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L'Alhambra: à la croisée des histoires

Résumé
’Alhambra, ensemble palatial fondé aux XIIIe et XIVe siècles par les souverains arabes de Grenade, est resté dans l’ombre pendant plusieurs siècles après la fin de la Reconquista. Les Espagnols furent les premiers à « redécouvrir » l’Alhambra au XVIIIe siècle, alors que ses visiteurs étrangers en firent l’une des premières destinations touristiques du XIXe siècle. Beaucoup ont laissé de précieuses traces de leur passage : des écrits, des photographies et, surtout, des commentaires dans le livre des visiteurs de l’Alhambra, tenu depuis 1829. L’historien Edhem Eldem a analysé ce document fascinant pour proposer une vision tout à fait nouvelle de l’Alhambra et de ce qu’il représentait. De Chateaubriand à Owen Jones et de Washington Irving à Jean-Léon Gérôme, les Occidentaux ont bâti une image de l’Andalousie toute empreinte de romantisme et d’orientalisme. Mais l’engouement occidental ne doit pas faire oublier les visiteurs « orientaux » du monument : des Maghrébins, nombreux mais peu loquaces ; des diplomates et voyageurs ottomans, parfois plus orientalistes que les Européens ; des Arabes du Machrek, de plus en plus influencés par le nationalisme arabe prôné par la Nahda, la « renaissance arabe ». Autant de regards croisés que le registre des visiteurs, la presse de l’époque, les mémoires et les récits de voyage ont permis à l’auteur de reconstituer pour en tirer une histoire culturelle des rapports entre Orient et Occident, Nord et Sud, islam et chrétienté, centre et périphérie.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 12h. 38min.
Édition: Paris, Belles lettres, 2021
Numéro du livre: 71564
ISBN: 9782251451879

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Genre littéraire : Histoire/géographie
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Résumé:Plus grand événement du sport mondial de l'ère moderne, les Jeux sont aussi le spectacle le plus médiatisé et le plus fréquenté. A commencer par le nombre de participants : à Pékin, en août prochain, il sera limité à 10 500. Tout au long de leur histoire, les Jeux ont connu de très grandes heures : Athènes 1896, Paris 1924, Rome 1960, Mexico 1968. Mais aussi de terribles désillusions : Paris 1900, Saint-Louis 1904, Berlin 1938 avec leur appropriation par le régime nazi, Munich 1972 avec la première prise d'otages sanglante de l'histoire, Montréal 1976 avec la naissance du boycott politique qui anéantit ceux de Moscou en 1980. Et enfin l'exclusion de Ben Jonhson ou, plus près de nous, l'affaire Marion Jones. A l'occasion des jeux de la XXIXe olympiade, Jean-Paul Brouchon nous offre une sélection des meilleures histoires, grandes et petites, qui ont fait la splendeur ou la saveur des jeux Olympiques : depuis l'empereur Néron, participant aux courses de char et aux concours artistiques, jusqu'à Pékin 2008, en passant par la renaissance ratée des Jeux au XVIIe siècle dans le Nord de l'Europe, la croisade du baron de Coubertin à la fin du XIXe siècle et les premiers Jeux modernes à Athènes en 1896. Anecdotes, histoires légendaires, humour, révélations : rien ne manque à ce petit " traité amoureux " des jeux Olympiques.
Lu par : Gérard Pliquet
Durée : 2h. 59min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
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Lu par : Muriel Dennefeld
Durée : 11h. 8min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24443
Résumé:En 2009, les grandes grèves qui ont secoué la Guadeloupe et la Martinique ont surpris journalistes comme politiques en métropole, révélant ainsi la méconnaissance de ces îles. Tenues à l’écart de l’histoire coloniale, ces anciennes colonies sucrières ont pourtant eu un destin très singulier dans l’empire français. En 1848, avec l’abolition de l’esclavage, les Antillais sont déclarés citoyens français, mais l’acquisition de la liberté ne change en rien leur quotidien. À partir du retour de la République en 1870, c’est la revendication de l’égalité qui scande l’histoire des Antilles françaises. Elle est portée par une bourgeoisie de couleur qui souhaite se conformer au modèle de civilisation incarné par la mère patrie. Cette quête paraît aboutir en 1946, quand la Guadeloupe et la Martinique deviennent des départements français. Pourtant, la véritable égalité, notamment sociale et économique, est sans cesse différée. Les solutions proposées, souvent perçues comme discriminantes, renforcent le sentiment des Antillais d’être des laissés-pour-compte de la République. En se fondant sur un travail d’archives considérable et sur la connaissance intime qu’il a de ces îles, Jacques Dumont montre comment les revendications politiques se sont peu à peu déplacées sur le terrain de l’identité culturelle, creusant encore le malentendu entre les Antilles et la métropole. En retraçant la montée des désillusions, tout au long du XXe siècle, en Guadeloupe et en Martinique, il comble une lacune majeure de notre histoire.
Durée : 3h. 13min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 22808
Résumé:Les silences de l'Histoire ne sont-ils pas autant l'Histoire que l'Histoire ? Le tabou, c'est tout ce que l'on n'ose pas dire en certaines circonstances. L'Histoire recèle un grand nombre de ces silences-là qui ne sont ni des oublis ni des interdits. Repérer les tabous nous permet de saisir le non-dit des sociétés à travers la manière dont on nous raconte leur histoire. Tabous d'origine chrétienne, monarchique, républicaine ou soviétique évitent de se poser les questions qui troublent. Pourquoi passer sous silence la sexualité de Jeanne d'Arc ? Quelle a été la véritable mort de Nicolas II ? Les Juifs sont-ils tous des Sémites ? Comment, dans ses films, Fassbinder repère-t-il les tabous de notre temps ? Rapide, incisif, un brin provocant, Marc Ferro nous invite à débusquer les tabous les plus tenaces, à les décortiquer et à en comprendre l'enjeu. Ni un inventaire, même partiel, ni un florilège, Cette étude de cas est un saisissant essai exploratoire.
Lu par : Michelle Fournet
Durée : 13h. 37min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23135
Résumé:Ce n'est pas la plus grande ville du monde, mais c'est la plus fameuse. Et c'est aussi la ville de tous les dangers. La paix du monde, son équilibre se jouent en partie à Jérusalem. On l'aime, on la hait, on en rêve, on la convoite, on la veut pour soi tout seul, on est prêt à mourir pour elle. Pourtant son histoire est mal connue, on en retient seulement quelques bribes, liées à des personnages qui sont entrés dans le folklore de l'humanité : David, Salomon, les Maccabées, Hérode, Titus qui aima Bérénice, les rois croisés qui s'en emparèrent au nom du Christ, Saladin au nom de l'Islam, Ben Gourion qui en fit la capitale d'un pays créé à partir de la déclaration d'un lord anglais. On ignore souvent qu'elle exista deux mille ans avant d'être conquise par David. On ne sait pas qu'elle fut amorrite, hittite, avant de devenir une colonie militaire égyptienne d'Akhenaton, le pharaon qui, le premier, sur les bords du Nil, quand Moïse y vivait, rêva d'un Dieu unique. On lui doit une religion et une forme de régie, la théocratie, où le pouvoir est détenu par Yahvé, le Dieu unique qui se manifesta dans les sables du Sinaï. D'où naîtront le Christianisme et l'Islam, religions mais aussi civilisations qui découvrent aujourd'hui encore des raisons de s'affronter. Sur quelques kilomètres carrés se dressent leurs lieux saints : le Mur des Lamentations des Juifs, reste d'un temple construit par Hérode qui n'était pas juif, mais arabe, la mosquée d'Al Aqsa que l'on doit à un calife mécréant qu'inspirait Byzance, le Saint Sépulcre enfin, découvert au cours d'une vision par la mère de Constantin sous un temple dédié à Vénus. L'histoire que nous propose Jean Lartéguy évite de se perdre dans les subtilités des spécialistes, de verser dans les passions politiques, religieuses, idéologiques, car elles lui sont étrangères. Elle fait appel aux plus récentes découvertes des archéologues, qui rendent à la Ville Sainte, hors des nuées de légendes qui l'entourent, son vrai visage. Ne dit-on pas qu'à Jérusalem les sages deviennent fous et les fous plus fous encore ? L'auteur, qui vint souvent dans la Ville sainte et y séjourna en agnostique tolérant, s'est efforcé de ne pas tomber dans cet excès. Il tente de nous donner ici une histoire sereine d'une ville qui ne le fut jamais.