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Comme avant Galilée

Résumé
Il y a dans ce livre un personnage étrange. C'est le harponneur. Il ne fait que trois brèves apparitions. Mais ne serait-ce pas lui qui a dicté ces notes et ces lettres non envoyées ? Ne serait-ce pas au harponneur, à son revenant plutôt, que la narratrice adresse ses bouteilles à la mer ? Rappeler, évoquer, recréer la vie invisible au coeur du quotidien; lancer, au fil des jours, une flottille de papier afin de tromper la séparation; tel est le dessein de ce livre de bord aussi riche qu'un roman en émouvants personnages. "Comme avant Galilée", au temps où le harponneur hantait encore les océans, quand la terre était encore peuplée de mythologies, quand les dieux aimaient les mortels et les morts les vivants.
Lu par : Jean Frisch
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 11h. 53min.
Édition: Carouge-Genève, Zoé, 1993
Numéro du livre: 6751
ISBN: 9782881821844
CDU: 849.4

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Durée : 9h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Ce récit construit à la manière d’un journal de bord porte en lui une forte illusion de réalité. Au gré des expériences intimes de la narratrice, le texte joue avec les temps : le présent de l’écriture et le vécu immédiat, le passé des souvenirs obsédants ­– le père, l’amant grec tant aimé, la mère dont elle a cherché à s’éloigner à chaque relation amoureuse et puis, l’appréhension. D’une part celle de la mort qui s’approche, d’autre part d’un atelier d’écriture en prison que la narratrice accepte, non sans trac, de donner à des détenues. Le style souvent télégraphique renforce le sentiment d’écrit sur le vif, de spontanéité et de sincérité. C’est avec modernité et finesse d’observation que Catherine Safonoff s’empare du quotidien pour le transformer en matière écrite.
Lu par : Annick Portmann
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Résumé:En vingt-cinq brefs tableaux, une auteure parcourt sa vie, prenant pour repe`res ses propres livres. Elle re´crit son ve´cu, le change et le renouvelle, apporte aux heures sombres des touches claires. Elle joue. Une e´criture re´fle´chie, tendue, qui s’interroge sur les liens parentaux ou passionnels, faillibles, parfois douloureux. Reconnaissances est une reconnaissance de dette. Dette envers les lieux et les e^tres propices, envers la chance aux multiples visages, dette infinie envers le vivant.
Lu par : Marie Lourizi
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Lu par : André Cortessis
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Résumé:Accueillir, d’un regard, d’un sourire, n’est-il pas le début décisif de toute relation de soin? Médecin généraliste pendant près de quarante ans, François Pilet nous invite dans l’intimité de sa consultation et de ses visites à domicile. Récits drôles ou poignants et réflexions sur le sens du métier se répondent et s’entremêlent autour d’un fil rouge: comment offrir une présence de qualité, présence face à face ou côte à côte, une attention à l’autre telle qu’une vraie rencontre ait lieu et permette, dans la mesure du possible, de soulager la souffrance? Au-delà de la fabuleuse technologie que les progrès de la science nous offrent aujourd’hui, malgré elle parfois, une médecine de la personne reste possible et se révèle même plus indispensable que jamais. Dans une époque où la médecine de famille vit une crise de la relève inquiétante et à l’heure où un tiers des étudiants en médecine envisagent d’abandonner la profession au terme de leurs études, les questions de fond abordées par ce livre sont essentielles.
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Résumé:Nous sommes dans le hall d'un luxueux hôtel de Saint-Moritz. La narratrice parle de son désir et de son attente comme d'un incendie sur la neige. Ena Berstein, la femme aimée, est une déesse inaccessible, dont la vision lointaine sèche la bouche et détruit le coeur. Dans sa postface, Alexis Schwarzenbach nous raconte comment il a retrouvé le manuscrit aux archives de Berne ; un vrai travail d'archéologue pour reconstituer un texte oublié et jamais répertorié. Voir une femme remplit aussi, du point de vue de son contenu, un espace que l'on croyait vide. Annemarie Schwarzenbach avait écrit à un proche, à 20 ans, qu'elle ne pouvait "aimer que des femmes avec une passion véritable". Or, avec la découverte de Voir une femme, il apparaît clair qu'Annemarie Schwarzenbach, à 21 ans déjà, avait écrit un texte de "coming out" soigneusement et sauvagement construit, où rien n'était dissimulé.
Durée : 14h. 3min.
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Résumé:« J'ai dû en franchir des barrières, des murs, des frontières, des pays, des préjugés et les aspects plus ou moins avoués du machisme. » Reporter, écrivaine et photographe, Laurence Deonna s'inscrit dans la lignée des grandes voyageuses : Isabelle Eberhardt, Ella Maillart, Anne-Marie Schwarzenbach. Née en 1937, elle leur succède. Autre temps. Autre parcours de vie. Un point commun : l'aventure. Vient s'y ajouter la franchise qui est le luxe de sa génération : une femme qui peut tout dire, ou presque, et même s'étendre sur ses amours-qui-ne-durent-pas-toujours. Son irrésistible sens de l'humour, joint à une volonté inoxydable, lui ont permis de survivre tant aux tragédies familiales, qu'à celles, parfois insoutenables, du terrain du reportage. Son éditrice l'a définie ainsi : « Ce n'est pas qu'une journaliste, c'est une créatrice. » Un fil rouge tisse ces Mémoires empreintes à la fois de légèreté et de gravité : le pacifisme, l'empathie et la compassion, particulièrement envers les femmes. Vétérane des années 60, Laurence Deonna a parcouru en solitaire des pays devenus depuis périlleux. Elle a connu des situations cocasses, comme de réussir à émouvoir le Conseil des Ministres du Yémen, en leur chantant « Les Feuilles Mortes » de Prévert et Kosma. Des situations hasardeuses, comme d'être la seule, en 1984, à pénétrer dans la redoutable prison politique d'Evine, à Téhéran. Elle s'est trouvée face à de cruels chefs d'Etat, comme Idi Amin Dada et Saddam Hussein, ou d'autres encore de la même veine sanglante. « Les êtres lumineux étaient souvent des sans-grades, eux restent dans mon cœur », dit-elle.