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L'italienne: histoire d'une vie

Résumé
Un jour, dans un magasin où j'essayais des vêtements en bavardant avec une amie, j'ai été abordée par une jeune femme inconnue. À brûle-pourpoint, elle m'a demandé quel était mon métier. Puis, comme je lui répondais, un peu étonnée, que j'enseignais la littérature française, elle a voulu savoir si je connaissais des écrivains. Elle nous a expliqué qu'elle avait quelque chose à raconter, quelque chose qui pourrait intéresser un écrivain. Ce genre de situation arrive plus souvent qu'on ne croit. Les gens ont tendance à penser, assez généralement, que leur vie est un roman... D'habitude, je m'enfuis aussi poliment que possible. Là, non. Tout de suite il m'a semblé que le devais écouter cette jeune femme brune qui me parlait déjà comme si on se connaissait depuis longtemps. Elle m'a dit qu'elle s'appelait Marie-Rose. Je lui ai donné mon adresse. Quelques jours plus tard, on s'est donné rendez-vous dans un salon de thé. Je me rappelle que c'était l'hiver et qu'il y avait un vent terrible. J'étais fatiguée, un peu malade. Je marchais dans la rue en pestant, en me demandant pourquoi je perdais ainsi mon temps.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 5h. 56min.
Édition: Orbe, B. Campiche, 2011
Numéro du livre: 18349
ISBN: 9782882411358
Collection(s): CamPoche
CDU: 920

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Résumé: Compilation des chroniques de l'auteure parues dans le quotidien Le Temps traitant de questions ayant trait au savoir-vivre - être - boire - aimer - manger réorganisées par grands thèmes: invitations - réceptions - communication - éducation - relations de voisinage - cadeaux - relations de travail Mon regard, certes, ne prétend absolument pas arriver au niveau de la recherche sociologique. Mais c’est ma passion pour l’être humain dans tous ses états qui est à l’origine de mon intérêt pour ces questions de vie sociale, et ma démarche n’est pas loin de celle qui m’a, naguère, amenée à écrire quelques romans. Car le savoir-vivre est loin de n’être qu’une simple liste de conventions sociales surannées. Il constitue la base de la vie sociale. Comprendre la politesse, comment et pourquoi elle fonctionne, savoir ce qui la sous-tend et à quoi elle sert, c’est pénétrer au cœur même des cultures, et c’est aussi comprendre la logique profonde qui préside aux relations humaines.
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Lu par:Collectif BSR
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Résumé: La pêche, un art de l'impatience ? Pour la plupart, la pêche rime avec patience, passivité, ennui. C'est l'éternelle caricature du pêcheur en papi affalé devant sa canne, les yeux rivés à son flotteur qui ne coule jamais. Or, à lire les récits ou regarder les photos de Jacques-Etienne Bovard, qui rôde depuis son enfance le long des rivières et des lacs, on verra que la pêche peut se décliner en inventaire émotionnel contrasté et intense : le temps devient affût passionné, au seuil d'un autre monde, où se confondent la mémoire et le rêve. La rivière se livre, ou ne se livre pas, telle une femme irrésistible et insaisissable. Quel ennui ? Quelle patience ? Le pêcheur rôde, ruse, rêve, délire, jubile, explose - de joie, de fureur.
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Résumé: Par ma fenêtre, le vert profond du pré ; plus loin un enchevêtrement gris de troncs et de branchages. Le ciel est plombé. Par une feuille encore, dans le bosquet qui sépare ma maison du vaste plateau des Granges. La radio, tout à l'heure, annonçait de possible chutes de neige jusqu'à mille mètre d'altitude. Tout pourrait être à nouveau blanc, demain matin. Je sais qu'en bas, en Plaine, du côté d'Yverdon ou de Lausanne, les pommiers et les cerisiers sont déjà couverts de fleurs, la sève impérieuse charrie ses flots, riches de sucre, entre bois et écorce. Les champs de colza étalent leur jaune pétant à côté des pousses de blé tendre, les marroniers et les tilleurs défroissent leur feuillage pour l'offrir à la caresse du soleil. En bas, la chaleur, les parfums entêtants, la joie du renouveau, l'herbe grasse.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: ... Cela commençait par l'art pauvre d'apprêter des oeufs pour éloigner le loup, autrement dit la faim, qui appuie toujours sa truffe de l'autre côté de la porte. Pour les oeufs brouillés, la cuisson prendra peut-être une demi-heure. Il est impossible de l'accélérer. Pour les Eggs in Hell: Nous cassions dedans des oeufs, coupions le courant et attendions qu'ils eussent l'air cuit. M. F. K. Fisher rapportait les propos d'un certain vicomte de Mauduit: Manger est un art qui mérite de ?gurer au même rang que les autres méthodes que choisit l'homme a?n d'échapper à la réalité. Puis d'un personnage de Tolstoï, dans Guerre et Paix: Laisse-moi reposer sur le sol comme une pierre, ô mon Dieu, et me relever comme un pain tout frais. Les pages sur le pain en train de cuire embaumaient, vous laissaient comblés, en paix, et plus vides de mauvaises pensées qu'après n'importe quel traitement de chiropraxie. Préparer un poulet à la mode de Beaune revenait à proposer: Veux-tu qu'on s'aime?