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Langues obscures: l'art des voleurs et des poètes

Résumé
Etude ethnolinguistique de l'histoire des langages secrets dans l'histoire. Jargons criminels ou langues sacrées, tous ces dialectes ont pour but de cacher le sens aux communs des mortels, jouant le sens et le son des mots l'un contre l'autre.
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 8h. 6min.
Édition: Paris, Seuil, 2017
Numéro du livre: 37199
ISBN: 9782021120912
Collection(s): La librairie du XXIe siècle

Documents similaires

Lu par : Manon
Durée : 9h. 29min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 37613
Résumé:Il arrive que la presse n’ait pas bonne presse. Ce fut le cas, il y a cinquante ans, durant les événements de mai et juin 1968. On vit alors fleurir des affiches qui ne faisaient pas dans la nuance. L’une montrait une bouteille de poison accompagnée de cette mise en garde : « Presse. Ne pas avaler. » Une autre rendait un verdict sans appel : « Toute la presse est toxique. » D’autres encore, visant l’audiovisuel public, présentaient un policier casqué avec ce commentaire : « La police vous parle tous les soirs à 20 h. » Or, au même moment, on pouvait trouver dans les librairies un livre qui contredisait cette vision uniforme d’une presse ligotée et de journalistes asservis. Ce livre, c’est celui-ci, La Presse, le Pouvoir et l’Argent de Jean Schwœbel, sorti aux Éditions du Seuil précisément en ce printemps 1968. La nouvelle édition de cet ouvrage pionnier permet de mettre en évidence l’actualité d’une tradition, celle de rédactions se battant pour l’indépendance de leurs médias. « Résister, c’est créer. Créer, c’est résister » : cette formule a souvent inspiré la génération de la Résistance, celle de Jean Schwœbel et de ses collègues, dont les combats inauguraux nous aident, aujourd’hui, à inventer les réponses qui manquent. L’un des grands mérites de ce livre est de nous transmettre cette énergie vitale. Il fait plaisir, en nos temps saisis par les peurs et, hélas, travaillés par les haines, d’y lire un éloge intraitable du non-conformisme. Jean Schwœbel n’hésite pas à plaider pour une presse qui inquiète ses lecteurs, les dérange et les bouscule. Une presse qui préfère les politiser au sens le plus noble du terme, de souci du commun et de l’autre, plutôt que de les divertir et de les distraire.
Durée : 5h. 31min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 18665
Résumé:Gaspard Winckler, le héros de ce roman, s'est voué depuis des mois à réaliser un faux Condottière qui rivalise à tout point de vue avec celui du Louvre, peint par Antonello de Messine en 1475. Prince des faussaires, il n'est pourtant que le simple exécutant d'un commanditaire, Anatole Madera. Tel un roman policier, la première page du livre s'ouvre sur l'assassinat de Madera par Winckler. Pourquoi ce meurtre ? Pourquoi Gaspard Winckler a-t-il échoué dans son projet d'égaler Antonello de Messine ? Que cherchait-il en devenant un virtuose du faux ? Que voulait-il capter dans l'image de maîtrise et d'énergie donnée par le visage de ce guerrier ? Pourquoi vit-il l'assassinat de Madera comme une libération ?
Lu par : Henri Duboule
Durée : 10h. 4min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 14685
Résumé:Présentation de l'éditeur : Longtemps en Europe le roi des animaux ne fut pas le lion mais l'ours, admiré, vénéré, pensé comme un parent ou un ancêtre de l'homme. Les cultes dont il a fait l'objet plusieurs dizaines de millénaires avant notre ère ont laissé des traces dans l'imaginaire et les mythologies jusqu'au coeur du Moyen Âge chrétien. De bonne heure l'Église chercha à les éradiquer. Prélats et théologiens étaient effrayés par la force brutale du fauve, par la fascination qu'il exerçait sur les rois et les chasseurs et surtout par une croyance, largement répandue, selon laquelle l'ours mâle était sexuellement attiré par les jeunes femmes. Il les enlevait et les violait. De ces unions naissaient des êtres mi-hommes mi-ours, tous guerriers invincibles, fondateurs de dynasties ou ancêtres totémiques. Michel Pastoureau retrace les différents aspects de cette lutte de l'Église contre l'ours pendant près d'un millénaire : massacres de grande ampleur, diabolisation systématique, transformation du fauve redoutable en une bête de cirque, promotion du lion sur le trône animal. Mais l'auteur ne s'arrête pas à la fin du Moyen Âge. Inscrivant l'histoire culturelle de l'ours dans la longue durée, il tente de cerner ce qui, jusqu'à nos jours, a survécu de son ancienne dignité royale. Le livre se termine ainsi par l'étonnante histoire de l'ours en peluche, dernier écho d'une relation passionnelle venue du fond des âges : de même que l'homme du Paléolithique partageait parfois ses peurs et ses cavernes avec l'ours, de même l'enfant du XXIe siècle partage encore ses frayeurs et son lit avec un ourson, son double, son ange gardien, peut-être son premier dieu.
Durée : 14h. 53min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 26297
Résumé:Je suis parti, en historien, sur les traces des grands-parents que je n'ai pas eus. Leur vie s'achève longtemps avant que la mienne ne commence: Matès et Idesa Jablonka sont autant mes proches que de parfaits étrangers. Ils ne sont pas célèbres. Pourchassés comme communistes en Pologne, étrangers illégaux en France, Juifs sous le régime de Vichy, ils ont vécu toute leur vie dans la clandestinité. Ils ont été emportés par les tragédies du XXe siècle: le stalinisme, la montée des périls, la Seconde Guerre mondiale, la destruction du judaïsme européen. Pour écrire ce livre, j'ai exploré une vingtaine de dépôts d'archives et rencontré de nombreux témoins en France, en Pologne, en Israël, en Argentine, aux Etats-Unis. Ai-je cherché à être objectif ? Cela ne veut pas dire grand-chose, car nous sommes rivés au présent, enfermés en nous-mêmes. Mon pari implique plutôt la mise à distance la plus rigoureuse et l'investissement le plus total. Il est vain d'opposer scientificité et engagement, faits extérieurs et passion de celui qui les consigne, histoire et art de conter, car l'émotion ne provient pas du pathos ou de l'accumulation de superlatifs: elle jaillit de notre tension vers la vérité. Elle est la pierre de touche d'une littérature qui satisfait aux exigences de la méthode.
Lu par : Jean Frey
Durée : 5h. 43min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 35183
Résumé:Pourquoi, dans les mythes grecs de métamorphoses végétales, les jeunes filles sont-elles transformées en arbres, tandis que les garçons donnent en mourant naissance à de jolies fleurs ? Cette question, point de départ du livre, est d’abord déterminée par la langue française, qui veut que la fleur soit un nom féminin et que l’arbre soit masculin. L’étonnement est peut-être moins grand pour un Italien habitué à penser les fleurs au masculin. Et que dire des langues qui prudemment font appel au neutre ? Mais chacun pense dans sa langue. De fait nos noms de fleur font alterner les deux genres. À côté de la rose, paradigme du féminin depuis rosa – rosam – rosae… combien de lis, de narcisses et de glaïeuls dans nos jardins ? De roses d’ailleurs (neutre en grec : rhodon) il ne sera pas question, non plus que de marguerites, ni en tant que fleurs ni en tant que filles. Et, si l’on creuse un peu, les « jeunes filles en fleurs » se révèlent plus garçonnières encore que dans le récit proustien. Françoise Frontisi-Ducroux raconte des mythes anciens où des jeunes gens, filles et garçons, exposés au désir amoureux des dieux, se transforment en plantes. Syrinx poursuivie par le dieu Pan devient une brassée de roseaux. Hyacinthe, malencontreusement frappé par le disque de son amant, Apollon, meurt en faisant naître une jacinthe. Daphné, Myrrha, Narcisse, Adonis et quelques autres connaissent un sort semblable où le tragique s’associe à l’érotique
Durée : 22h. 13min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 20329
Résumé:D'où viennent la tristesse profonde, le désespoir, le délire, la fureur, le suicide ? Contre ceux qui invoquaient une cause surnaturelle ou une punition divine, la pensée médicale a fait prévaloir, dès l'Antiquité, une cause naturelle, une humeur du corps : la bile noire, c'est-à-dire la mélancolie. Sa noirceur, souvent comparée à celle du charbon ou de l'encre, était l'indice de son pouvoir maléfique. Cette humeur n'existait pas. Mais n'est-ce pas avec de l'encre que l'on écrit des poèmes? Durant plus d'un demi-siècle des thèmes liés à la mélancolie ont orienté certains de mes travaux. Les voici rassemblés, grâce à l'amitié de Maurice Olender. Ce livre espère démontrer que la mise en perspective de la mélancolie peut donner lieu à un « gai savoir ».
Durée : 11h. 7min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 33253
Résumé:En janvier 2011, Laëtitia Perrais, 18 ans, est enlevée avant d'être poignardée et étranglée. Pendant deux ans, l'auteur a rencontré les proches, la famille ainsi que les acteurs de l'enquête, avant d'assister au procès du meurtrier. II étudie sa vie comme un fait social, révélateur de la violence que subissent les femmes. Prix Transfuge du meilleur essai 2016, prix littéraire du Monde 2016.
Lu par : Cyrille Caille
Durée : 7h. 33min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 20205
Résumé:Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Quels souvenirs gardons-nous d'un lapin bleu, d'une robe rouge, d'un vélo jaune ? Ont-ils vraiment revêtu ces couleurs ? Plus Lard, lesquelles associons-nous a nos années d'études, à nos premières amours, à notre vie d'adulte ? Comment la couleur s'inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la stimuler ? de la transformer ? Ou bien, au contraire, comment est-elle victime de ses caprices ou de ses intermittences ? Pour tenter de répondre à ces questions - et à beaucoup d'autres -, Michel Pastoureau nous propose un journal chromatique s'étendant sur plus d'un demi-siècle (1950-2010).
Lu par : Daniel Martin
Durée : 13h. 6min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 70282
Résumé:Trois historiens, spécialistes de la Résistance, ont décidé de conjuguer leurs expertises, de croiser leurs regards, de se soumettre à une critique réciproque et exigeante. S’appuyant sur une abondante littérature, les auteurs se sont attachés à dérouler un récit qui prend parfois à rebours, comme dans le cas de la mémoire de la Résistance, les thèses communément admises. Chacun des dix-sept chapitres du livre s’ouvre sur un document visuel – photo d’identité, reproduction d’une feuille clandestine, cliché d’une scène publique ou privée – qui illustre une facette de cette histoire, saturée de représentations mais si pauvre en illustrations. Ces documents variés font ainsi office de portes d’entrée vers un monde par nature difficile à saisir, celui de la lutte clandestine. Tout en suivant la trame chronologique de la période, depuis les premières manifestations du refus en 1940 jusqu’aux libérations du territoire à l’été et à l’automne 1944, c’est bien une approche anthropologique du phénomène qui a été privilégiée. Elle conduit à mettre l’accent sur la densité extrême du temps résistant, à scruter ses pratiques et ses sociabilités, à interroger aussi les liens qui se tissent peu à peu avec la société. Elle cherche à comprendre ce que vivre en Résistance pouvait concrètement signifier. Soumis à un danger permanent, sans modèle préalable auquel se référer, l’univers clandestin de la Résistance, enfoui et invisible, n’aura en réalité jamais cessé d’inventer sa propre action. Il a généré des expériences d’une extrême variété tout en exposant l’ensemble de ses protagonistes, où qu’ils aient oeuvré, à des risques identiques et mortels.
Lu par : Josette Berclaz
Durée : 3h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17225
Résumé:Un prof, à peine à la retraite, se fait draguer par une jeune femme... 'Elle lui planta son sourire dans les yeux. Les femmes les plus dangereuses, disait son oncle, sont les blondes aux yeux bruns et les brunes aux yeux bleus. Il connaissait, il reconnaissait ce sourire (mais où ? mais quand ?) et les toutes petites pattes d'oie qui accentuaient l'éclat moqueur, innocent et provocateur du regard clair. C'est alors que tout bascula. La pensée qu'elle jouait un peu trop bien les naïves ne l'eut pas plus tôt effleuré, qu'il l'entendit prononcer d'une voix un peu étouffée ces mots incroyables : 'Monsieur Arnaud, il faut que je vous parle.'
Durée : 1h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15270
Résumé:'Tout film qui nous a plu un jour prend place dans notre mémoire du côté d'autres souvenirs. Il est un souvenir parmi d'autres, soumis comme eux à la menace de l'oubli. Il arrive ainsi que des images de film nous traînent dans la tête comme si elles faisaient partie de notre vie même... Il nous faut 'monter' nos souvenirs, ces rushes de la mémoire, pour recomposer une continuité, pour en faire un récit. (.. .) Je ne sais pas exactement quandj'ai vu 'Casablanca' pour la première fois ...' Marc Augé
Durée : 2h. 34min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 16395
Résumé:Largués par nos parents qui disparaissent, par nos enfants qui quittent la maison, c'est le plus souvent au même moment de la vie que nous sommes confrontés à ces séparations : nos parents meurent, nos enfants grandissent. Coincés entre deux générations, ceux à qui nous devons l'existence, ceux à qui nous l'avons donnée, qui sommes-nous désormais ? Les repères vacillent, les rôles changent. Comment faire de cette double perte une métamorphose intérieure, un nouveau départ ?