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Le bal au Kremlin

Quatrième de couverture
Moscou, 1930 : la révolution s'embourgeoise - et la haute société communiste s'amuse, avant le bain de sang. En poste dans la capitale soviétique, Malaparte fréquente les soirées élégantes de la Nomenklatura : il y croise Boulgakov, Maïakovski désespéré, mais aussi la sœur de Trotski ou la danseuse étoile du Bolchoï, et bien sûr Staline, dont l'ombre plane déjà sur toutes les têtes... La noblesse marxiste de l'URSS - société de parvenus - dans ses fastes, avant la chute : tel est le véritable sujet de ce récit. Derrière les croquis au vif perce l'intuition surprenante du chroniqueur politique et du commentateur de l'Histoire.
Durée: 4h. 11min.
Édition: Paris, Gallimard, 2013
N° de notice: 20210
ISBN: 9782070767120
Collection(s): L'imaginaire

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Le soleil est aveugle

De:Malaparte, Curzio Lu par:Philippe Diserens
Durée:3h. 41min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:Publié en 1947, ce récit relativement court se passe en juin 1940 alors que les Alpins italiens s'apprêtent à se lancer à l'attaque du territoire français en passant par les cols alpins. L'Italie vient en effet de déclarer la guerre à une France déjà considérablement affaiblie par l'offensive allemande. On suit un capitaine italien chargé de faire circuler l'information entre les différentes divisions italiennes pour coordonner une attaque imminente sur les positions françaises. Ce capitaine se prend d'amitié pour Calusia, un soldat un peu simple d'esprit qui se promène avec une cloche de vache autour du cou. La mort de ce soldat pendant les combats cause une grande détresse au capitaine qui se sent responsable et sombre dans la folie. Le soleil est aveugle est basé sur l'expérience de Malaparte comme correspondant de guerre. C'était un spectateur aux premières loges pendant la seconde guerre mondiale. Il est donc bien placé pour dénoncer l'absurdité de la guerre. Il s'en prend d'abord la lâcheté de Mussolini qui lance son armée sur un ennemi qui n'a déjà plus les moyens de se défendre. Il dénonce aussi le fait que l'Italie fasciste demande aux Alpins italiens de s'attaquer aux Français des Alpes avec qui ils ont toujours entretenu des relations de bon voisinage.

Kaputt

De:Malaparte, Curzio Lu par:Françoise Dufour
Durée:23h. 55min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:Le lac était comme une immense plaque de marbre blanc sur laquelle étaient posées des centaines et des centaines de têtes de chevaux. Les têtes semblaient coupées net au couperet. Seules, elles émergeaient de la croûte de glace. Toutes les têtes étaient tournées vers le rivage. Dans les yeux dilatés on voyait encore briller la terreur comme une flamme blanche. Près du rivage, en enchevêtrement des chevaux férocement cabrés émergeait de la prison de glace... Les soldats du colonel Merikallio descendaient au lac, et s'asseyaient sur les têtes des chevaux. On eût dit les chevaux de bois d'un carrousel...

Voyage en Éthiopie

De:Malaparte, Curzio Lu par:André Cortessis
Durée:5h. 49min.
Genre:Voyage/exploration
Quatrième de couverture:En 1939, désavoué par le régime fasciste, Curzio Malaparte s’embarque pour l’Éthiopie afin de regagner estime et considération en témoignant de la colonisation italienne. Mais, séduit par la « terre des hommes rouges », il renonce à l’entreprise de glorification pour mener une exploration plus intime. Et son voyage devient littérature. À dos de mulet, seul ou accompagné de bataillons de l’armée coloniale, Malaparte sillonne une Éthiopie fascinante, qu’il confond parfois avec la campagne italienne et qui, parfois, s’apparente au sublime. Un sublime halluciné, traversé de brigands et de lépreux, de gazelles et de faucons, un paysage minéral, « d’une pauvreté âpre mais très belle », où chaque vision suggère un monde unique : celui d’un auteur magistral.

Le bonhomme Lénine

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Durée:11h. 56min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:Dans Le Bonhomme Lénine, Malaparte tente de cerner la personnalité complexe du révolutionnaire russe. Pour lui, Lénine est un petit bourgeois calculateur, brillant mais sans conviction, qui n'a pour ambition que les jouissances matérielles, un mercenaire exploitant le prolétariat qu'il prétend défendre. La cause de Lénine ? Lénine. Joignant le style lyrique de Kaputt et la clairvoyance de Technique du coup d'Etat, le tempétueux Malaparte nous raconte un Tartuffe devenu roi.
De:Malaparte, Curzio Lu par:Clelia Strambo
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Genre:Essai/chronique/langage
Quatrième de couverture:Sur un mur à côté de l'étrange mausolée qui domine le val de Bisenzio, le promeneur ou le touriste en Toscane peut lire peut lire : "Je voudrais avoir ma tombe là-haut, au sommet du Spazzavento (le pointu et rageur), pour lever de temps en temps la tête et cracher dans le courant froid de la tramontane". Cette phrase, dont Malaparte avait demandé qu'elle soit gravée en guise d'épitaphe, témoigne de son attachement ambigu pour la Toscane qui lui a donné le jour et qui est le sujet de ce livre. Sacrés Toscans est l'un des livres les plus célèbres et des plus savoureux de Malaparte, écrit tardivement, en 1955.Ces qualités qui font des Toscans les meilleurs fils de l'Italie, Malaparte va les définir, traçant par contraste et comme en creux le portait des autres Italiens... Maniant avec verve l'érudition et l'ironie, nous menant de Pérouse chez ces fous de Florentins en passant par Prato, sa ville natale, écorchant les pisans, moquant les siennois, vantant les belles Livournaises, nous initiant au vol des poulets à Campi, Curzio Malaparte nous donne une chronique étourdissante de gaieté.

Une femme comme moi

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Durée:2h. 44min.
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Quatrième de couverture:Voici un Malaparte méconnu, qui tisse à travers un réseau de nouvelles son portrait chinois intime et troublant : ici l'écrivain s'amuse à se peindre en femme, en chien ou encore en saint... "Si j'étais un saint, déclare-t-il ainsi non sans une certaine provocation, je voudrais être un de ces saints véritables, desquels, comme des goûts, on ne discute pas." Mais bientôt le jeu se transforme en quête douloureuse. Derrière l'écrivain orgueilleux et souvent cruel, un homme malheureux et tourmenté se cherche, qui nous livre dans cet ouvrage raffiné "ses mouvements les plus mystérieux, ses instants les plus incertains, ses doutes, ses épouvantes et ses espoirs".

Les saisons de Giacomo

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De:Agus, Milena Lu par:Monica Torrigiani
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De:De Luca, Erri Lu par:Françoise Sellem
Durée:1h. 45min.
Genre:Nouvelle
Quatrième de couverture:Un vieux criminel de guerre et sa fille dînent dans une auberge au milieu des Dolomites et se retrouvent à la table voisine de celle du narrateur, qui travaille sur une de ses traductions du yiddish. En deux récits juxtaposés, comme les deux tables de ce restaurant de montagne, Erri De Luca évoque son amour pour la langue et la littérature yiddish, puis, par la voix de la femme, l'existence d'un homme sans remords, qui considère que son seul tort est d'avoir perdu la guerre...
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Durée:8h. 30min.
Genre:Nouvelle
Quatrième de couverture:Le système périodique (italien: Il Sistema Periodico) est un recueil d'histoires courtes de Primo Levi, publié en 1975. À la veille de sa retraite du monde de la chimie afin de se consacrer à sa carrière d'écrivain, Primo Levi revient, à travers 21 chapitres portant chacun le nom d'un élément chimique, sur cette science sous le signe de laquelle il a placé sa vie et tenté de trouver une réponse aux questions de l'univers, en se confrontant directement à la matière, amicale, indifférente ou hostile. La chimie a, en retour influencé son écriture, en y introduisant l'analyse et la description objective, le besoin d'élucider les sources des problèmes afin de les résoudre et la remise en question permanente des acquis. (wikipedia)

Chroniques du hasard

De:Ferrante, Elena Lu par:Clelia Strambo
Durée:3h. 26min.
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Quatrième de couverture:"Je ne m'étais jamais mise auparavant dans les conditions d'écrire par obligation" , confie Elena Ferrante en ouverture de ce recueil. La romancière, dont l'identité n'a jamais été révélée, se dévoile à travers ces cinquante et une chroniques, publiées de façon hebdomadaire dans le Guardian, en 2018. Evoquant tour à tour la société, la politique, l'écriture, le cinéma, la ville, Elena Ferrante parle de son rapport au monde, et nous invite à repenser le nôtre. Son introspection touche à l'universel lorsqu'elle réfléchit aux liens familiaux, amicaux, à la maternité, toujours attentive à affirmer la puissance du féminin.
De:Cataluccio, Francesco M. Lu par:Suzanne Bettens
Durée:12h. 21min.
Genre:Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture:De Florence à Drohobytch, un voyage en vingt-deux étapes, vingt-deux lieux du monde qui portent la mémoire de figures littéraires de l'Europe centre-orientale : des intellectuels, des héros timides, de pauvres poètes, des excentriques et des viveurs, des aventuriers, de purs esprits, des ascètes, des saints buveurs, de divins farceurs. Tous, ils sont aujourd'hui devenus des fantômes, mais l'auteur retrouve parfois leur héritage, leur empreinte, dans des artistes et des intellectuels qui, plus près de nous, se sont opposés avec courage au totalitarisme. Cataluccio restitue admirablement l'opulence littéraire et philosophique de la Mitteleuropa. Cette Europe du centre, il la redécouvre en se laissant guider par la légende des Justes : dans chaque époque dit la tradition juive il y a 36 Justes cachés, qui ignorent qu'ils sont des justes et n'agissent peut-être pas en justes, mais sont ceux qui sauveront le monde. Longue est la liste des lieux visités (grandes capitales et villages infimes) et des auteurs évoqués (célèbres ou parfaitement oubliés), mais ce qui distingue la narration de Cataluccio, ce qui la rend jubilatoire, c'est sa façon de mêler la géographie littéraire au paysage et à l'architecture, les éléments d'archives aux anecdotes et aux émotions personnelles : aucun lieu n'est seulement le réel, il est aussi une superposition de mémoires et de textes.