Contenu

Les répétitions, et autres nouvelles inédites

Résumé
Vingt-quatre nouvelles et deux brefs romans composent ce recueil, dont beaucoup de textes sont restés inédits jusqu'alors. Les nouvelles, écrites entre la fin des années 1930 et 1980 offrent un vaste échantillon des différentes tonalités narratives et thématiques de Silvina Ocampo. On y retrouve ses obsessions fécondes, toujours insondables, inquiétantes : le mystère des maisons et des jardins, les cruautés et les artifices de l'enfance, la prédestination d'un nom, les amours fantasmées... Défiant les frontières entre le quotidien et l'exceptionnel, éprise de la magie imperceptible de chaque jour, Silvina Ocampo instille dans le récit une dose de vraisemblance mais elle ne renonce jamais aux situations qui frôlent le fantastique, tout aussi cohérentes et plausibles que le monde dit réel. C'est avec une grande liberté narrative que Silvina Ocampo tisse une matrice poétique aux dialogues singuliers.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 7h. 54min.
Édition: Paris, Des femmes-Antoinette Fouque, 2023
Numéro du livre: 80294
ISBN: 9782721011640

Documents similaires

Lu par : Françoise Golaz
Durée : 3h. 29min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 76826
Résumé:Une femme s’introduit dans des pavillons de banlieue pour sauver des objets du mauvais goût de leurs propriétaires, des enfants confiés à leurs grands-parents naturistes disparaissent, des vêtements sont jetés chaque matin par-dessus une clôture, et une vieille dame est incapable de se souvenir du prénom de son fils - autant de formes de démence qui hantent chacune de ces sept maisons argentines formant le livre. Erreurs impardonnables, silences trop lourds et méprises dramatiques en sont les vrais habitants. Les hommes et les femmes, eux, n’ont pas d’autres choix que de succomber à la folie pour tenter de conjurer leurs peurs et s’en libérer. Avec sa prose acérée, Samanta Schweblin explore dans Sept maisons vides le désarroi du quotidien et la tragédie du domestique. Un chef-d’œuvre d’humour noir qui nous révèle que les frontières de l’étrange commencent au pas de notre porte.
Lu par : Madeline Volet
Durée : 5h. 22min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 75456
Résumé:Peuplées d’adolescentes rebelles, d’étranges sorcières, de fantômes à la dérive et de femmes affamées, les douze histoires qui composent ce recueil manient avec brio les codes de l’horreur, tout en apportant au genre une voix radicalement moderne et poétique. Si elle fait preuve d’une grande tendresse envers ses personnages, souvent féminins, des êtres qui souffrent, qui ont peur, qui sont opprimés, Mariana Enriquez scrute les abîmes les plus profonds de l’âme humaine, explorant de son écriture à l’extraordinaire pouvoir évocateur les voies les plus souterraines de la sexualité, du fanatisme, des obsessions.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 5h. 51min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 67840
Résumé:Les porteurs de torches marchaient les premiers, éclairant vaguement le passage aux murs humides et à la voûte si basse que les servants du prêtre devaient courber la tête. On l'emmenait maintenant, on l'emmenait, c'était la fin. Face contre ciel, à un mètre du plafond taillé à même le roc, et qui s'illuminait par instants d'un reflet de torche. Quand, à la place du plafond, surgiraient les étoiles et se dresserait devant lui le grand escalier incendié de cris et de danses, ce serait la fin.
Lu par : Simon Corthay
Durée : 2h. 46min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 31526
Résumé:Savez-vous lire l'heure en effeuillant un artichaut ? Tuer les fourmis à Rome ? Monter un escalier en connaissance de cause ? Poser correctement un tigre ? Vous faut-il des instructions pour pleurer ? Pour avoir peur comme il faut ? Vous arrive-t-il de jeter les timbres-poste que vous trouvez laids ? De tremper un toast dans vos larmes naturelles ? Avez-vous parfois envie de dessiner sur le dos d'une tortue une hirondelle ? Si vous répondez " oui " à six de ces questions vous êtes un Cronope, un de ces êtres qui font, depuis quinze ans, carrière en Amérique latine : on dit -on écrit même dans la presse- que Monsieur X ou Y est ou n'est pas un Cronope authentique. Cela suffit pour que le lecteur sache à qui il a affaire. Dans le cas contraire, vous risquez d'être un de ces Fameux qui conservent leurs souvenirs enveloppés dans un drap noir : pour votre tranquillité, mieux vaut s'abstenir de lire ce livre. Publiées en Argentine en 1962, ces histoires sont le miroir du regard intime de Julio Cortàzar. Elles lui ont même valu un siège au Collège de Pataphysique. Précédant les grands romans et les nouvelles fantastiques qui ont fait sa réputation en France, ces mini-textes éclairent le comportement de tant de personnages farfelus et graves qui sont les protagonistes des œuvres maîtresses de Cortàzar.
Lu par : Simone Marazzi
Durée : 3h. 13min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23735
Résumé:Ce livre comporte treize nouvelles. Ce nombre est le fruit du hasard ou de la fatalité - ici les deux mots sont strictement synonymes - et n'a rien de magique. Si de tous ces écrits je ne devais en conserver qu'un seul, je crois que je conserverais " Le congrès ", qui est à la fois le plus autobiographique (celui qui fait le plus appel aux souvenirs) et le plus fantastique. J'ai voulu rester fidèle, dans ces exercices d'aveugle, à l'exemple de Wells, en conjuguant avec un style simple, parfois presque oral, un argument impossible. Le lecteur curieux peut ajouter les noms de Swift et d'Edgar Allan Poe. Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps.
Lu par : Gérard Turin
Durée : 51min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 12440
Résumé:Une nouvelle de 1955, qui "décrit le regard d'un homme vieilli sur l'amour de sa jeunesse"
Lu par : Madiana Roy
Durée : 7h. 22min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18039
Résumé:Certaines sont comme une plainte, un chant grave. D'autres ne sont que dialogues, saveur et humour. D'autres encore sont tendres et mélancoliques. Ce recueil de nouvelles d'Olive Senior est un concentré de son talent : dire ce qui fait l'humanité des gens, leur manière de se lier les uns aux autres, leur noirceur, leur gaieté. Bien sûr, nous sommes en Jamaïque, tant dans les campagnes qu'en ville, chez les pauvres et chez quelques riches aussi : Miss Rilla, qui sait rire depuis le fond de son ventre, libre et heureuse ; le long, pâle et maigre Blue Boy ; Beccka qui, à l'âge de onze ans, pose des colles théologiques à l'archidiacre.
Lu par : Hélène Favre
Durée : 6h. 28min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 32585
Résumé:Les plus grands auteurs de la littérature contemporaine ont pris cette année encore leur plus belle plume pour vous concocter un délicieux recueil de nouvelles autour d'un thème : frère et sœur. Ceux qui s'aiment, ceux qui se détestent... Souvenirs d'enfance, vie commune, haine larvée ou avouée, à chacun sa recette. Douze fratries à découvrir sans modération.
Durée : 4h. 10min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15866
Résumé:Neuf écrivains racontent ou réinventent un souvenir d'enfance : Commentaire de l'éditeur: « En Afrique comme ailleurs, les enfants lisent le petit prince et, parfois des livres qu'ils ne devraient pas. En Afrique comme ailleurs, ils s'enthousiasment des exploits d'un acrobate de cirque, ils espionnent les adultes et s'interrogent sur leurs comportements, ils s'aventurent dans les marais ou sur la mer alors qu'on le leur avait interdit... Mais l'Afrique où la nature, les traditions et le merveilleux sont omniprésents, leur offre un terrain de jeux un peu plus grand qu'ailleurs »
Lu par : Jane Savigny
Durée : 3h. 40min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 8998
Résumé:On dit que la vie n'est pas simple et que le bonheur est rare. Pour Philippe Delerm, il tient en trente-quatre "plaisirs minuscules". Il évoque ici tour à tour, sous forme de petites séquences, la satisfaction immense qu'il tire tantôt de petits gestes insignifiants, tantôt d'une bienheureuse absence de gestes. Toutes les saisons sont évoquées dans ce petit ouvrage délicieux qui s'apparente presque à un manuel du bonheur à l'usage des gens trop pressés. Les plaisirs de la table y ont une place privilégiée et, tout comme les plaisirs d'un autre ordre, font ressurgir avec humour et nostalgie l'univers de l'enfance, chez le narrateur comme chez le lecteur, rendus complices par la merveilleuse banalité des situations décrites. Grâce à ce traité de vie simple, Delerm nous rappelle que prendre le temps, socialement ou à part soi, n'est pas une perte de temps. Certaines séquences sont toutefois ambiguës, comme celle sur Le Dimanche soir. S'ouvrant sur la description d'une joie, elles s'achèvent avec gravité sur une sensation douloureuse, comme pour nous rappeler que le bonheur, s'il n'est pas rare, est tout de même précieux.
Lu par : Jocelyne Bidault
Durée : 1h. 56min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23169
Résumé:De son île natale au sol français, de la mendiante au professeur, de ses premiers émois à ses récentes déceptions, c'est à un triple voyage - géographique social et mental - que nous convie la narratrice de ce recueil. Usant d'une langue incisive et colorée, la jeune romancière et poétesse sénégalaise y dépeint tant la brutalité des sociétés traditionnelles que la calme violence qui sourd de nos sociétés d'exclusion. Sombre tableau que vient animer l'allégresse féroce du style et tempérer la douce nostalgie irradiant des premières années villageoises et de la solidarité sans phrases des pauvres.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 37min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 17190
Résumé:Dernier recueil publié du vivant de son auteur, La Gardera Party commence à l'aube d'une journée radieuse pour s'achever à la nuit noire, dans une chambre où s'endormira bientôt une femme sans âge ni visage. Une nouvelle après l'autre, Katherine Mansfield peint la vie par petites touches, tendres, cocasses, poignantes, parfois cruelles. Elle dit la solitude, la peur et la mort, partout présentes, même dans la baie des vacances et de l'enfance. Elle chante aussi le bonheur d'exister, l'intensité et la multiplicité des plaisirs qui s'offrent dans l'instant, ces merveilles que sont le sourire édenté d'un bébé, le tourbillon des lumières d'une salle de bal, une odeur de lavande, un vieux saladier rempli de capucines jaunes et rouges sur une table éclaboussée de soleil...