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Sept maisons vides

Résumé
Une femme s’introduit dans des pavillons de banlieue pour sauver des objets du mauvais goût de leurs propriétaires, des enfants confiés à leurs grands-parents naturistes disparaissent, des vêtements sont jetés chaque matin par-dessus une clôture, et une vieille dame est incapable de se souvenir du prénom de son fils - autant de formes de démence qui hantent chacune de ces sept maisons argentines formant le livre. Erreurs impardonnables, silences trop lourds et méprises dramatiques en sont les vrais habitants. Les hommes et les femmes, eux, n’ont pas d’autres choix que de succomber à la folie pour tenter de conjurer leurs peurs et s’en libérer. Avec sa prose acérée, Samanta Schweblin explore dans Sept maisons vides le désarroi du quotidien et la tragédie du domestique. Un chef-d’œuvre d’humour noir qui nous révèle que les frontières de l’étrange commencent au pas de notre porte.
Genre littéraire: Nouvelle
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Édition: Paris, Grasset, 2024
Numéro du livre: 76826
ISBN: 9782246835684

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Lu par : Simone Marazzi
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Résumé:Ce livre comporte treize nouvelles. Ce nombre est le fruit du hasard ou de la fatalité - ici les deux mots sont strictement synonymes - et n'a rien de magique. Si de tous ces écrits je ne devais en conserver qu'un seul, je crois que je conserverais " Le congrès ", qui est à la fois le plus autobiographique (celui qui fait le plus appel aux souvenirs) et le plus fantastique. J'ai voulu rester fidèle, dans ces exercices d'aveugle, à l'exemple de Wells, en conjuguant avec un style simple, parfois presque oral, un argument impossible. Le lecteur curieux peut ajouter les noms de Swift et d'Edgar Allan Poe. Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps.
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Lu par : Veronica Gaskell
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Bonne élève est le portrait d’une jeune femme de Buenos Aires qui a fait de brillantes études en histoire de l’art dans une université du nord de l’Angleterre. De retour en Argentine, elle ne trouve pas de travail, et repart en Angleterre quelques années plus tard. Sa mère lui a donné un an pour se bâtir une nouvelle vie, l’entretenant grâce à l’héritage du père. Mais le pays est en crise lui aussi. Déclassée, elle loue des chambres de plus en plus minables, travaille dans une bibliothèque universitaire en attendant un mieux qui ne vient pas, rattrapée par la précarité. On ne peut lâcher ce premier roman optimiste et désespéré de Paula Porroni qui a créé une anti-héroïne, naufragée volontaire qui ne cherche pas à se faire aimer, comme à des années-lumière de sa propre vie.
Lu par : Manon
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Après plusieurs années d'absence, le scénariste Federico Souza rentre pour quelques jours à Chivilcoy, le village de la pampa ou il est né et ou il a grandi. Il aurait préféré rester à Buenos-Aires, mais son père, Bicho Souza, l'a appelé tôt un matin pour lui annoncer qu'un vieil ami de la famille, Pajarito Lernu, était mort et lui avait laissé en cadeau une vache. Cet étrange héritage devient le point de départ d'une vaste cartographie du souvenir dessinée avec des lignes fines, successives et arborescentes. Federico replonge dans sa propre histoire, celle de sa famille, de son village, et d'une certaine façon, du pays tout entier. Hernan Ronsino élabore ici une mythologie minimaliste et singulière de Chivilcoy, traversée d'intenses éclats de poésie-les lueurs de la pampa-, à l'image du mystérieux manuscrit enterré par Pajarito Lernu et dont les fragments cachent, sous la terre sud-américaine, un secret inavouable et saisissant.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 15h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31362
Résumé:Ce troisième roman - présenté d'emblée par Sabato comme son dernier - est la chronique des persécutions endurées par l'écrivain pour avoir osé peindre un monde sans esprit, livré à tous les modes de terreur. Chronique du combat d'un créateur mêlé à l'univers de ses propres personnages, chronique d'un pays où les chambres de torture voisinent avec les salons littéraires, ce livre décrit enfin une civilisation marquée par le triomphe des " ténèbres ", triomphe que symbolise cette lettre dans laquelle un anonyme, s'adressant à l'ONU, demande à être radié de la race humaine