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Voyage en Éthiopie

Résumé
En 1939, désavoué par le régime fasciste, Curzio Malaparte s’embarque pour l’Éthiopie afin de regagner estime et considération en témoignant de la colonisation italienne. Mais, séduit par la « terre des hommes rouges », il renonce à l’entreprise de glorification pour mener une exploration plus intime. Et son voyage devient littérature. À dos de mulet, seul ou accompagné de bataillons de l’armée coloniale, Malaparte sillonne une Éthiopie fascinante, qu’il confond parfois avec la campagne italienne et qui, parfois, s’apparente au sublime. Un sublime halluciné, traversé de brigands et de lépreux, de gazelles et de faucons, un paysage minéral, « d’une pauvreté âpre mais très belle », où chaque vision suggère un monde unique : celui d’un auteur magistral.
Genre littéraire: Voyage/exploration
Durée: 5h. 49min.
Édition: Paris, Arléa, 2020
Numéro du livre: 70109
ISBN: 9782363082282
Collection(s): Arléa-poche
CDU: 916

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Résumé: Pino Cacucci est retourné dans " son " Mexique pour le parcourir et le raconter, du Sud au Nord, de La Paz à la frontière de Tijuana. Il en a tiré ce nouvel ouvrage qui, entre road movie et carnet de voyage, mêle descriptions des paysages exceptionnels (criques marines ou étendues désertiques peuplées de cactus aux formes étranges), anecdotes géographiques et historiques improbables et plaidoyer écologique pour cette région qui le fascine. Le long de la Carretera Federal 1, il a ainsi rassemblé des histoires de pirates et de trésors ensevelis, de jésuites et de missions abandonnées, d'Indiens et de voyageurs perdus. Sur les traces de Steinbeck, qui y voyagea dans les années 1940, il a redécouvert les légendes des reines et des perles géantes. Plus encore, son voyage est marqué par la rencontre avec le peuple des baleines qui viennent se reproduire dans ce qu'il appelle leur sanctuaire. Cacucci décrit avec émotion ces mammifères aussi gigantesques que fragiles, effrayants et pourtant si sociables envers les humains. En témoignent les criques dans lesquelles elles se rassemblent comme par enchantement pour jouer avec les bateaux des pêcheurs, un contact avec l'espèce humaine qui se retrouve peu dans le reste du monde. Les baleines se regroupent en effet par milliers dans ce qui apparaît comme leur dernier refuge. Sans doute parce que le Mexique fut le premier pays, il y a plus de soixante ans, à instaurer des espaces pour protéger ces animaux à l'intelligence mystérieuse. Les baleines le savent, elles ont certainement compris que les hommes sont tous des assassins, mais que dans cette région du monde vit une humanité plus authentique et plus amicale.
Durée:13h. 18min.
Genre littéraire:Voyage/exploration
Numéro du livre:15627
Résumé: Marco Polo (1254-1324) part à 17 ans, accompagné de son père et de son oncle vers l'Asie. Ils atteignent la cour mongole de Koubilaï Khan en 1275. Marco Polo devient un haut fonctionnaire de la dynastie Yuan (la dynastie mongole) qui domine alors la Chine ; il sera aussi ambassadeur du Grand Khan auprès du roi de Ceylan. Marco Polo rentre à Venise en 1295. Capturé par les Gênois en 1298, il rencontre en prison l'homme de lettres Rusticello qui rédige d'après les souvenirs de Marco "Le livre des merveilles" qui connait très vite un énorme succès. Une controverses récente a eu lieu sur le fait de savoir si Marco Polo avait bien été en Chine ou non. Mais les meilleurs spécialistes actuels ne doutent pas de la véracité du voyage en Chine de Marco Polo...
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Genre littéraire:Voyage/exploration
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Résumé: "Parti pour m'échapper du monde, j'ai fini, au contraire, par en trouver un autre." Huit mille kilomètres au fil des Alpes et des Apennins, cette colonne vertébrale de l'Europe. Paolo Rumiz nous embarque pour un voyage au long cours... De la baie de Kvarner en Croatie jusqu'au Capo Sud italien, il chevauche les deux grands ensembles montagneux de l'Europe, passant par les Balkans, la France, la Suisse et bien sûr l'Italie. Parti de la mer, il arrive à la mer. Son récit navigue sur les cols et sommets dont les flancs plongent dans les ondes. Rumiz, devenu capitaine, nous élève vers ces montagnes qui naviguent. Il nous fait découvrir des vallées sans électricité, des gares de chemin de fer habitées par des mouflons, des bornes routières de légende, des bivouacs sous la pluie au fond de cavernes ; et puis des curés braconniers, des gardiens de refuge, des chanteurs à la recherche de leurs racines.
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Résumé: La voilà, suspendue entre nous et l’Afrique, dramatique et suave, inquiétante et très douce, noire de lave et d’obsidienne, verte de raisin de Zibibbo, de câpres et d’olives, bleue de lac, indigo de mer. La voilà, l’île aux multiples noms : Yrnm, Cossyra, Qawsra, Bent el-Rhia, Pantelleria. Pantelleria, la dernière île. Pantelleria est beauté. Exubérante de vents, de mer et d’odeurs. De volcan. Sa nature extrême a, à travers les millénaires, exigé de trouver des solutions, de disputer, pierre après pierre, la terre à la lave, à opposer l’intelligence à la férocité du sirocco et du mistral. Île d’accostages sans fin, elle a été phénicienne, romaine, byzantine, arabe, normande, espagnole. Pantelleria n’est pas seulement une frontière géographique, c’est une frontière qui accueille, c’est un lieu qui nous rappelle à quel point est fragile et en même temps exceptionnelle la condition humaine.