Cronopes et Fameux
Résumé
Savez-vous lire l'heure en effeuillant un artichaut ? Tuer les fourmis à Rome ? Monter un escalier en connaissance de cause ? Poser correctement un tigre ? Vous faut-il des instructions pour pleurer ? Pour avoir peur comme il faut ? Vous arrive-t-il de jeter les timbres-poste que vous trouvez laids ? De tremper un toast dans vos larmes naturelles ? Avez-vous parfois envie de dessiner sur le dos d'une tortue une hirondelle ? Si vous répondez " oui " à six de ces questions vous êtes un Cronope, un de ces êtres qui font, depuis quinze ans, carrière en Amérique latine : on dit -on écrit même dans la presse- que Monsieur X ou Y est ou n'est pas un Cronope authentique. Cela suffit pour que le lecteur sache à qui il a affaire. Dans le cas contraire, vous risquez d'être un de ces Fameux qui conservent leurs souvenirs enveloppés dans un drap noir : pour votre tranquillité, mieux vaut s'abstenir de lire ce livre. Publiées en Argentine en 1962, ces histoires sont le miroir du regard intime de Julio Cortàzar. Elles lui ont même valu un siège au Collège de Pataphysique. Précédant les grands romans et les nouvelles fantastiques qui ont fait sa réputation en France, ces mini-textes éclairent le comportement de tant de personnages farfelus et graves qui sont les protagonistes des œuvres maîtresses de Cortàzar.
Lu par :
Simon Corthay
Genre littéraire:
Nouvelle
Durée:
2h. 46min.
Édition:
Paris, Gallimard, 2010
Numéro du livre:
31526
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782070385775
Collection(s):
Folio
Documents similaires
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 5h. 51min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 67840
Résumé:Les porteurs de torches marchaient les premiers, éclairant vaguement le passage aux murs humides et à la voûte si basse que les servants du prêtre devaient courber la tête. On l'emmenait maintenant, on l'emmenait, c'était la fin. Face contre ciel, à un mètre du plafond taillé à même le roc, et qui s'illuminait par instants d'un reflet de torche. Quand, à la place du plafond, surgiraient les étoiles et se dresserait devant lui le grand escalier incendié de cris et de danses, ce serait la fin.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 3h. 29min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 76826
Résumé:Une femme s’introduit dans des pavillons de banlieue pour sauver des objets du mauvais goût de leurs propriétaires, des enfants confiés à leurs grands-parents naturistes disparaissent, des vêtements sont jetés chaque matin par-dessus une clôture, et une vieille dame est incapable de se souvenir du prénom de son fils - autant de formes de démence qui hantent chacune de ces sept maisons argentines formant le livre. Erreurs impardonnables, silences trop lourds et méprises dramatiques en sont les vrais habitants. Les hommes et les femmes, eux, n’ont pas d’autres choix que de succomber à la folie pour tenter de conjurer leurs peurs et s’en libérer. Avec sa prose acérée, Samanta Schweblin explore dans Sept maisons vides le désarroi du quotidien et la tragédie du domestique. Un chef-d’œuvre d’humour noir qui nous révèle que les frontières de l’étrange commencent au pas de notre porte.
Lu par : Madeline Volet
Durée : 5h. 22min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 75456
Résumé:Peuplées d’adolescentes rebelles, d’étranges sorcières, de fantômes à la dérive et de femmes affamées, les douze histoires qui composent ce recueil manient avec brio les codes de l’horreur, tout en apportant au genre une voix radicalement moderne et poétique. Si elle fait preuve d’une grande tendresse envers ses personnages, souvent féminins, des êtres qui souffrent, qui ont peur, qui sont opprimés, Mariana Enriquez scrute les abîmes les plus profonds de l’âme humaine, explorant de son écriture à l’extraordinaire pouvoir évocateur les voies les plus souterraines de la sexualité, du fanatisme, des obsessions.
Lu par : Simone Marazzi
Durée : 3h. 13min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23735
Résumé:Ce livre comporte treize nouvelles. Ce nombre est le fruit du hasard ou de la fatalité - ici les deux mots sont strictement synonymes - et n'a rien de magique. Si de tous ces écrits je ne devais en conserver qu'un seul, je crois que je conserverais " Le congrès ", qui est à la fois le plus autobiographique (celui qui fait le plus appel aux souvenirs) et le plus fantastique. J'ai voulu rester fidèle, dans ces exercices d'aveugle, à l'exemple de Wells, en conjuguant avec un style simple, parfois presque oral, un argument impossible. Le lecteur curieux peut ajouter les noms de Swift et d'Edgar Allan Poe. Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps.
Lu par : Gérard Turin
Durée : 51min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 12440
Résumé:Une nouvelle de 1955, qui "décrit le regard d'un homme vieilli sur l'amour de sa jeunesse"
Lu par : Claire Baertschi-Flohr
Durée : 2h. 12min.
Genre littéraire : Littérature fantastique
Numéro du livre : 71640
Résumé:Un musicien prodige qui ne joue qu'avec le gros orteil, sur un piano soigneusement désaccordé, les oeuvres de grands compositeurs inspirées par le thème de l'eau ; une femme qui se transforme en chien ; une statue équestre vengeresse ; une jeune voyante en lutte avec ses rêves prémonitoires... Naviguant à la frontière devenue incertaine entre le rêve et la réalité, les personnages de Silvina Ocampo font surgir un monde de visions insolites et cocasses.
Lu par : Yves Cuendet
Durée : 5h. 52min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 74484
Résumé:Dans une rue de Buenos Aires, une feuille se détache d'un arbre. Au cours de sa chute, elle va rendre compte des vies des habitants des immeubles devant lesquels elle passe. Ailleurs dans la ville, rue du 14 Juillet, dans un quartier autrefois industriel abritant des travailleurs anarchistes duquel il ne reste rien, ni usines, ni ouvriers ni idéologies, seul le fantôme de la modernité, du progrès, de l'égalité, de la liberté, qui le hante encore, trois chiens sont dans un jardin. Leur maître les observe tandis qu'ils creusent, dans la terre et dans la mémoire. Ces deux romans provocateurs, fous et pourtant extrêmement lucides, révolutionnaires par leur langue et leur ambition viennent composer le portrait multifacettes de notre époque. Ils nous poussent à réfléchir sur nos illusions, nos peurs, la marchandisation globale et jusque de nos désirs, du concept même de désir.
Lu par : Veronica Gaskell
Durée : 3h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70163
Résumé:Bonne élève est le portrait d’une jeune femme de Buenos Aires qui a fait de brillantes études en histoire de l’art dans une université du nord de l’Angleterre. De retour en Argentine, elle ne trouve pas de travail, et repart en Angleterre quelques années plus tard. Sa mère lui a donné un an pour se bâtir une nouvelle vie, l’entretenant grâce à l’héritage du père. Mais le pays est en crise lui aussi. Déclassée, elle loue des chambres de plus en plus minables, travaille dans une bibliothèque universitaire en attendant un mieux qui ne vient pas, rattrapée par la précarité. On ne peut lâcher ce premier roman optimiste et désespéré de Paula Porroni qui a créé une anti-héroïne, naufragée volontaire qui ne cherche pas à se faire aimer, comme à des années-lumière de sa propre vie.
Lu par : Manon
Durée : 8h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36181
Résumé:Après plusieurs années d'absence, le scénariste Federico Souza rentre pour quelques jours à Chivilcoy, le village de la pampa ou il est né et ou il a grandi. Il aurait préféré rester à Buenos-Aires, mais son père, Bicho Souza, l'a appelé tôt un matin pour lui annoncer qu'un vieil ami de la famille, Pajarito Lernu, était mort et lui avait laissé en cadeau une vache. Cet étrange héritage devient le point de départ d'une vaste cartographie du souvenir dessinée avec des lignes fines, successives et arborescentes. Federico replonge dans sa propre histoire, celle de sa famille, de son village, et d'une certaine façon, du pays tout entier. Hernan Ronsino élabore ici une mythologie minimaliste et singulière de Chivilcoy, traversée d'intenses éclats de poésie-les lueurs de la pampa-, à l'image du mystérieux manuscrit enterré par Pajarito Lernu et dont les fragments cachent, sous la terre sud-américaine, un secret inavouable et saisissant.
Lu par : Hélène Mirault
Durée : 3h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33662
Résumé:Comédienne sur la touche, Violeta est dans une impasse : sa carrière s'enlise, ses amours sont un fiasco. Quand, à la suite d'un banal accident, elle perd une main, sa vie bascule soudain : même si elle a pu bénéficier d'une greffe, la cohabitation avec ce corps étranger est loin de se passer comme prévu, d'autant que sa main greffée semble dotée d'une personnalité singulière. D'où vient-elle ?À qui a-t-elle appartenu ? Et quel message tente-t-elle de faire passer à sa nouvelle propriétaire ? Bien décidée à découvrir la vérité, Violeta se lance alors dans une enquête pour le moins rocambolesque, à la recherche de celle à qui a appartenu sa main. Métaphore de la difficulté d'apprivoiser l'étrangeté en soi, ce roman décapant explore avec humour l'insoumission des corps pour mieux dévoiler l'omniprésence des pulsions.
Lu par : Brigitte Méplain
Durée : 7h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 29492
Résumé:Avoir à la fois envie et peur de savoir. Désirer comprendre et être, d'avance, terrifié à cette seule idée. Tel est le conflit qui hante ce roman de Leopoldo Brizuela sur le Mal argentin des années de dictature et sa persistance jusqu'à ce jour. Une nuit de 2010, l'écrivain Leonardo Bazán est témoin d'une effraction au domicile de ses voisins. Il ne s'agit pas d'un simple cambriolage mais d'une opération montée par une bande organisée escortée par une voiture de police : voilà qui réveille en lui le souvenir d'une intrusion similaire, dans la même maison, en 1976. Une intervention dont lui-même et ses parents ont été les témoins et aussi, en quelque sorte, les protagonistes. Leonardo se trouve alors confronté à une vérité insupportable qu'il ne pourra se révéler à lui-même qu'en essayant de l'écrire. Et en acceptant de plonger au cœur des ténèbres. La Nuit recommencée est une enquête abyssale qui conduit le lecteur à se poser les mêmes questions que le narrateur : comment réagissons-nous lorsque l'autre est en danger et jusqu'où avons-nous conscience de notre propre lâcheté ?
Lu par : Martine Moinat
Durée : 3h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30185
Résumé:Un coeur dessiné au rouge à lèvres, transpercé d'un «je t'aime» et signé «A toi». Il n'en faut pas davantage à la perspicace Inès pour découvrir que son mari la trompe, puisque, bien sûr, A toi ce n'est pas elle... Drapée dans sa dignité, elle sauve les apparences mais n'en exerce pas moins une vigilance active. C'est ainsi qu'elle surprend une conversation téléphonique sans équivoque et décide de filer discrètement le mari volage. Elle assiste alors impuissante (et soulagée ?) à l'assassinat d'A toi par les mains de son doux et, d'ordinaire du moins, si prévisible Ernesto qui vient de se défaire de sa secrétaire. Et l'auteur de déployer un thriller tragicomique addictif, avec une femme au bord de la crise de nerfs, prête à toutes les audaces pour éviter l'humiliation publique des femmes bafouées. Surtout ne jamais ressembler à sa pitoyable mère. Pendant qu'elle sillonne la ville de Buenos Aires, sanglée dans un ravissant tailleur de soie beige, subtilisant sans vergogne des pièces à conviction ou interrogeant habilement de présumés témoins qui n'ont rien vu, sa fille adolescente semble de bien méchante humeur. Se pourrait-il qu'elle ait des soucis autrement plus préoccupants ? Un portrait au vitriol des vicissitudes de la vie domestique dans la classe moyenne argentine.