Contenu

Les naufragés du Batavia ; suivi de Prosper

Résumé
Les naufragés du Batavia, raconte l'aventure vraie survenue au XVIIe siècle à un bateau de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Lors de son premier voyage, ce bateau chargé de passagers et de marchandises fit naufrage sur un archipel peu éloigné de l'Australie. Alors que le capitane et le subrécargue - rivaux pendant tout le voyage et qui ne voulaient pas se quitter pour pouvoir se surveiller - se furent éloignés sur la grande chaloupe à la recherche de secours, un ancien apothicaire mit sur pied, avec l'aide de quelques hommes d'équipage, une sorte de dictature qui aboutit au massacre d'une partie des survivants du naufrage sans que cette situation provoque une révolte parmi les victimes.
Genre littéraire: Voyage/exploration
Durée: 2h. 55min.
Édition: Paris, Arléa, 2003
Numéro du livre: 14038
ISBN: 9782869596238
CDU: 910

Documents similaires

Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 5h. 45min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 30534
Résumé:Dans l'amitié et la connivence, Simon Leys et Pierre Boncenne ont, pendant plus de trente ans, correspondu et souvent pu se rencontrer. Ils parlaient à bâtons rompus sur toutes sortes de sujets : les lectures et les projets en cours, la vie littéraire et les expositions de peinture, la mer, les voyages, la Chine, l'Amérique, les puissants qui nous gouvernent et les esprits doctes, etc., partageant des citations marquantes et anecdotes amusantes. En hommage au grand sinologue et essayiste, voici sous forme d'abécédaire vagabond un florilège de ce qu'il pouvait confier en toute liberté. On passe d'une enquête sur un manuscrit de Jules Verne à des vers de Claudel ou Aragon ; de discussions passionnées avec Revel à des propos de Cioran sur la religion ; d'un roman de Coetzee ou de Vargas Llosa aux tableaux de Vuillard ou aux dessins de Daumier ; de la pêche au thon à Don Quichotte ; des mensonges du pouvoir totalitaire aux délires idéologiques de certains philosophes ; des vertus de la maladresse chez un artiste à la navigation le longs des côtes australiennes ; du caractère poétique de la langue chinoise à un éloge du cosmopolitisme. Il est question de culture littéraire et scientifique, mais aussi des poissons rouges et des délices de la retraite. Amateur de citations venues de tous les horizons, Simon Leys pouvait se référer à Xun Zi : "Parler à propos, c'est un signe de savoir. Se taire à propos est également un signe de savoir" ou encore à Leopardi : "Rions ensemble de ces couillons qui possèdent le monde".
Lu par : Anik Friederich
Durée : 3h. 16min.
Genre littéraire : Contes et légendes
Numéro du livre : 16371
Résumé:Zhuang Zi et le logicien Hui Zi se promenaient sur le pont de la rivière Hao. Zhuang Zi observa : " Voyez les petits poissons qui frétillent, agiles et libres ; comme ils sont heureux ! " Hui Zi objecta : " Vous n'êtes pas un poisson ; d'où tenez-vous que les poissons sont heureux ? - Vous n'êtes pas moi, comment pouvez-vous savoir ce que je sais du bonheur des poissons ? - Je vous accorde que je ne suis pas vous et, dès lors, ne puis savoir ce que vous savez. Mais comme vous n'êtes pas un poisson, vous ne pouvez savoir si les poissons sont heureux. - Reprenons les choses par le commencement, rétorqua Zhuang Zi, quand vous m'avez demandé "d'où tenez-vous que les poissons sont heureux" la forme même de votre question impliquait que vous saviez que je le sais. Mais maintenant, si vous voulez savoir d'où je le sais - eh bien, je le sais du haut du pont. "
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20633
Résumé:De George Orwell, le lecteur français connaît surtout le prophétique 1984, terrifiante description de la société totalitaire, et La Ferme des animaux, une satire féroce du monde soviétique. Pourtant, la vie et le travail du romancier britannique, mort en 1950, ne sauraient se résumer à ces deux chefs-d'oeuvre, aussi visionnaires soient-ils. Auteur prolifique, journaliste talentueux, militant jusqu'au bout, Orwell, de son vrai nom Eric Blair, est une figure admirable et lucide. Armé d'un socialisme débarrassé "de ses hypocrisies, de ses lâchetés et de ses sottises", il a mené une lutte inlassable contre le totalitarisme. Et chez Orwell, les écrits sont cautionnés par les actes. Toute sa vie fut une quête tendue vers cet "idéal d'un homme déterminé à tout prix à énoncer des vérités pas bonnes à dire". Dans ce petit essai, initialement publié pour saluer la date orwellienne de 1981, Simon Leys décortique la théorie politique de cet écrivain majeur et tord le cou à un certain nombre d'idées reçues. En décryptant la double vocation d'Orwell ("écrivain politique"), il dessine en creux son autoportrait, celui d'un homme discret qui adhère à son oeuvre à chaque instant de son existence.
Durée : 11h. 36min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 33504
Résumé:Premier texte qui dénonçe la Révolution culturelle et l'idolâtrie qu'elle suscite chez les intellectuels, toutes tendances politiques confondues. A la manière d'un G. Orwell, il décrit non seulement la réalité chinoise, mais encore la complicité de tous les pouvoirs.
Lu par : Georges Grosjean
Durée : 11h. 31min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 13685
Résumé:Une expédition en solitaire de 18 mois dans l'Arctique : 20 000 km autour du cercle polaire... Mike Horn nous emmène avec lui dans cette folle aventure où il a longé le cercle polaire arctique, affrontant les plus terribles situations : chutes dans l'eau glacée, manquer de mourir de froid, être dévoré par un ours, avoir les doigts, la figure et même les poumons gelés et vivre dans une perpétuelle nuit polaire. Contre les vents et les courants, à travers les tempêtes, les blizzards, se retrouver seul pendant des mois à tirer derrière soi un traîneau pouvant peser jusqu'à 200 kg puisque là encore sans aucun moyen de transport contemporain, c'est à pied, en traineau, en kayakou en voilier à coque alu, qu'il a traversé durant près de deux ans le Canada, l'Alaska, la Sibérie. Sa lutte permanente les éléments déchaînés, entraînant même la perte de son équipement ou le naufrage de son bateau crevé par un arbre car l'arctique est manifestement sans pitié. Mais c'est avec courage que Mike Horn s'est aventuré là où même les nomades ne vont pas par des températures atteignant en hiver, moins soixante degrés. Il s'est retrouvé sans rien sur la glace après l'incendie de sa tente, a eu les doigts gelés, mais surtout a fait de rares mais fabuleuses rencontres. En effet, Mike Horn n'a pas vu que des ours ou des loups, il a aussi croisé des hommes admirables, dévoués et généreux, sur ces immensités glacées. Il évoque avec beaucoup de tendresse et d'émotion les heures partagées avec les rares humains qu'il a eu le bonheur de rencontrer. Comme Simon, l'Inuit qui l'a secouru après l'incendie et lui a appris la vie dans le Grand Nord : construire un igloo, comprendre si un ours est affamé, rien que par sa démarche. Autant de choses essentielles quand votre vie ne tient qu'à un fil. Le grain de folie de Mike Horn est certain, son instinct de survie hypertrophié, et au final ce voyage de deux ans qui procure une vraie grande bouffée d'oxygène.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 8h. 8min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 31705
Résumé:C'est à vélo et sur 4 000 kilomètres que le Suisse Claude Marthaler a effectué sa révolution autour de Cuba. Désormais aux prises avec la mondialisation, à quoi ressemble donc le sanctuaire historique de Fidel Castro et d'Ernesto "Che" Guevara ? Désireux de s'affranchir du mythe, le voyageur s'immisce durant trois mois tant dans les ruelles de La Havane qu'au coeur des étendues de canne à sucre, au milieu des combats de coqs ou d'une centrale nucléaire désaffectée. Il s'imprègne des ambiances, dresse le portrait des gens simples qu'il croise - paysans, citadins, vendeurs ambulants - et recueille leurs confidences. Constat de la faillite d'une utopie autant que d'immenses espoirs latents, le récit de ce printemps cubain offre une vision pleine d'empathie de la plus vaste et célèbre île des Antilles.
Durée : 2h. 44min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 11570
Résumé:" Ce sont les premières heures de ma présence en Inde, et je ne sais pas dominer la bête assoiffée, en moi emprisonnée, comme en cage. Je persuade Moravia de faire du moins quelques pas près de l'hôtel et de respirer quelques bouffées de cet air, d'une première nuit en Inde... " En 1961, Pasolini fit un voyage avec Alberto Moravia et Elsa Morante. Le livre intensément lyrique qu'il en rapporta n'est pas vraiment un récit, mais une " odeur " respirée au cours de ses errances nocturnes. Les visions de l'extrême misère, les spectacles d'une étrange spiritualité sont pour lui comme autant d'étapes d'une descente au sein d'une humanité primitive, moins éloignée qu'on ne pourrait le croire du décor des Ragazzi ou d'Une vie violente.
Durée : 10h. 25min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 12022
Résumé:Au terme de sept ans, Claude Marthaler a parcouru à vélo 122000 kilomètres et visité 60 pays. Sans autre ambition que de découvrir le monde et de vivre une aventure en menant une existence nomade.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 11h. 36min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 12154
Résumé:L'auteur, qui refuse les interviews, raconte la longue marche de sept prisonniers échappés du goulag russe, durant l'hiver 1941. Cette cavale de plus de 6 000 km à pied mènera les fugitifs du cercle polaire à l'Inde, à travers la Sibérie, la Mongolie, la Chine, le Tibet et le Bhoutan, en passant par le désert du Gobi et l'Himalaya. Ils mettront deux ans à atteindre l'Inde anglaise. Durant leur folle équipée, ils croiseront même deux « abominables hommes des neiges », des yetis qu'ils pourront observer pendant deux heures ! À sa première publication en 1956, certains s'interrogèrent sur la véracité du récit, tant les invraisemblances y sont nombreuses, comme ces incongrus palmiers au milieu du désert de Gobi. Réalité ou fiction ? Peu importe, comme l'avait souligné Bouvier, « c'est peut-être mieux que ça ».
Durée : 12h. 2min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 13689
Résumé:Pas mal d'écrivains se sont un jour ou l'autre réfugiés en Suisse, pour diverses raisons. Ce fut le cas de Byron et de Tolstoï, dont Mikhaïl Chichkine emboîte le pas le temps d'un voyage. Entre les différents périples, le temps a passé et ce n'est pas un carnet que Chichkine utilise pour noter ses impressions de voyage mais un ordinateur portable. Adieu charme et romantisme... Qu'à cela ne tienne, le procédé n'en demeure pas moins intéressant! Tant Byron que Tolstoï ont effectué la promenade entre Montreux et Meiringen et ont consigné tous leurs souvenirs de voyage dans des carnets de notes dont s'inspire allègrement l'auteur de cet essai. Chichkine a l'avantage de bien connaître la Suisse, il y réside depuis uen dizaine d'années. Aux récits de Byron et Tolstoï, il ajoute ses propres notes et accompagne le tout de gravures et de photographies de paysages romantiques.
Lu par : Sylviane Tastavi
Durée : 6h. 41min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 11216
Résumé:Partis le 8 mai 1953 de Paris, Henri Lochon et Jacques Cornet y revenaient un an plus tard. Ils avaient parcourou 52.000 km en 367 jours avec une 2 CV Citroën, le plus grand voyage jamais accompli en automobile
Lu par : Evelyne Rochat
Durée : 2h. 2min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 14719
Résumé:Le voyage en Italie est un genre littéraire. Il nous a valu, de Montaigne à Larbaud, quelques jolies méditations sur les arts, les transports et la gastronomie. C'est conscient de cette tradition qu'Henri Calet, en 1949, effectue le sien. D'emblée, il ne joue pas le jeu. Il enfile bien la Botte, ville après ville, mais, dès qu'approche l'instant élu des friandises culturelles, Calet fait mine de rien, regarde ailleurs, s'absente. Car il vise l'Italie " au-dessous de la peinture ", se refusant à la voie royale des sites et des musées, à son cortège de béatitudes convenues. Mais que surviennent une suite de " petits faits vrais ", maints détails savoureux, un rêve possible, alors Calet consent, sa fringale s'éveille et sa phrase pétille. Enthousiasme momentané. Le seul vrai voyage serait de s'oublier un temps. Mais on se colle à la peau. Que ce soit pour Venise ou les Buttes-Chaumont, on ne part pas. Telle est la leçon.