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Miss Mars

Résumé
On l’appelait "Miss Mars" car personne ne savait d’où venait Mai Lavinia, ni pourquoi elle s’était installée avec sa fille Yulia à Xaxebe. Ce dont on est sûr, c’est que dans cette station balnéaire de la Côte de la Mort, en Galice, l’été ne faisait que commencer. Mai fut rapidement adoptée par le groupe de jeunes qui se donnaient rendez-vous tous les après-midi sur la plage. Parmi eux, Santiago Galvache, "Santi", le fils aîné de l’un des notables du village. Selon les témoins, le coup de foudre fut immédiat, évident, et ses effets furent ravageurs. Aussitôt, les pires rumeurs se mirent à circuler sur le passé de Mai et sur ses intentions. Contre vents et marées, les amoureux ne tardèrent cependant pas à se marier. Or, le jour de la cérémonie, Yulia disparut, pour ne jamais être retrouvée. Vingt-cinq ans plus tard, la journaliste Berta Soneira décide de mener une nouvelle enquête pour résoudre le mystère de cette disparition — une tragédie qui marqua la Galice et l’Espagne tout entière. Elle découvrira une vérité inattendue, faisant place aux fantasmes des uns et des autres, mais aussi à la promesse de bonheur d’un amour d’été, lumineux et adolescent.
Durée: 7h. 53min.
Édition: Paris, Gallimard, 2024
Numéro du livre: 76753
ISBN: 9782072976193

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Durée : 4h. 46min.
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Lu par : Annie Séjourné
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Durée : 6h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Le grand voyage, roman publié en 1963. Dans ce récit qui mêle éléments autobiographiques et fiction, Semprun raconte son transfert en train entre Compiègne et Buchenwald. C'est un livre fort, dans lequel l'auteur livre des clés qui transcendent son expérience. Je relèverais trois phrases emblématiques. «Les morts? Ils ont besoin que nous vivions; que nous vivions de toutes nos forces.» Face au tragique de l'existence, Semprun nous dit que notre attitude doit être celle de la recherche de la vie, de la lumière, coûte que coûte. «Un beau livre, c'est un livre utile, qui aide à vivre» : Le grand voyage est sans aucun doute un de ces livres utiles. Un livre qui aide à prendre les bons tournants dans la vie. Je le conseillerais particulièrement aux étudiants. Je relèverais enfin une phrase qui contient toute la vie de Semprun : «Le bonheur fugitif qu'on peut trouver en étant en accord avec soi-même.» La vie, nous dit Semprun, se situe dans la prise de risque. Le risque que nous devons prendre pour accéder à la liberté. (Valérie Rosoux, Université catholique de Louvain)
Lu par : Gérard Gheleyns
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:" Avec ses plans qui se pénètrent, dans sa dialectique du " rouge " et du " jaune ", de la haine et de l'amour, ou plutôt dans leur furieux embrassement, ce beau livre fait entendre le plus étonnant des contrepoints : un poème charnel ingénu, provocant, triomphant ; et un chant funèbre pour l'Espagne mise au tombeau. Agustin Gomez-Arcos semble avoir renoué avec la grande tradition des siècles d'or, les prodiges de l'art baroque. Avec une liberté qui tient du miracle, il prête à ce cauchemar les fascinations et les somptuosités du rêve. "
Lu par : Philippe Lion
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22516
Résumé:En hiver à Sarajevo, une femme traverse à genoux le champ de mire des francs-tireurs et meurt. Le commandant de la Force Internationale de Médiation accouru sur les lieux ne peut que constater la disparition du cadavre. Seuls restent un carnet de poèmes et divers récits. L'énigme est double : un corps escamoté et des écrits anonymes. Peut-être la dissémination de documents apocryphes, gloses, poèmes, est-elle l'unique moyen pour les victimes d'échapper au piège mortel auquel l'indifférence internationale les condamne ? A partir d'une expérience vécue (le siège de Sarajevo), Juan Goytisolo construit une fiction d'une très grande qualité narrative : Etat de siège est une métaphore de tous les sièges. C'est aussi une réflexion sur le pouvoir et les limites de la littérature. Juan Goytisolo, dont l'oeuvre fut interdite dans son pays par la censure franquiste dès 1963 et jusqu'à la mort du dictateur, partage son temps entre Paris et Marrakech depuis pour l'ensemble de son oeuvre. parmi ses livres publiés en France figurent, outre une quinzaine de romans, les recueils d'essais Chroniques sarrasines, l'Arbre de la littérature et la Forêt de l'écriture, et les deux volumes autobiographiques Chasse gardée et les Royaumes 1957. Il a obtenu, en 1985, le prix Europalia déchirés.
Lu par : Cathy Spicher
Durée : 6h. 11min.
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Numéro du livre : 20933
Résumé:L'enfant n'eut pas le temps d'avoir peur. Tous les ressorts de la survie se détendirent en lui. Il palpa la paroi dans son dos à la recherche d'il ne savait quoi : une porte qui n'existait pas ou une mère qui lécherait ses blessures. Les flammes illuminèrent l'intérieur de la tour, et l'espoir traversa son corps de toutes parts quand il distingua une ombre étroite verticale juste en face de là ou il se trouvait. En un temps dont il ne contrôlait plus l'écoulement, il atteignit l'ombre. Là-haut, il laissa passer les heures, noirci mais vivant, sans savoir comment interpréter la torture à laquelle il avait été soumis.
Lu par : Elisabeth Celton
Durée : 2h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 72836
Résumé:Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers au fond d'un puits de terre, au milieu d'une forêt. Ils tentent de s'échapper, sans succès. Ils parviennent à survivre aux loups, à la soif, aux pluies torrentielles, mais le Petit s'affaiblit de jour en jour. Le Grand sait qu'il doit sauver son frère, quitte à sacrifier sa propre vie.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Entre les falaises des montagnes catalanes, se cache le mas Clavell. Dans cette maison reculée, à l’aube, une femme âgée, exagérément âgée, entame son dernier jour. Et toutes les femmes nées et mortes entre ces murs sont là pour la veiller. Joyeuses, elles préparent une fête en l’honneur de celle qui au soir viendra les rejoindre. Cette seule journée contient dès lors quatre siècles de souvenirs. Ceux de Joana, qui voulait un mari. Ceux de Bernadeta, dont les yeux voient ce qu’ils ne devraient pas. Ceux d’Àngela, qui n’a jamais mal. Ceux de Margarida, qui au lieu d’un cœur entier a un cœur aux trois quarts, plein de rage. Ou ceux de Blanca, née sans langue, la bouche comme un nid vide, qui se contente d’observer. Ou d’autres encore. Après Je chante et la montagne danse, Irene Solà signe un roman vivant et drôle, peuplé de légendes et profondément poétique. De sa prose puissante et musicale, elle célèbre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, la mémoire et l’oubli.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 25h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Comment écrire sur ce qui nous dépasse ? Comment fixer par des mots les épiphanies, ces instants de transcendance qui déterminent le cours d’une vie ? Ces expériences se nourrissent de mystère, elles sont insaisissables, évanescentes, elles ne peuvent être réduites aux mots, toujours traitres, toujours approximatifs ! Elles cessent d’être lumineuses dès qu’elles sont couchées sur le papier. Voici le roman fou, drôle, cruel, et terriblement émouvant d’un écrivain monumental trahi par les mots, à la poursuite d’une vérité impossible