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Reconnaissances

Résumé
En vingt-cinq brefs tableaux, une auteure parcourt sa vie, prenant pour repe`res ses propres livres. Elle re´crit son ve´cu, le change et le renouvelle, apporte aux heures sombres des touches claires. Elle joue. Une e´criture re´fle´chie, tendue, qui s’interroge sur les liens parentaux ou passionnels, faillibles, parfois douloureux. Reconnaissances est une reconnaissance de dette. Dette envers les lieux et les e^tres propices, envers la chance aux multiples visages, dette infinie envers le vivant.
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 2h. 47min.
Édition: Genève, Ed. Zoé, 2021
Numéro du livre: 70704
ISBN: 9782889279326

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Durée : 6h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14729
Résumé:Une vieille femme perd la mémoire, perte qui incite sa fille unique à reconstituer le passé comme elle peut. Au travers de bribes de souvenirs et d'incidents quotidiens, la narratrice cherche à gagner l'affection de sa mère. A l'opposé du récit de deuil qui honore un parent défunt, Autour de ma mère est un carnet de bord tenu à chaud pendant trois ans, un journal poétique parfois noir souvent cocasse, écrit contre le regret, l'amertume et la mort. Quête d'amour filial qui se conjugue avec la tentative tragi-comique mais passionnée de retrouver un amant fugitif. Quel amour l'emportera, celui pour la mère ou celui pour l'amant? A ce dilemme, la narratrice donne une réponse singulière.
Durée : 9h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34899
Résumé:Ce récit construit à la manière d’un journal de bord porte en lui une forte illusion de réalité. Au gré des expériences intimes de la narratrice, le texte joue avec les temps : le présent de l’écriture et le vécu immédiat, le passé des souvenirs obsédants ­– le père, l’amant grec tant aimé, la mère dont elle a cherché à s’éloigner à chaque relation amoureuse et puis, l’appréhension. D’une part celle de la mort qui s’approche, d’autre part d’un atelier d’écriture en prison que la narratrice accepte, non sans trac, de donner à des détenues. Le style souvent télégraphique renforce le sentiment d’écrit sur le vif, de spontanéité et de sincérité. C’est avec modernité et finesse d’observation que Catherine Safonoff s’empare du quotidien pour le transformer en matière écrite.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19067
Résumé:Une femme s'éprend de son thérapeute, le Docteur Ursus. Une situation qui, d'emblée, empêche l'expression simple des sentiments et des désirs. Aussi bien est-ce, pour cette femme, l'occasion idéale d'aimer. Dans ce cadre protégé, surveillé, rien de malheureux ne peut lui arriver. Enchantée au sens fort du terme, la patiente écrit. Dérivé en récit, l'amour imaginaire se trouve ainsi conforté, amplifié.Tout de cet homme plaît à la narratrice, son regard, sa voix, ses vêtements, sa bienveillante et imparable logique. Elle l'écoute, le dévore des yeux, le respire. Il suffit, ici, que la bonne distance soit observée et l'amour impossible ira à l'infini...
Lu par : Jean Frisch
Durée : 11h. 53min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 6751
Résumé:Il y a dans ce livre un personnage étrange. C'est le harponneur. Il ne fait que trois brèves apparitions. Mais ne serait-ce pas lui qui a dicté ces notes et ces lettres non envoyées ? Ne serait-ce pas au harponneur, à son revenant plutôt, que la narratrice adresse ses bouteilles à la mer ? Rappeler, évoquer, recréer la vie invisible au coeur du quotidien; lancer, au fil des jours, une flottille de papier afin de tromper la séparation; tel est le dessein de ce livre de bord aussi riche qu'un roman en émouvants personnages. "Comme avant Galilée", au temps où le harponneur hantait encore les océans, quand la terre était encore peuplée de mythologies, quand les dieux aimaient les mortels et les morts les vivants.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Madiana Roy
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Au fil du temps des saisons et des jours Rochat nous embobine de mots qui sentent l'herbe fraîche ou les foins, mots qui ont la saveur d'un fendant frais. Ces textes d'un ton chantant évoquent le vent, la neige, les bêtes et les gens, ceux d'en-haut comme d'en-bas et des femmes et du désir né de leur invocation mythique ou fantasmée. " Le paysage je me disais en me couvrant pour la nuit, le paysage est comme un bon lit dans lequel on se couche sur un matelas de calcaire et des draps en herbe des pâturages, nous qui avons eu la chance de parcourir le paysage des millions de fois en tracteur maintenant que les chevaux ne font plus que nous regarder. "
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Résumé:Jacques Chessex (1934 - 2009) est l’auteur d’une œuvre considérable. Romancier à succès, Prix Goncourt (L’Ogre, 1973), Prix Goncourt de la poésie (Allegria, 2004), Grand prix Jean-Giono (Le Vampire de Ropraz, 2007), il était autant un poète délicat qu’un nouvelliste subtil, un pamphlétaire redoutable qu’un épistolier savoureux. Entre mars 2000 et août 2001, il fut chaque quinzaine chroniqueur pour le newsmagazine de Suisse romande L’Hebdo. Au final, une trentaine de textes personnels, nés du mariage entre l’air du temps et l’intemporalité. D’une vivacité et d’une élégance d’écriture rares, ces chroniques, jamais encore rassemblées pour publication, évoquent son amour de la peinture, du jazz, de la littérature, du cinéma et quelques amitiés fortes. Parce qu’une chronique, «C’est justement le lieu où l’on dit «je» dans le temps qui passe».
Lu par : Jean Frey
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Cet ouvrage a été publié en 1926 avant d'être repris dans les oeuvres complètes éditées par les Trois collines... il est considéré comme le texte fondateur de la littérature de ce pays...
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:En 1994, les Presses universitaires de Princeton publient un ouvrage intitulé Geneva, Zurich, Basel : History, Culture & National Identity. On demande à Nicolas Bouvier de s'occuper du chapitre sur Genève ; il écrit dix pages dans lesquelles il aborde avec lucidité et non sans humour ce qui a fait la spécificité de la ville, tout comme les grands noms qui ont marqué son histoire. En commençant par la guerre des Gaules, il fait la part belle à tous les "grands thèmes genevois" : rigueur du protestantisme calviniste, banques, pédagogie, botanique, humanitaire... On y découvre le double visage d'une République qui, au fil des siècles, a tantôt recueilli quelques-unes des plus grandes personnalités étrangères, tantôt rejeté ses plus illustres penseurs ; une République qui, parce qu'elle a toujours été prise dans l'étau de puissances adverses et parfois hostiles, a su se façonner une identité propre ; et où les sciences ont pu trouver un terrain de développement favorable alors même que les arts sont souvent restés en rade. Sans complaisance mais avec une évidente affection pour sa ville natal
Lu par : Michel Bühler
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Un politicien bien ancré à droite me disait l’autre jour, entre condescendance et ironie: «Toi dont les convictions n’ont pas changé depuis notre jeunesse, tu n’en as pas marre d’être éternellement dans le camp des perdants? N’as-tu pas le sentiment de t’être trompé toute ta vie? » Sur le moment, je n’ai pas su quoi rétorquer. À la réflexion, voici ce que j’aurais dû répondre: «La première fois que j’ai manifesté, c’était pour marquer mon opposition à l’intervention américaine au Viêtnam. Tu nous traitais de gauchistes, d’ennemis de l’Occident et de la démocratie. Oserais-tu maintenant soutenir que cette guerre n’était pas une saloperie, inutile et cruelle? Entre nous: j’avais raison. Je me souviens d’un samedi à Kaiseraugst, là où tu voulais implanter une centrale nucléaire, indispensable au pays! Nous étions des milliers à dire non. Tu nous accusais de vouloir mettre à bas l’économie, nous étions de mauvais Suisses, des traîtres à la Patrie! Kaiseraugst ne s’est pas construite. Pourtant le pays n’est pas ruiné. J’avais raison. J’ai témoigné plus tard au procès d’un objecteur de conscience. Pour toi, ces idéalistes préparaient le lit des hordes barbares venues de l’Est, et s’apprêtaient à livrer nos femmes aux violeurs de toutes sortes. Maintenant, l’objection de conscience est admise, les convictions différentes respectées. Désolé mais, là aussi, j’avais raison… …La dernière fois que j’ai rejoint des protestataires, c’était pour suivre un cours de fauchage, pour être prêt au cas où Monsanto et toi-même parveniez à imposer les OGM dans nos champs. Il est un peu tôt pour juger, mais je crois hélas que le temps dira que j’ai eu raison. Cela dit, mon vieux, si tu as besoin de conseils, n’hésite pas à me rappeler!» Michel Bühler
Lu par : Michèle Quellet
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Résumé:"Je décris dans cet essai sur les îles et les villes un projet de système politique issu de mes réflexions monomaniaques concernant la vie en société dans un Etat idéal – à tous les niveaux – que je refaçonne sans cesse. Convaincu que certaines idées peuvent être réalisées, je tiens à les éclaircir pour mieux les communiquer. Pour mieux m’en désapproprier. D’ailleurs, rien ne me fait plus plaisir de constater, parfois, que certaines de ces propositions que je croyais originales se concrétisent déjà dans l’actualité – ou l’ont été dans le passé. Alors, je me sens comme l’inventeur en spéléologie qui découvre une grotte préhistorique ; il n’a rien créé, il a trouvé. En fait, on n’invente jamais rien à partir de rien ; on déterre quelque chose qui existait sans qu’on le sache, que ce soit par ignorance personnelle ou générale. Puis on pousse plus loin la trouvaille pour voir où cela conduit. Hasard et nécessité dans l’univers en expansion. Bref, comprendre ou inventer (après avoir beaucoup tâtonné) c’est du pareil au même. Eurêka ! Tout en m’efforçant d’élaborer une pensée cohérente, je raconte par-ci par-là certains épisodes de mon parcours qui ont accompagné ces cogitations. Pour faire image par du vécu, car l’image fixe l’idée. Y a photos." (Michel Bory)