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Caresse de rouge: roman

Résumé
Felix Maresco, la quarantaine classique, est assureur avenue des Gobelins à Paris. Son travail est sans surprise, ses sorties sont calculées. Un incendie lui remémore la fin tragique de son propre fils, Colin, écrasé par un chauffard. La mère du petit garçon le lui a abandonné dès sa naissance, comme il était prévu. Parce qu'il ne trouve pas de meilleure réponse aux attentes de son enfant, Félix lui invente une famille, aidé par les ombres chinoises des murs de l'appartement et les pierres tombales du cimetière du père Lachaise. Lui-même se travestit en femme, pour donner à Colin une maman : perruque, épilation des jambes et des sourcils, rouge à lèvres 'caresse'... L'ambiguïté est totale, et l'amour du père pour son fils absolu.
Durée: 4h. 2min.
Édition: Paris, Gallimard, 2004
Numéro du livre: 17545
ISBN: 9782070747030

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Durée : 4h. 34min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Annie Hutton
Durée : 6h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Durée : 2h. 9min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:"Tout mon être était d'Afrique du Nord, berceau historique des tribus berbères. C'est à quarante-cinq ans passés que j'ai pris la pleine conscience de cette lointaine appartenance. Il était temps d'amorcer un rapprochement, de partir à la découverte, de comprendre pour mieux aimer. Mais avant d'entreprendre le voyage, j'ai voulu récapituler ce que je savais. J'ai remonté le fil de mon existence pour repérer ce que je n'avais pas vu, pas saisi, de ce monde berbère qui m'avait fait signe sans que je lui réponde. La mémoire offre de beaux voyages, surtout quand on chevauche des mots." C'est effectivement à un "beau voyage" que nous convie Eric Fottorino, une quête infiniment personnelle qui devient passionnante découverte : une région, une histoire, des traditions millénaires, une langue, un peuple, des peuples car, comme s'en amuse l'historien Gabriel Camps, il est finalement plus facile de citer les pays d'où ne viennent pas les Berbères, tant leurs origines sont partout, ou presque, du Nil à l'Afrique noire, de l'Inde aux contrées nordiques... De Ouarzazate à Fès, en passant par les gorges du Thodra, la vallée du Dadès et les dunes de Merzouga, Eric Fottorino raconte les Berbères, juifs et arabes, femmes façonnant l'argile et hommes cultivant la terre, artisans et commerçants, opposants politiques et cinéastes engagés... Il prolonge aussi la quête des origines qui est la sienne et qu'il a racontée dans ses deux ouvrages L'homme qui m'aimait tout bas et Questions à mon père, en allant vers la Tunisie de son père adoptif et le Maroc de son père naturel.
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Résumé:Clara Werner, une vingtaine d'années, marche dans les rues de Bergen, en Norvège. Elle n'arrive pas à se défaire de son passé : son mariage au Maroc, les coups qu'elle a reçus. Jusqu'au jour où elle rencontre l'accordeur qui la réconcilie avec elle-même. ©Electre 2017
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Résumé:A l'automne 2012, j'ai voulu emmener mon père marocain dans les rues de sa jeunesse, le quartier juif de Fès, la médina, l'entrelacs de ses souvenirs campés entre l'université de la Karaouine et la façade de l'Empire qui fut jadis le plus grand cinéma d'Afrique du Nord. J'ai fait le voyage sans lui. La maladie en a décidé ainsi, je suis devenu à sa place le marcheur de Fès. J'ai compris à quoi tient une existence. Un kilomètre à peine sépare le mellah de la ville moderne, le monde juif de l'ancien secteur européen. Dans ce mouchoir de poche, Moshé Maman est devenu Maurice Maman. Comme tous les siens, le Juif marocain a rêvé de s'intégrer à la France, de parler sa langue, d'y construire sa maison, sa famille, son avenir. J'ai traversé les ruelles et les cimetières, poussé la porte des rares synagogues, parlé aux derniers Juifs fassis dont la flamme s'éteindra bientôt. A chaque pas, je suis tombé sur ce père longtemps inconnu. Jusqu'à tomber sur moi, à l'improviste.
Lu par : Jacques Batteau
Durée : 2h. 56min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 69332
Résumé:«J’essaie de tourner mes chroniques vers le “dehors”. Ce n’est pas un “moi” qui s’exprime, c’est un “moi” dans ce monde où nous rebondissons tous désormais, de jour en jour, comme des boules de flipper. Où je n’entends plus crier les enfants de l’école voisine, mais piailler les oiseaux. […] Mon but était d’y partager des choses à la fois intimes et universelles». Dans cet entretien donné au Nouvel Observateur, Éric Fottorino présente son journal du Covid-19, publié quotidiennement sur le site de l'hebdomadaire Le 1 pendant toute la durée du confinement. Durant ces 70 jours de chroniques, il aborde tous les sujets qui ont été au cœur de l’actualité française et mondiale : débats sanitaires, questionnements sur la liberté individuelle ou encore impact de la «distanciation sociale» sur les individus. Avec sa plume enlevée, Éric Fottorino livre une analyse pleine de finesse et de légèreté sur cette période irréelle, illustrée par l’humour noir des dessins de Nicolas Vial créés chaque jour autour des thématiques traitées.
Durée : 4h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15153
Résumé:Mon père était photographe de plateau. Dans les années soixante, on le croisait aux studios de Boulogne en compagnie de jeunes gens qui s'exerçaient à vivre de leurs rêves. Il y avait là Nestor Kapoulos, Jean-Louis Huchet, Eric de Max, Mucir et bien sûr Gaby Noël, des noms connus des seuls amateurs de génériques. La caméra régnait alors en maître. Elle buvait tout du mouvement et mon père se faisait discret pour figer les artistes dans leur plus belle expression. Les meilleurs clichés apparaissaient dans Cinémonde. La plupart finissaient placardés sur les murs du Grand Rex ou de l'Atrium, sous des protections de verre ou à même le regard des badauds qui parfois les volaient. Je crois que mon père avait l'oeil. Il savait saisir une défaillance, une colère muette, la trace infime d'un incident de tournage sur un visage très pur. On aurait dit qu'il pressentait chez les comédiens leurs moments d'abandon, leur peur de n'être pas à la hauteur du film, du metteur en scène ou seulement de leur propre image.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 13h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13420
Résumé:Moi, François Signorelli, docteur à Palerme, je me souviens de tout. Du vrai et du faux. De plus de gens et d'histoires que je n'en ai connu. Mille ans d'incertitude, tel est mon âge : ma mémoire prolifère et s'invente à mesure qu'elle se détruit, c'est un trouble neurologique désigné comme le syndrome de Korsakov. Je le sais, j'en suis l'un des spécialistes. Korsakov est mon mal intime, je le tutoie. Il me ronge et me délivre en même temps. D'abord, d'un passé noir comme l'abandon. D'une enfance triste à Bordeaux dans les années soixante, de l'absence d'un père de sang. De la folie de toute une famille où ma mère n'a pu tenir debout que par l'amour de Marcel Signorelli. Lui nous a donné son nom, celui de son propre père, Fosco, le cavalier magnifique du désert tunisien, dont les récits m'ont fait voler dans la lumière. Un coup de soleil pour la vie, que souhaiter de mieux quand celle-ci se dérobe ? Me voici enfant et ancêtre, par la grâce de Korsakov.
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 3h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16298
Résumé:" Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil. " Car ce livre est le dialogue qui n'a pas eu lieu entre un père, Michel Fottorino, et un fils, Éric - ou plutôt qui a eu lieu, mais sans passer par les mots. Michel Fottorino, apparu dans la vie d'Éric quand il avait neuf ans, n'était pas son père biologique. Il fut mieux que cela : un père adoptif, qui donnera jusqu'à son nom à ce petit garçon en quête d'identité comme l'était alors l'auteur, en même temps qu'un père adopté par l'enfant. Entre cet homme pudique, renfermé, mais joyeux, et le gamin, la complicité, immédiate, s'exprimera surtout par les gestes, les activités partagées, comme la passion commune et communicative, du cyclisme.
Durée : 4h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19681
Résumé:Été 1976, sur l'Atlantique, près de Royan. Deux enfants rêvent de pays lointains. Marin a treize ans et Lisa dix. Marin raconte le sable qui brûle et autre chose qu'il ne saurait dire quand il regarde Lisa et la mère de Lisa, une ancienne Miss Pontaillac. Heureusement, oncle Abel est là qui veille en douce et monsieur Archibouleau avec ses gros muscles. Et monsieur Maxence qui écoute la météo marine. Et les parties de pêche, les glaces de chez Judici, les feux de Cordouan, l'odeur des citronniers, heureusement. Les parents sont si décevants. Les cœurs s'écorchent. L'enfance se consume. Un jour Lisa saura nager le dos crawlé. Un roman solaire, délicieux et spontané.