Contenu

Venir grand sans virgules

Résumé
Aux fenêtres la mère aussi a mis des géraniums en pots. Les géraniums ça sert à se fondre dans le paysage qu’elle dit la mère. Les fenêtres se tirent la langue poliment en géraniums roses en géraniums rouges tous mélangés et pendus aux rebords. Pendant qu’ils se mettent d’accord le vent nous passe dessus ça fait voler les boucles du Rossé et ça fout le bordel dans la quetsche que la mère s’obstine à m’arranger tous les matins. Venir grand sans virgules ce sont les couches de sens et de valeurs que les adultes badigeonnent sur les gens, les choses, le monde et que la petite observe, dont elle se rit, qu’elle reçoit de plein fouet. Lorsque le père perd son travail, la structure familiale et son système de valeurs s’étiole. [Source: Payot, 2018]
Durée: 1h. 7min.
Édition: Vevey, Ed. de l'Aire, 2018
Numéro du livre: 38229
ISBN: 9782940586332
Collection(s): Alcantara

Documents similaires

Durée : 4h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 39624
Résumé:Depuis sa naissance, Lynx vit entre le fleuve et la forêt auprès de son père. Lorsque ce dernier meurt écrasé par un arbre, le jeune homme songe à quitter la buvette où il travaille pour s'enfuir vers le Maroc. Pourtant, l'arrivée de Lilia et de son enfant le pousse à rester. Au cours de cet été sec et chaud, Lynx doit se confronter au passé alors qu'une menace sourde plane.
Durée : 20h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35461
Résumé:A New York, dans les années quarante, un enfant enfermé dans un sous-sol regarde les chaussures des passants. Pauvre, sans autre protection que celle d'une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d'un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude va se découvrir lui-même : il est musicien. Ce livre est l'histoire d'un homme dont la vie est transfigurée par un don. Son voyage, jalonné de mille rencontres, amitiés, amours, le conduira dans les salons des puissants, et jusqu'à Carnegie Hall ... La musique, évidemment, est au centre du livre - musique classique, grave et morale, mais aussi la pulsation irrésistible du jazz. Autour d'elle, en une vaste fresque foisonnante de personnages, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d'un New York en pleine mutation.
Durée : 5h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 71429
Résumé:Deux fillettes se cachent dans les buissons pour épier une femme rousse qu’elles admirent. Adulte, l’une d’entre elle est encore tourmentée par cette image qui l’obsède, malgré ses efforts pour étouffer cette fêlure sous le masque des apparences. Les souvenirs d’enfance, qui semblent pourtant anodins, peuvent-ils nous poursuivre toute notre vie ? Claudine Houriet nous offre un roman saisissant qui révèle la fragilité de l’existence.
Lu par : Sonia Imbert
Durée : 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70647
Résumé:Tomoko, petite fille sensible et curieuse, reçoit de sa tante une poupée Kokeshi en bois d'érable. Elle l’adore et en fait son amie pour chaque moment de sa vie. Mais un matin d’orage, elle la perd. Chacun la réconforte, lui assurant qu’une bonne âme quelque part prend sans doute soin de sa kokeshi. Des années plus tard, alors qu’elle passe devant une patisserie, Tomoko découvre stupéfaite son amie Kokeshi dans la vitrine. Elle entre dans la boutique pour en savoir plus…
Durée : 2h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 39162
Résumé:Le narrateur, seul dans une maison au bord d'une rivière, se confie sur son enfance, sur l'arrachement à la campagne et sur le couple de paysans qui l'a élevé jusqu'à ses 7 ans, sur le désamour de sa famille et sur le refuge qu'il a trouvé dans l'art. «Certains jours de chaleur, à la vue des herbes brûlées sous le soleil, ou dans les arbres dépouillés du cœur de l’hiver, dans les eaux scellées, je sens monter en moi quelque chose de déchirant, un sentiment de solitude. Alors, il peut m’arriver de parler aux poissons privés de parole. Je ne quitterai donc pas cette enfance, cette grande maison de l’enfance. Comme autrefois, je pourrais danser sous le cerisier. Juste précipiter le temps. Attendre. Attendre comme j’attendais qu’Irmina rentre du Paraclet. Attendre comme j'attendrai longtemps un père qui n’est jamais venu. Attendre comme j’attendais la visite de ma mère.»
Lu par : Vincent Daugé
Durée : 5h. 29min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 39586
Résumé:Pendant les années soixante-dix à Buenos Aires, un archiviste du Congrès régale tous les soirs ses garçons de l'histoire de Justino qui, loin des strass hollywoodiens, a tout d'un Rocky argentin : le regard doux et franc, le sourire candide. Son fait d'arme : l'unique victoire par KO sur un adversaire qui deviendra champion national et à qui, toujours, il a refusé la revanche en raison d'une promesse faite à son épouse. Cette revanche a peut-être eu lieu, les variantes abondent, mais si le récit plaît tant c'est que l'énigme sportive se double d'une intrigue qui concerne les enfants au premier chef. L'ex-boxeur, reconverti en serrurier horloger, est au cœur d'un autre combat, amoureux celui-là, que se livrent les tantes des enfants, deux vieilles filles aigries jusqu'à la moelle qui cachent de frémissants secrets sous une irrésistible bigoterie. Seule la vieille horloge de la famille, entretenue autrefois par Justin, pourrait combler les lacunes de l'histoire. Les garçons devenus adultes en retrouvent la clef, mais le temps grippe tous les mécanismes... La parole collective, qui circule savamment entre les fils, densifie les symboles pour mettre au jour les rapports fraternels, l'amour et ses promesses, le paradis perdu de l'enfance et la complaisance d'une génération face à la dictature.
Durée : 3h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34122
Résumé:Quelques mots singuliers entendus enfant dans la conversation ses grands, quelques cartes figurant les monuments d'une cité mythique, un livre qui tombe d'un rebord de table et s'ouvre à la page du 2 mai 1950, une villa blanche qui vous rappelle l'Afrique, et un vieux poste de radio, et revoilà la légende du Rosebud, le souvenir qui imprègne le présent et dont le parfum ne se dissipe jamais, et qui aide, transforme l'avenir en un jardin vivable, comme Bogart trouve la force de quitter Ingrid Bergman en lui disant, pendant que l'avion mouline du brouillard sur la piste, We'll always have Paris. " Et c'est ainsi, dans Casablanca, que les deux amants réussissent à continuer à vivre, à se séparer s'il le faut et à suivre chacun son propre chemin, en se souvenant de leur idylle dans le Paris d'avant l'occupation allemande. En puisant dans cette réserve de lumière. Avec ce livre entièrement dédié à un sentiment, celui du " merveilleux ", à sa naissance et son cours à travers la vie d'un homme - la sienne - l'auteur nous invite à le suivre dans son propre puits de lumière. Nous aurons toujours Paris est conçu sous forme de boucle, et c'est dans le perpétuel aller-retour entre les rêveries de l'enfant, ses projections et leur prolongeaient à l'âge adulte, dans leur décalage, souvent, que se glisse le merveilleux, que se construisent la vie et l'œuvre, avec leurs impasses, fausses pistes, déceptions et surprises. Il n'est donc pas, ou très peu, question de Paris dans ces pages. Mais plutôt de pérégrinations et de rencontres : du Japon à l'Afrique, et de julien Gracq à Ismail Kadaré ou Albert Cossery, quand ce n'est pas l'ombre du toujours énigmatique B. Traven.
Lu par : Clelia Strambo
Durée : 3h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76791
Résumé:Un jour de mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école. De petits hôtels en aires d’autoroute, l’errance dans le nord de l’Italie se prolonge. En pensant à sa mère, I’enfant se promet de ne plus pleurer. Elle apprend à conduire et à mentir, découvre Trieste, Bologne, l’internat à Rome, une vie paysanne et solaire en Sicile. Grâce aux jeux, aux tubes chantés à tue-tête dans la voiture, grâce à Claudia, Isabella ou Vito, l’enlèvement ressemble à une enfance presque normale. Mais le père boit trop, il est un «guépard nerveux» dans un nuage de nicotine, pense la petite. S’il la prend par la main, mieux vaut ne pas la retirer; ni reculer son visage quand il lui pince la joue. Ilaria observe et ressent tout. Dans une langue saisissante, rapide et précise, ce roman relate de l’intérieur l’écroulement d’une petite fille qui doit accomplir seule l’apprentissage de la vie.
Durée : 6h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76445
Résumé:Plutôt que de partir en vacances d’été avec ses amis dans une capitale européenne, Bruno se voit contraint de passer un mois à la ferme, puisque son carnet de notes ne satisfait pas les exigences de son père. C’est donc à une immersion dans le monde rural qu’il se confronte et qui ne se passera pas sans catastrophe… Un premier roman finement écrit et teinté d’un certain suspense.
Lu par : Monique Gay
Durée : 4h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36758
Résumé:Le petit Jean, un pied encore dans l’enfance un autre dans l’adolescence, et le grand Simon sauront-ils retrouver Roger ? Ce dernier a fui une mère injuste et colérique pour courir après un rêve, devenir une star du football. Partir de Douala, suivre la filière clandestine afin de sortir du pays, passer par le Nigeria pour finir en Europe : cela s’appelle faire « boza ». Les péripéties de Jean et Simon aux trousses de Roger ont tout du voyage initiatique : ils découvrent le nord du Cameroun, une région à la nature somptueuse mais sinistrée par Boko Haram et la pauvreté, goûtent aux fêtes, mais Jean se confronte aussi à l’éloignement d’avec la mère, à l’apprentissage du manque et d’une identité sexuelle différente. Max Lobe, avec sa gouaille et son humour, excelle à donner la parole à ses personnages, à restituer les atmosphères qui règnent dans la rue, les trains, les commissariats de police, les marchés ou les bars mal famés.
Lu par : Jean Perrenoud
Durée : 8h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36929
Résumé:Claire et Joël se recroisent par hasard au bord du lac de Neuchâtel, après s’être perdus de vue durant des décennies. En héritage de sa mère Makala, Joël a reçu une pile de carnets écrits dans une langue inconnue. Claire, originaire du même petit pays caucasien que Makala, lui traduit ce journal intime. Au fil des rendez-vous, leur ancienne amitié se renoue. Joël découvre ainsi que sa mère a fui son village pour échapper à un mariage forcé. Pour financer son voyage vers la Suisse, elle s’est vendue à Itann Kadesh, ennemi juré de son clan et membre de la mystérieuse caste des maîtres des rêves. À la fin de son journal, Makala demande à son fils de rapporter ses cendres dans son pays natal. Un long périple commence alors pour les deux amis, qui vont revenir sur les traces du passé et s’inventer un nouvel avenir. Leur voyage ne sera pas sans surprises, ni déconvenues. Ce récit poignant suit des personnages attachants qui découvrent la culture de leurs parents et qui, à l’aube de leurs vieux jours, laissent enfin libre cours à des sentiments retrouvés.
Durée : 2h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67854
Résumé:Le héros, Colin Zurich, est embarqué dans un joyeux roman d'apprentissage, qui pourrait être de tous les temps. Alphonse Layaz nous emporte dans ses phrases rythmées par la fête et les rires. Il y a un appétit de Bénichon pour la vie, pour les nourritures, pour les corps, et pour les mots et les phrases qui les disent, les célèbrent en riant et dansant. On mange et boit les mots comme le bon vin et les bonnes nourritures. Il y a un Carnaval de mots qui dansent, de personnages qui surgissent du passé comme du présent, qui se mêlent et mêlent les époques. On chante, à la Renaissance où vit Colin Zurich, des chansons qui sont bien de ce temps-là, mais les événements font surgir soudain des chansons d'aujourd'hui. Une manière de nous dire : ça se passait autrefois, ça se passe maintenant. Le récit nous promène ainsi dans de joyeux allers-retours temporels, qui nous tendent en fin de compte une sorte de miroir ; ce n'est pas un musée des hommes du temps passé que l'on visite, mais soi-même aujourd'hui. Il suffit de mettre ses pas dans ceux de Colin. Jean-François Haas.