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Immortel Wüthrich: roman

Résumé
Écrit au scalpel, dans une langue et un rythme remarquablement restitués en français par François Conod, le récit est à première vue une charge des milieux hospitaliers. On se délecte de la sottise attentive des assistants, de cette galerie de personnages que brosse Vogt, mêlant patients et soignants dans une impitoyable comédie humaine, le tout électrisé par un humour féroce. Vogt possédait, si l'on peut dire, le sens du détail qui tue, né d'une observation scrupuleuse et sans doute désespérée de l'espèce humaine : chaque individu est un sujet passant au billard de la table d'opération littéraire...
Durée: 3h. 21min.
Édition: Yvonand, B. Campiche, 2010
Numéro du livre: 18651
ISBN: 9782882412782
Collection(s): CamPoche

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Lu par : André Visinand
Durée : 3h. 11min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 8257
Résumé:Le récit de Johannes Lips, l'homme aux oiseaux qui erre en ville de Berne en observant ses congénères autant que les volatiles en tous genres qui coexistent avec eux dans "la ville aux palais fédéraux", vous emmène dans une logique plus cohérente que celle des gens dits normaux, vous entraîne, dans cette logique en dérapage, en une spirale semblable à celle de la tour de la cathédrale de Berne, et vous précipite dans un tourbillon d'interrogations sur vos plus chères certitudes quant à la vie en général, à la vie en société, à votre vie en particulier. Walter Vogt déploie une vision incroyablement décapante de notre réalité quotidienne, celle qu'on ne voit plus par habitude... Cet "Oiseau sur la table" ne se laisse pas oublier après qu'on est arrivé à la fin où l'auteur s'explique, où le traducteur François Conod s'explique lui aussi, ces deux postfaces ajoutant encore au plaisir inquiet soulevé par le récit, poussant le lecteur, comme le pigeon bernois, à se remettre à picorer ici et là des passages du texte pour ne pas quitter trop tôt l'univers ironique et tendrement féroce de Walter Vogt. (Jacques Poget, L'Illustré)
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 6h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67893
Résumé:(…) Vogt brille dans ce roman avec une ironie à la portée directe, une plaisanterie frappante, souvent avec des sarcasmes. Ses descriptions, par exemple, de la mentalité des fonctionnaires se lisent comme une analyse généralement agrémentée d’humour. Une autre qualité remarquable, attestée par les ouvrages antérieurs de Vogt, mais dont on constate ici un aspect particulier, est sa tactique du retardement, si l’interlocuteur ne veut pas faire des déclarations importantes. (…) un livre réussi, une histoire criminelle qui n’est pas seulement divertissante, mais qui est un fantasme du quotidien schizophrène.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 3h. 13min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 17175
Résumé:Sous-titré Histoires vraisemblables et invraisemblables, le livre contient une quinzaine de récits de longueur fort variable. On y décèle déjà quelques thèmes de Vogt: caricature de la médecine (le professeur Wüthrich, héros du premier roman qui rendra l'auteur célèbre en Suisse alémanique, y fait une apparition); anticléricalisme; dérision, critique sociale... et cet humour grinçant qui deviendra la signature de Vogt.
Durée : 6h. 39min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13413
Résumé:LA DEDICACE DE L'AUTEUR : Je suis mort. Je suis mort et c'est bien dommage. C'est dommage parce que, si je n'étais pas mort, je pourrais voir qu'on commence à traduire mes livres en français. Moi, n'est-ce pas, je suis Bernois ; alors j'écris en allemand, forcément. Je suis mort et c'est dommage, parce que si j'étais vivant, je pourrais constater que le monde est toujours aussi impitoyable, dérisoire, effrayant, drôle, pathétique, que je le décris dans mes livres. Si j'étais vivant, je pourrais constater que tout se passe comme je l'ai prévu en 1979 : le capitalisme est toujours plus sauvage, la nature toujours plus bafouée. L'homme reste capable de tout et de son contraire pour un petit profit à court terme. La cruauté de l' 'homo' qui se dit 'sapiens' n'a d'égale que sa bêtise. Heureusement, il y avait quelques fous, dont moi. Quelques fous qui avaient raison avant les autres. Quelques fous qui, plutôt que de hurler de peur ou de douleur, avaient pris le parti de rire. Voilà. Je suis mort et c'est tant mieux. Je suis mort de rire.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 2h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20978
Résumé:Pour moi, Hôtel Venus reste l'acte littéraire tel que je l'avais imaginé dans l'absolu de l'enfance. Je m'étais fait une raison : c'était un rêve. Et puis, une fois, j'ai pu réaliser ce rêve. Après lui, j'avais pensé arrêter d écrire, sachant que je ne ferais jamais mieux. Il a fallu plusieurs années et l'insistance d'un éditeur clairvoyant pour que je me lance dans autre chose. J'ai alors commencé à écrire des romans. Je crois que sans l'expérience d'Hôtel Venus, sans mes amis yorubas qui ont en quelque sorte forcé mes résistances, je n'aurais jamais pu continuer à écrire - à l'époque, cela m'était d'ailleurs égal. Mais lorsque j'ai repris la plume (accompagnée entre temps par un ordinateur), les pulsations des rythmes cubains étaient là, présentes. Elles m'accompagnent aujourd'hui encore, et j'essaie de m'en souvenir au moment où il faut donner du « punch » à un texte. Anne Cuneo
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 8h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17790
Résumé:On pourrait définir le thème du livre comme un double mouvement de désarroi, de dispersion, de vertige et, inversement, de prise de conscience et maîtrise de soi. La contradiction ou, pour mieux dire, le déchirement, est au coeur de ce beau récit intense, dramatique et fervent, à la fois tourné vers un passé qu'il tente de ressusciter avec des joies et des plaies, ses découvertes, et vers un présent, non pas apaisé, mais réconcilié... (Georges Anex, Journal de Genève)
Lu par : Denise von Arx
Durée : 6h. 9min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 15036
Résumé:Quatrième de couv. : Si Lausanne ne fut jamais vraiment un haut lieu de littérature, la capitale vaudoise n'en a pas moins été, du Moyen Age à nos jours, le cadre d'une activité constante de l'édition et de la vie littéraire, avec des échappées sur l'Europe entière. Qualifiée de "petite Athènes du nord" au temps de Voltaire, notre ville vit naître au début du XXe siècle, avec C.F. Ramuz et les Cahiers vaudois, une littérature romande à part entière marquée par la triple influence de la Réforme, du romantisme allemand et du goût français. Les grandes aventures de La Guilde du Livre et de Rencontre, avant l'essor impressionnant de l'édition romande dans les années soixante, ont permis à plusieurs générations d'écrivains de s'exprimer et de trouver un public. Après une évocation de Lausanne à travers ce que les écrivains en ont écrit, un portrait caustique de l'âme romande, un bref apreçu de chaque époque et un hommage aux artisans et passeurs du livre, ces Impressions d'un lecteur à Lausanne invitent à la découverte plus détaillée des oeuvres contemporaines foisonnant à l'enseigne de la "seconde jeunesse" annoncée.
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 3h. 26min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19282
Résumé:Par ma fenêtre, le vert profond du pré ; plus loin un enchevêtrement gris de troncs et de branchages. Le ciel est plombé. Par une feuille encore, dans le bosquet qui sépare ma maison du vaste plateau des Granges. La radio, tout à l'heure, annonçait de possible chutes de neige jusqu'à mille mètre d'altitude. Tout pourrait être à nouveau blanc, demain matin. Je sais qu'en bas, en Plaine, du côté d'Yverdon ou de Lausanne, les pommiers et les cerisiers sont déjà couverts de fleurs, la sève impérieuse charrie ses flots, riches de sucre, entre bois et écorce. Les champs de colza étalent leur jaune pétant à côté des pousses de blé tendre, les marroniers et les tilleurs défroissent leur feuillage pour l'offrir à la caresse du soleil. En bas, la chaleur, les parfums entêtants, la joie du renouveau, l'herbe grasse.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18550
Résumé:... Cela commençait par l'art pauvre d'apprêter des oeufs pour éloigner le loup, autrement dit la faim, qui appuie toujours sa truffe de l'autre côté de la porte. Pour les oeufs brouillés, la cuisson prendra peut-être une demi-heure. Il est impossible de l'accélérer. Pour les Eggs in Hell: Nous cassions dedans des oeufs, coupions le courant et attendions qu'ils eussent l'air cuit. M. F. K. Fisher rapportait les propos d'un certain vicomte de Mauduit: Manger est un art qui mérite de ?gurer au même rang que les autres méthodes que choisit l'homme a?n d'échapper à la réalité. Puis d'un personnage de Tolstoï, dans Guerre et Paix: Laisse-moi reposer sur le sol comme une pierre, ô mon Dieu, et me relever comme un pain tout frais. Les pages sur le pain en train de cuire embaumaient, vous laissaient comblés, en paix, et plus vides de mauvaises pensées qu'après n'importe quel traitement de chiropraxie. Préparer un poulet à la mode de Beaune revenait à proposer: Veux-tu qu'on s'aime?
Durée : 5h. 56min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 18349
Résumé:Un jour, dans un magasin où j'essayais des vêtements en bavardant avec une amie, j'ai été abordée par une jeune femme inconnue. À brûle-pourpoint, elle m'a demandé quel était mon métier. Puis, comme je lui répondais, un peu étonnée, que j'enseignais la littérature française, elle a voulu savoir si je connaissais des écrivains. Elle nous a expliqué qu'elle avait quelque chose à raconter, quelque chose qui pourrait intéresser un écrivain. Ce genre de situation arrive plus souvent qu'on ne croit. Les gens ont tendance à penser, assez généralement, que leur vie est un roman... D'habitude, je m'enfuis aussi poliment que possible. Là, non. Tout de suite il m'a semblé que le devais écouter cette jeune femme brune qui me parlait déjà comme si on se connaissait depuis longtemps. Elle m'a dit qu'elle s'appelait Marie-Rose. Je lui ai donné mon adresse. Quelques jours plus tard, on s'est donné rendez-vous dans un salon de thé. Je me rappelle que c'était l'hiver et qu'il y avait un vent terrible. J'étais fatiguée, un peu malade. Je marchais dans la rue en pestant, en me demandant pourquoi je perdais ainsi mon temps.
Lu par : Collectif BSR
Durée : 5h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17515
Résumé:La pêche, un art de l'impatience ? Pour la plupart, la pêche rime avec patience, passivité, ennui. C'est l'éternelle caricature du pêcheur en papi affalé devant sa canne, les yeux rivés à son flotteur qui ne coule jamais. Or, à lire les récits ou regarder les photos de Jacques-Etienne Bovard, qui rôde depuis son enfance le long des rivières et des lacs, on verra que la pêche peut se décliner en inventaire émotionnel contrasté et intense : le temps devient affût passionné, au seuil d'un autre monde, où se confondent la mémoire et le rêve. La rivière se livre, ou ne se livre pas, telle une femme irrésistible et insaisissable. Quel ennui ? Quelle patience ? Le pêcheur rôde, ruse, rêve, délire, jubile, explose - de joie, de fureur.
Durée : 6h. 56min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 75660
Résumé:Le temps d’un récit, Daniel Abimi s’est mis dans la peau de Laurent, dit le Baron. Connu pour être l’ancien patron du Johnnie’s, temple de la vie nocturne lausannoise des années 1970 et 1980, où se mélangeaient les faunes de la nuit. Dans sa boîte, on croisait truands milanais, travestis parisiens, étudiants aux goûts incertains. Derniers dandys du siècle. Tous vivaient sans le savoir la ?n d’un monde, dans une débauche souvent élégante, parfois extrême. Ce récit retrace l’itinéraire d’un enfant gâté qui s’est brûlé à la lumière des stroboscopes avant de connaître la chute des oiseaux de nuit. Un livre de vie, mensonges et mort. Un livre de jouissance…