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Le ring: roman

Résumé
«En l'espace de quelques minutes Louise venait de lui annoncer des faits nouveaux pour lui et fort désagréables», ainsi commence Le Ring, semblant promettre une cascade d'événements qui entraîneront la lecture. C'est le cas dans les toutes premières pages: Quentin, ayant découvert sa maîtresse sur le point de partir avec son frère (à lui) en Amérique et de l'y épouser, part lui-même pour Tahès, «au hasard», répondant à une obscure offre d'emploi. Mais, passés la déclaration ultrarapide de la rupture et le coup de tête qui propulse le héros dans le tiers monde (au sens physique et métaphysique du terme), le roman aussitôt s'englue dans une sorte d'attente, ou de vide, de permanente béance qu'un style sobre et sans faille excelle à représenter.
Durée: 3h. 31min.
Édition: Orbe, B. Campiche, 2005
Numéro du livre: 13913
ISBN: 9782882411501
Collection(s): CamPoche

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Durée:5h. 21min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15047
Résumé: …Commencé par une rêverie «à partir de rien», ce roman vaut par son art subtil de la narration, ses bribes de phrases ou ses images qui reviennent, à chaque fois semblables et à chaque fois différentes, comme si une histoire ne pouvait jamais se raconter d'un seul point de vue, forcément réducteur, mais qu'elle devait rester ouverte à tous les possibles. En témoigne le projet final formé par Julio, le petit Français, de retrouver Maria et de «reconstruire ensemble nos histoires incomplètes... cependant qu'au-dehors une averse grise battra les vitres et que sur le dallage inégal de la terrasse le vent troublera dans les flaques le reflet des balustres». (Isabelle Martin / Le Temps)
Lu par:Danielle Crot
Durée:3h. 21min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13938
Résumé: La romancière suisse Elisabeth Horem a rejoint son mari diplomate en poste à Bagdad. Avec une douceur implacable, elle décrit dans Shrapnels l'existence quasi cloîtrée qu'elle y mène depuis une année, sous la menace quotidienne des attentats. Une année d'existence à Bagdad. Une année d'observation, de vie malgré tout, malgré la violence, malgré la peur. Une vie faite de choses minuscules, d'espoirs, de découragements et des saisons qui passent... Elisabeth Horem n'a pas écrit un reportage. Il ne s'agit pas non plus d'un journal, mais de la transcription de ce qu'elle a vu et entendu, de ce qu'elle a pu ressentir.
Durée:2h. 1min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20978
Résumé: Pour moi, Hôtel Venus reste l'acte littéraire tel que je l'avais imaginé dans l'absolu de l'enfance. Je m'étais fait une raison : c'était un rêve. Et puis, une fois, j'ai pu réaliser ce rêve. Après lui, j'avais pensé arrêter d écrire, sachant que je ne ferais jamais mieux. Il a fallu plusieurs années et l'insistance d'un éditeur clairvoyant pour que je me lance dans autre chose. J'ai alors commencé à écrire des romans. Je crois que sans l'expérience d'Hôtel Venus, sans mes amis yorubas qui ont en quelque sorte forcé mes résistances, je n'aurais jamais pu continuer à écrire - à l'époque, cela m'était d'ailleurs égal. Mais lorsque j'ai repris la plume (accompagnée entre temps par un ordinateur), les pulsations des rythmes cubains étaient là, présentes. Elles m'accompagnent aujourd'hui encore, et j'essaie de m'en souvenir au moment où il faut donner du « punch » à un texte. Anne Cuneo
Durée:6h. 56min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:75660
Résumé: Le temps d’un récit, Daniel Abimi s’est mis dans la peau de Laurent, dit le Baron. Connu pour être l’ancien patron du Johnnie’s, temple de la vie nocturne lausannoise des années 1970 et 1980, où se mélangeaient les faunes de la nuit. Dans sa boîte, on croisait truands milanais, travestis parisiens, étudiants aux goûts incertains. Derniers dandys du siècle. Tous vivaient sans le savoir la ?n d’un monde, dans une débauche souvent élégante, parfois extrême. Ce récit retrace l’itinéraire d’un enfant gâté qui s’est brûlé à la lumière des stroboscopes avant de connaître la chute des oiseaux de nuit. Un livre de vie, mensonges et mort. Un livre de jouissance…
Durée:6h. 9min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:15036
Résumé: Quatrième de couv. : Si Lausanne ne fut jamais vraiment un haut lieu de littérature, la capitale vaudoise n'en a pas moins été, du Moyen Age à nos jours, le cadre d'une activité constante de l'édition et de la vie littéraire, avec des échappées sur l'Europe entière. Qualifiée de "petite Athènes du nord" au temps de Voltaire, notre ville vit naître au début du XXe siècle, avec C.F. Ramuz et les Cahiers vaudois, une littérature romande à part entière marquée par la triple influence de la Réforme, du romantisme allemand et du goût français. Les grandes aventures de La Guilde du Livre et de Rencontre, avant l'essor impressionnant de l'édition romande dans les années soixante, ont permis à plusieurs générations d'écrivains de s'exprimer et de trouver un public. Après une évocation de Lausanne à travers ce que les écrivains en ont écrit, un portrait caustique de l'âme romande, un bref apreçu de chaque époque et un hommage aux artisans et passeurs du livre, ces Impressions d'un lecteur à Lausanne invitent à la découverte plus détaillée des oeuvres contemporaines foisonnant à l'enseigne de la "seconde jeunesse" annoncée.
Durée:8h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17790
Résumé: On pourrait définir le thème du livre comme un double mouvement de désarroi, de dispersion, de vertige et, inversement, de prise de conscience et maîtrise de soi. La contradiction ou, pour mieux dire, le déchirement, est au coeur de ce beau récit intense, dramatique et fervent, à la fois tourné vers un passé qu'il tente de ressusciter avec des joies et des plaies, ses découvertes, et vers un présent, non pas apaisé, mais réconcilié... (Georges Anex, Journal de Genève)
Lu par:Keren Rouche
Durée:4h. 52min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33950
Résumé: Ce livre a la grandeur, la pureté rusée de la passion. De la première à la dernière ligne sourd un cri toujours prêt à jaillir mais qui a la force et le courage de se mesurer. Ce long chuchotement, ce sanglot qui ne vient pas, cette confession tout intérieure d'une adolescente du siècle ont le pouvoir d'une incantation. J'ai admiré non seulement la spontanéité tendrement violente, mais aussi la technique d'écriture d'Anne-Lise Grobéty, ce monologue infini, feutré, qui n'ennuie jamais, qui est très conscient malgré le délire, sarcastique même. Ce roman qui semble tissé d'une phrase unique, sans arrêts visibles, mais ondulante, avec ici et là le blanc de la respiration suspendue, qui reprend, s'obstine, tranquille, inlassable, c'est le mouvement de la vague si difficile à saisir. Je l'entends battre le sable, détruite et renaissante, continuellement. Les scènes qui ne se terminent pas, qui reviennent, recouvertes à leur tour par d'autres, ce rythme ressassant, c'est le rythme même de l'amour. Et toujours jusqu'à la fin, le leitmotiv de la première rencontre, celle qui décida de tout, le souvenir de ces instants tournés et retournés, facette sur facette, par la mémoire fascinée mais gardant la fraîcheur de la source, le bonheur du commencement.
Lu par:Collectif BSR
Durée:5h. 16min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17515
Résumé: La pêche, un art de l'impatience ? Pour la plupart, la pêche rime avec patience, passivité, ennui. C'est l'éternelle caricature du pêcheur en papi affalé devant sa canne, les yeux rivés à son flotteur qui ne coule jamais. Or, à lire les récits ou regarder les photos de Jacques-Etienne Bovard, qui rôde depuis son enfance le long des rivières et des lacs, on verra que la pêche peut se décliner en inventaire émotionnel contrasté et intense : le temps devient affût passionné, au seuil d'un autre monde, où se confondent la mémoire et le rêve. La rivière se livre, ou ne se livre pas, telle une femme irrésistible et insaisissable. Quel ennui ? Quelle patience ? Le pêcheur rôde, ruse, rêve, délire, jubile, explose - de joie, de fureur.
Durée:3h. 21min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18651
Résumé: Écrit au scalpel, dans une langue et un rythme remarquablement restitués en français par François Conod, le récit est à première vue une charge des milieux hospitaliers. On se délecte de la sottise attentive des assistants, de cette galerie de personnages que brosse Vogt, mêlant patients et soignants dans une impitoyable comédie humaine, le tout électrisé par un humour féroce. Vogt possédait, si l'on peut dire, le sens du détail qui tue, né d'une observation scrupuleuse et sans doute désespérée de l'espèce humaine : chaque individu est un sujet passant au billard de la table d'opération littéraire...
Durée:2h. 36min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:39512
Résumé: Je passe d'un lieu à un autre. J'écris ce journla rythmique ici et là-bas, ces traits d'un visage qui pourrait être mien...
Durée:3h. 26min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:19282
Résumé: Par ma fenêtre, le vert profond du pré ; plus loin un enchevêtrement gris de troncs et de branchages. Le ciel est plombé. Par une feuille encore, dans le bosquet qui sépare ma maison du vaste plateau des Granges. La radio, tout à l'heure, annonçait de possible chutes de neige jusqu'à mille mètre d'altitude. Tout pourrait être à nouveau blanc, demain matin. Je sais qu'en bas, en Plaine, du côté d'Yverdon ou de Lausanne, les pommiers et les cerisiers sont déjà couverts de fleurs, la sève impérieuse charrie ses flots, riches de sucre, entre bois et écorce. Les champs de colza étalent leur jaune pétant à côté des pousses de blé tendre, les marroniers et les tilleurs défroissent leur feuillage pour l'offrir à la caresse du soleil. En bas, la chaleur, les parfums entêtants, la joie du renouveau, l'herbe grasse.
Durée:3h. 2min.
Genre littéraire:Arts
Numéro du livre:18101
Résumé: La chanson, c'est le PPPC, le Plus Petit Produit Culturel ! En trois minutes, en quelques couplets, quelques refrains, vous avez une histoire, un roman, un film entier ! Que l'on pense à « La Mère à Titi » de Renaud : tout est là, le décor, la vie quotidienne, la banlieue, les rapports entre les personnages ! Que Jacques Brel chante son « Plat pays », vous voyez défiler devant vous mieux que tous les documentaires sur la Belgique ! Avec la poésie et les frissons en plus. Écoutez « La Pinte vaudoise » ou « La Partie de Cave » de Jean Villard-Gilles, c'est tout le canton de Vaud, c'est toute l'âme vaudoise qui est là, ce sont les vignes pentues du Lavaux, et la lune qui « se reflète au profond de l'eau qui dort »... Contrairement à tous les autres produits culturels, la chanson peut vivre sans support. Vous pouvez la mettre au fond de votre mémoire, l'emmener partout, et la faire renaître au moment que vous choisirez !