Contenu

Brève histoire politique et institutionnelle de la Ve république

Résumé
La Ve République, telle qu'elle fonctionne depuis quarante-cinq ans, est beaucoup moins fondée sur la Constitution de 1958 que sur les coutumes constitutionnelles engendrées par les rapports de forces entre les acteurs de la vie politique. Pour comprendre le régime actuel, il est donc important de connaître son histoire et celle des hommes qui l'ont illustrée avec des bonheurs divers. C'est à relater cette histoire - des hommes, des partis et des institutions - que l'auteur s'est employé, avec la volonté d'aller à l'essentiel et de garder une stricte impartialité. Observant in fine que, depuis 1980, tous les gouvernants en place ont perdu les élections, il s'interroge sur les causes de ce phénomène ; et constatant qu'elles sont pour une large part d'ordre institutionnel, il propose une réforme - d'une ampleur très limitée, mais d'une portée radicale - de la Constitution. Cet ouvrage sera lu avec profit par tous ceux - y compris les étudiants - qui s'intéressent à l'Histoire ou à la vie politique.

Pas disponible en CD.

Durée: 11h. 9min.
Édition: Paris, A. Colin, 2004
Numéro du livre: 22946
ISBN: 9782247045860
Collection(s): Collection U. Science politique
CDU: 300

Documents similaires

Lu par : Baghadoust
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25525
Résumé:À quoi sert vraiment un sociologue ? Producteur de savoir, le sociologue peut-il se soumettre à un principe d'utilité ? Est-il contestataire, idéologue, expert... ? Si prompt à se demander à quoi servent les autres, le sociologue s'est-il lui-même posé la question ? Observateur aguerri des grandes questions sociales (école, mouvements sociaux, banlieue, justice), François Dubet nous invite à partager son regard de sociologue. Sans héroïsme ni forfanterie, le sociologue contemporain peut apparaître sous les traits modestes d'un acteur de terrain, se confrontant à la prose du monde, proposant à la société ses services, enquêtant, vérifiant, conseillant souvent, critiquant parfois. Mais lorsque les mythes religieux et les contrats sociaux ne suffisent plus à expliquer comment tiennent, se forment et se transforment les sociétés, le sociologue peut aussi répondre au besoin des sociétés modernes de se connaître et d'agir sur elles-mêmes. Ni apologiste, ni pessimiste, François Dubet lève le voile sur la suspicion dont on voudrait frapper la sociologie et nous livre un témoignage de l'intérieur, au-delà des sentiers battus.
Lu par :
Durée : 7h. 46min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23848
Résumé:Christian Jelen s'interroge sur l'immigration en France.
Durée : 3h. 5min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24789
Résumé:Présentation des arcanes du palais Bourbon, de ses règles et de son fonctionnement à travers les idées reçues qui lui sont associées : les députés sont trop payés et bénéficient de multiples avantages, ils cumulent les mandats, l'Assemblée nationale est toujours vide et les députés ne travaillent pas, la permanence est le seul contact du député avec la société, etc.
Durée : 2h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23462
Résumé:On a beaucoup dit que l'éducation donnée aux enfants du siècle dernier les a chargés d'un sentiment permanent de culpabilité aux conséquences désastreuses. On a dit aussi qu'il fallait éduquer chez l'enfant la capacité de prendre des responsabilités, tout en bannissant chez lui toute idée de faute. Mais aujourd'hui, où en sommes-nous de cette éducation qui semble avoir évacué la morale et les interdits ? Que disent parents, voire grands-parents, devant ce cadre nouveau ? À partir d'une longue expérience de thérapeute auprès des enfants, Nicole Fabre s'interroge : et si la moindre insistance mise aujourd'hui sur la culpabilité en faveur du sens de l'autonomie n'était pas une chance, une vraie possibilité pour éduquer nos enfants en faveur d'un nouveau sens moral, plus apte à favoriser leur liberté et leur épanouissement ?
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 9h. 32min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21404
Résumé:36, quai des Orfèvres. Au cœur de Paris, c'est le siège de " la maison de la mort " : la Brigade criminelle. Jusqu'à présent, les policiers de cette brigade restaient une énigme, cultivant la discrétion, préservant le secret. Pourtant, la fascination générale pour les faits divers les place à longueur d'année sous les feux des projecteurs. Combien de romans ou de films noirs ont-ils inspirés ? Ce livre, véritable enquête intime au sein de l'institution policière, entend leur donner la parole pour la première fois, fouiller leur passé et leur présent, leurs motivations, leurs regrets et leurs peurs, car on ne sort pas indemne d'une fréquentation quotidienne de l'atroce. Pierre Jouve a réussi à convaincre les chefs de la " Crime " de dévoiler le fonctionnement intime de cette machine à combattre le meurtre. De Richard Durn, l'auteur du massacre de Nanterre, à Guy Georges, le serial killer de jeunes femmes, en passant par les caïds du Milieu et les tristement " banales " affaires de meurtre, les policiers de la Brigade criminelle livrent leurs émotions à vif et nous emmènent dans les duretés inouïes de ces confrontations, généralement dissimulées pour préserver les citoyens. Brigade d'élite, historique, la " Crime " est faite de chair, d'intelligence, d'échecs, de subtilités et de brutalités. Elle porte pourtant un regard sans concession, mais optimiste sur la République, sur la société, sur nous-mêmes, du fond du puits judiciaire et criminel dans lequel elle est immergée.
Lu par : Gisèle Vincent
Durée : 1h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21701
Résumé:Dans deux minutes, l'antenne. Moment délicat où l'invité se décompose. Ses mains tremblent. Le faire rire. Où ai-je mis ma fiche ? Le distraire. Lui dire deux mots pour qu'il sente que j'ai compris ce qu'il vient défendre. Tenter une question comme on trempe un orteil dans la mer. Faire une gaffe, renverser mon verre, bafouiller, qu'il sache que c'est permis. Essais de voix. je mets mon casque. Mon casque c'est ma maison, mon cocon. J'écoute fort, à l'intérieur du son. J'entends les fêlures de sa voix, son souffle. Tout s'entend, la voix mouillée, la voix qui tremble, celle qui sourit, qui réclame. Les plaintes les plus lointaines sont inscrites dans la voix et les rires de l'enfance. Toutes ces voix qui s'envolent, invisibles et réelles. Est-ce bien raisonnable de déranger un satellite pour nos élucubrations ? Surtout ne jamais se poser cette question avant une émission.
Durée : 4h. 39min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23241
Résumé:Il était huit heures moins dix quand j'ai reçu le premier coup de fil. C'était un journaliste de RTL. Il m'annonçait avec ménagement que, selon une information officieuse, Jacques Martin serait décédé dans la nuit. «Nous vérifions. Si la nouvelle se confirme, malheureusement, est-ce que je peux vous rappeler pour que vous disiez quelques mots sur votre ami ?» J'avais à peine raccroché que le téléphone sonnait à nouveau : «C'est Europe 1. L'agence France Presse vient d'annoncer la mort de Jacques Martin. Vous pouvez rester en ligne ? Nous aimerions vous interviewer en direct dans le journal de huit heures. - Oui, oui, bien sûr», répondis-je. Mais que dire en de pareils moments ? J'étais profondément triste, mais pas vraiment surpris. Le véritable choc, je l'avais eu un mois auparavant. Troublé par une sorte de pressentiment, j'avais subitement décidé d'aller voir Jacques à l'hôtel du Palais à Biarritz, où il était venu se réfugier après sa séparation d'avec Céline, sa dernière compagne. En le découvrant dans son fauteuil roulant, le corps amaigri par la maladie, le visage émacié et le regard fixe, j'avais difficilement retenu mes larmes. Il ne parlait pratiquement plus mais il avait fait comprendre à son infirmière qu'il souhaitait que je reste déjeuner avec lui et avec David, son fils aîné, venu lui rendre visite. Il faisait beau. Nous nous sommes installés au bord de la piscine, où s'ébattaient ses deux derniers enfants, Clovis et Juliette, en compagnie de leur nounou. Autour de lui, nous affichions tous un air enjoué pour ne pas gâcher ces moments précieux et apparemment heureux. Mais il n'a pas touché à son assiette. Il semblait déjà très loin de nous. En le quittant, ce jour-là, je savais que je l'embrassais pour la dernière fois. Au moment d'intervenir à l'antenne, pourtant, je préférai ne pas évoquer ces images douloureuses qui me hantaient, pour ne rappeler que les plus beaux souvenirs de notre longue amitié.
Durée : 5h. 54min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 65475
Résumé:" Populisme ", " néolibéralisme ", " nationalisme " : les mots se bousculent et pourtant l'insatisfaction demeure. Pour décrire ce qui nous arrive, nous ne manquons pas de savoirs. La crise de la démocratie fait l'objet de diagnostics récurrents. Mais c'est la stupeur qui domine, comme si la nouveauté du présent contribuait encore à accroître l'inquiétude. Et si cette nouveauté tant de fois mise en avant était un obstacle à la compréhension ? Ce livre décrit la rencontre entre un philosophe inquiet du présent politique et l'année 1938. Tombé presque par hasard sur la presse française de 1938, l'auteur est allé de surprise en surprise. Au-delà de ce qui est bien connu (les accords de Munich et la supposée " faiblesse des démocraties "), il a découvert des faits, mais aussi une langue, une logique et des obsessions étrangement parallèles à ce que nous vivons. L'abandon de la politique de Front populaire, une demande insatiable d'autorité, les appels de plus en plus incantatoires à la démocratie contre la montée des nationalismes, une immense fatigue à l'égard du droit et de la justice : l'auteur a vu dans ce passé une image de notre présent. Ce livre ne raconte pas l'histoire de l'avant-guerre, il n'entonne pas non plus le couplet attendu du " retour des années 30 ". Il fait le récit d'un trouble : pourquoi 1938 nous éclaire-t-il tant sur 2018 ? Non sur les événements, bien sûr, mais sur une manière de les interpréter systématiquement dans le sens du pire. " Récidive ", c'est le nom d'une errance dans un passé que l'auteur croyait clôt. C'est aussi le risque d'une nouvelle défaite.
Lu par : Dominique Sultan
Durée : 1h. 37min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 28268
Résumé:Une impression d'abandon exaspère aujourd'hui de nombreux Français. Ils se trouvent oubliés, incompris, pas écoutés. Le pays, en un mot, ne se sent pas représenté. Le projet Raconter la vie, dont cet essai constitue le manifeste, a l'ambition de contribuer à le sortir de cet état inquiétant, qui mine la démocratie et décourage les individus. Pour remédier à cette mal-représentation, il veut former, par le biais d'une collection de livres et d'un site internet participatif, l'équivalent d'un Parlement des invisibles. Il répond ainsi au besoin de voir les vies ordinaires racontées, les voix de faible ampleur écoutées, la réalité quotidienne prise en compte. L'entreprise Raconter la vie ouvre un espace original d'expérimentation sociale et politique, autant qu'intellectuelle et littéraire.
Lu par : Annick Maquet
Durée : 8h. 51min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 29262
Résumé:Sur les terroirs de la viticulture française, derrière les étiquettes prestigieuses de nos plus grands vins, se joue un impitoyable Dallas hexagonal avec ses rivalités, ses haines viscérales, ses intrigues et ses coups bas. Une tragi-comédie viticole sur fond d'argent roi, avec ses héros, ses mégalos et ses salauds. Mais chut... Le silence est de mise car les enjeux sont colossaux. Le vin, véritable or rouge, est devenu le pétrole moderne que s'arrachent à des prix indécents les gros industriels et les investisseurs asiatiques sous le regard bienveillant de nos services publics. Cette enquête inédite et approfondie dévoile pour la première fois la face cachée de nos vins. Un document choc qui révèle l'épopée de breuvages plombés par les pesticides, la spéculation folle qui a pris d'assaut nos vignes et nos vins, les mystères du classement des grands crus, et la cécité volontaire des autorités. Un petit monde à la cruauté sans pareille, où tous les coups sont permis.
Durée : 7h. 8min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23407
Résumé:Les riches défendent leur pré carré grâce à un réseau dense d'associations, de comités, de conseils, de cercles. Des rivages bretons aux châteaux de l'Oise, des beaux quartiers parisiens aux parcs et jardins de Normandie, les élites fortunées se mobilisent pour leurs espaces.Les auteurs ont mené l'enquête auprès de militants peu ordinaires. Ils ont assisté aux dîners et aux cocktails où, à Neuilly et dans le 16e arrondissement, la haute société se retrouve et se concerte pour préserver la qualité de ses lieux de vie et veiller sur un entre-soi qui lui est vital. La grande bourgeoisie se protège des autres, quitte à former des ghettos. Les ghettos du Gotha.
Durée : 11h. 5min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22230
Résumé:" Nous sommes montés dans le train à grande vitesse de la modernité sans trop nous en apercevoir et, lorsque nous regardons par la fenêtre, le paysage défile si vite que nous n'arrivons plus ni à le lire ni à le retenir. J'ai l'impression que nous sommes devenus des spécialistes de l'oubli... " Vingt-sept ans après la publication du Village retrouvé (1979), l'ethnologue Pascal Dibie publie Le Village métamorphosé. C'est de nouveau de Chichery, en Bourgogne, où il réside depuis son enfance, qu'il tire des observations ayant valeur universelle. Un voyage hallucinant, profond, au cœur de notre rurbanité naissante. II nous invite à revisiter notre société qui vit une des plus grandes mutations de son histoire millénaire. S'intéressant à nos actes les plus modestes, à cette banalité qui inscrit les jours de nos vies dans le long calendrier de l'histoire, l'auteur décrit un quotidien où le monde des signes et des aménageurs de paysages est roi, où la voiture, la cybernétique et la consommation sont maîtresses de nos têtes, de nos temps et de notre économie, où la religion s'abstrait jusqu'à accepter le changement des rites funéraires et à nous laisser exclure nos morts, où l'agriculture se " scientifise " à outrance et nos paysages se patrimonialisent... Une antique société se meurt, l'égoïsme de chacun s'affirme et ce qui fut le paysan, l'homme en pays, devenu hautement technicien et déculturé, réussit à s'insérer dans la brume de la mondialisation qui le gagne et le dévore. Cette ethnologie déguisée en récit, où se croisent pensées brutes et carnets de terrain, portraits de maîtres et réflexions profondes, inscrit Le Village métamorphosé parmi les plus grands ouvrages de Terre Humaine.