ce livre, Zidane et moi dont le sous-titre requiert une importance singulière: Lettre d'un footballeur à sa femme, l'auteur tisse un fil d'Ariane entre le devoir et le plaisir. Nonante minutes de lecture qui constituent le concentré de ses amours où les vies se confondent pour n'en former qu'une seule. Le but est atteint.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 10h. 12min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 29940
Résumé:À travers dix-huit chroniques - plus une nouvelle - que Julian Barnes nous entraîne à la rencontre de romanciers lui ayant fait connaître «ce lien profondément intime qui s'établit quand la voix d'un écrivain entre dans la tête d'un lecteur». On connaît son amour pour la France et on ne s'étonnera donc pas que près de la moitié d'entre eux soient français ou francophiles comme lui, par exemple Kipling ou Ford Madox Ford. Voici Mérimée, Chamfort, Félix Fénéon, évidemment Flaubert, plus Michel Houellebecq, au fil des pages où l'érudition laisse souvent la place à énormément d'humour - à quoi n'échappent pas non plus Orwell, Updike ou Hemingway. Au final, un éblouissant et décapant florilège.
Lu par : Simon Corthay
Durée : 2h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18712
Résumé:C'est autour d'un événement - la destruction de Port-Royal par Louis XIV - et d'une idée : retrouver dans les ruines de la société actuelle « les signes d'une vie heureuse, toujours possible », que l'auteur fait s'entrecroiser des portraits du XVIIe (saint François de Sales, Saint-Cyran, Pascal, Racine, etc.) et du XXe siècle (Dhôtel, un clochard, Genet, le grand-père de l'auteur, etc.). Leurs rencontres, leurs paroles, leurs visions tissent une tapisserie lumineuse, pleine d'espérance pour notre siècle en ruine.
Lu par : Nelly Reymond
Durée : 2h. 7min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13140
Résumé:L'obsession de Flaubert, les virulences de Rimbaud, de Léon Bloy, de Dada dénonçant la bêtise bourgeoise font partie de l'histoire littéraire et de celle des mentalités? Mais la connerie ? Le sujet reste bizarrement sous-exploité. Par une sorte de fausse pudeur, on le cantonne dans les départements périphériques et bas de l'esprit. Réfléchir sur la connerie, peut-être, mais à condition de mettre des gants et de s'essuyer les pieds en sortant. Pourtant la connerie est un sujet profond, multiforme et universel, indissociable de la condition tragique et dérisoire de l'espèce humaine. Il ne relève qu'accessoirement de la plaisanterie et de la polémique, que ce petit essai, du reste, ne cherche pas à éviter. Il y a ce qu'il faut de rire et de mauvaise foi dans ces pages pour dérouter les tâcherons du discours en trois points. Car, à l'encontre de ce qui st généralement admis, l'auteur soutient que la Raison n'est pas l'ennemie jusrée de la connerie, qu'il existe entre elles une connivence, que la Raison est conne, au moins dans un certain usage grossier de ses pouvoirs. Contrairement à la bêtise, cette marche loupée de l'intelligence, la connerie déborde notre pouvoir de lucidité. Monsieur Teste pouvait prétendre : la bêtise n'est pas mon fort ; il n'aurait pas pu en dire autant de la connerie.
Lu par : Gérard Pliquet
Durée : 49h. 41 (2cd)min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 76311
Résumé:Les articles de ce dictionnaire présentent des écrivains célèbres ou méconnus, d'Eschyle à Gabriel Garcia Marquez, des concepts, des oeuvres ainsi que des personnages de la littérature universelle avec un mélange d'érudition et d'humour. L'auteur y avoue ses réticences pour certains, ses engouements pour d'autres et rapporte nombre d'anecdotes de l'histoire littéraire.
Lu par : Manon
Durée : 3h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 30709
Résumé:Notre époque déserte les livres mais se prend de passion pour Montaigne. Jamais il n'a suscité un pareil flot d'ouvrages, des plus accessibles aux plus érudits, tous pénétrants, alertes, et même, certains estampillés à bon droit succès de librairie. Prudence, néanmoins. Cassandre malgré moi, me reprochant ce que je redoute, j'entends un chant du cygne dans cet enthousiasme. En classe, on n'enseigne presque plus les Essais. Le public célèbre-t-il ce qui va disparaître ? Montaigne incarne le pouvoir créateur du verbe auquel nous ne croyons plus, mais dont, souterraine, la nostalgie nous reste. Dans la serre où prolifèrent les chiffres que nous cultivons comme aucune civilisation avant nous, il nous manque un supplément d'âme. On le loge dans le désir sans bornes de biens superflus : illusion désormais évidente que dénonçait le petit châtelain chauve à la moustache fournie, presque toujours vêtu de noir et de blanc sous sa calotte, qui parlait comme il agissait, écrivait comme il parlait, et s'essayait à vivre selon la nature. Dire adieu à Montaigne serait troquer l'humanisme qui s'attache à son nom contre un futur strictement prosaïque, où l'humanité, enclose dans sa bulle étanche, se penserait maîtresse de l'univers, sans limites à sa toute-puissance. C'est ce qui se joue au-delà des Essais.
L'imposture ou La fausse monnaie: un essai de critique littéraire: les romans de Jacques Chessex
Racine, Charles-Edouard
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 3h. 7min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 8935
Résumé:
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 3h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 16027
Résumé:Présentation de l'éditeur : Toute sa vie, François Cheng a été habité par l'errance orientale de Victor Segalen, étrangement semblable à son propre périple occidental. C'est même par le cycle chinois de l'oeuvre de Segalen, lui aussi poète, romancier et critique d'art, que Cheng a d'abord visité de façon imaginaire une Chine qu'il avait quittée jeune. François Cheng dit ici l'intime proximité spirituelle qui le relie à Victor Segalen. Comme lui, la surface ne l'intéresse pas : il est allé voir " ailleurs " pour mieux voir au-dedans. Non pour se fuir mais pour se chercher. Les deux poètes " exotes ", selon l'expression de Victor Segalen, nous invitent à une trajectoire croisée qui voit la meilleure part des deux traditions s'amalgamer en un trésor unique, donnant naissance à une parole qui ouvre sur l'universel.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 4h. 59min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 17534
Résumé:"La lecture est un scandale pour les esprits pratiques." Charles Dantzig sait de quoi il parle. Plus d'une fois, dans sa jeunesse, il a dû subir les moqueries ou le dédain de ceux qui avaient des choses à faire autrement plus importantes et urgentes que de bouquiner. Egoïste est aussi le lecteur. "On ne lit pas pour le livre, on lit pour soi." Pour se comprendre, pour se tester, pour se comparer. Il n'est pas interdit d'avoir un peu d'ambition et de lire aussi pour comprendre le monde. Deux pages seulement pour affirmer "qu'on ne lit que par amour". Et de résumer ainsi son observation: "On commence par être amoureux des personnages; on le devient de l'auteur; on l'est enfin de la littérature." (Bernard Pivot, lejdd.fr)
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 1h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13849
Résumé:L'érudit et archéologue allemand Winckelmann, célèbre apôtre du néoclassicisme, fut poignardé à Trieste, le 8 juin 1768, dans son hôtel, alors qu'il se rendait de Vienne à Rome. Il avait eu l'imprudence de montrer à son voisin de chambre des monnaies d'or et d'argent que lui avait offertes l'impératrice Marie-Thérèse. Convaincu d'homicide par cupidité, l'assasin fut condamné à mort. La postérité entérina cette interprétation du crime. Dominique Fernandez a rouvert le dossier du procès : bien des détails lui ont semblé étranges. Et si un autre mobile avait poussé le meurtrier? Et si Winckelmann, derrière son personnage officiel de savant, cachait une personnalité autre, ambiguë et mystérieuse?
Lu par : Manon
Durée : 4h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 33529
Résumé:Lu par Manon Après son licenciement, l'ancienne directrice adjointe de L'Obs et de Marianne pointe les failles du système médiatique français, la décadence d'un métier et l'instauration d'une police intellectuelle. Elle dénonce la dislocation de la gauche française, appelle à une refonte du Parti socialiste et plaide pour une réelle liberté de la presse. Prix Renaudot essai 2016. ©Electre 2016