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L'anomalie

Résumé
«Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension.» En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris-New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai. Roman virtuose où la logique rencontre le magique, L’anomalie explore cette part de nous-mêmes qui nous échappe.
Genre littéraire: Science-fiction
Durée: 10h. 49min.
Édition: Paris, Gallimard, 2020
Numéro du livre: 68838
ISBN: 9782072895098
Collection(s): Blanche

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Lu par : Manon
Durée : 15h. 16min.
Genre littéraire : Science-fiction
Numéro du livre : 37595
Résumé:ILS SONT PRÊTS À MENTIR POUR SAUVER LEUR PEAU. Ils sont les douze naufragés de Mars. Ils sont aussi les complices d'un effroyable mensonge. Les spectateurs se passionnent pour leur plan de sauvetage, sans se douter du danger sans précédent qui menace la Terre. ELLE EST PRÊTE À MOURIR POUR SAUVER LE MONDE. Au risque de sa vie, Léonor est déterminée à faire éclater la vérité. Mais en est-il encore temps ? MÊME SI LE COMPTE À REBOURS EXPIRE, IL EST TROP TARD POUR RENONCER.
Durée : 6h. 53min.
Genre littéraire : Science-fiction
Numéro du livre : 67565
Résumé:Une femme qui a consacré sa vie à lire ou à écrire se trouve soudain privée de tout ce qui était au coeur de son existence. Une dictature s'est installée dans le pays où elle réside, ici, à Paris. Le seul moyen d'expression qui lui est concédé est une sorte de blog sonore, que lui commande le représentant d'une mystérieuse organisation qui tente de s'opposer au nouveau régime. Le livre ne cesse de s'interroger sur ce changement inquiétant : quand s'est-il réellement produit, quels en étaient les signes avant-coureurs, comment a pu s'effectuer cette destruction progressive du monde d'avant ? Et surtout, la narratrice n'est-elle pas elle-même coupable d'avoir laissé venir les choses, n'a-t-elle pas elle-même voulu s'affranchir du passé ? N'avons nous pas été tous coupables d'insouciance, de légéreté ? Et voilà que le nouveau pouvoir, peu à peu, de manière insidieuse bannit tout souvenir, cherchant à effacer toute trace de l'histoire, toute plaque commémorative, détruisant jusqu'aux cimetières. Tout se passe en réalité comme s'il n'avait fait que systématiser une vie de pur divertissement dans laquelle, comme toute une génération autour d'elle, elle s'était complue, refusant peu à peu toute pensée complexe, toute réflexion. A sa manière prenante, allusive, ne cessant de mêler ses voix intérieures, ses angoisses à des souvenirs de lectures, de rencontres, d'observations, Cécile Wajsbrot parvient à merveille à nous faire ressentir ce que pourrait être notre présent si l'impensable (un retour de ce que nous croyions, depuis la guerre, impossible) s'était produit. La grande réussite du roman, c'est que, à force de notations concrètes et par la richesse de ses réflexions, l'auteur nous fait pénétrer dans cet "univers parallèle où se dessinent des contours, des silhouettes qui nous accompagnent, aussi réelles que la nôtre" . La narratrice acquiert une présence telle que le lecteur est lui-même gagné par l'inquiétude de ce qui, après tout, n'était peut-être qu'un cauchemar. Et le dénouement (qui fait penser à un mauvais rêve trop aisément dissipé), nous laisse dans le doute : est-il vraiment besoin d'une dictature pour que la destruction soit à l'oeuvre, en nous et autour de nous ? A la lecture de cette fiction spéculative, dont la pertinence ne cesse de nous être rappelée par l'actualité, on ne peut qu'être frappé par la cohérence de l'oeuvre de l'auteur de Memorial, hantée depuis toujours par la mémoire des crimes de l'Histoire et par la crainte qu'ils se reproduisent, faute d'avoir su en tirer les leçons.
Lu par : Carole Beuron
Durée : 7h. 31min.
Genre littéraire : Science-fiction
Numéro du livre : 75898
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Résumé:Pour féliciter François Mitterrand de son élection deux ans plus tôt, je lui ai écrit une carte postale d'Arcachon, en septembre 1983. François m'a répondu. Il me « remerciait de ma lettre », m'assurait que mes remarques recevraient « toute l'attention qu'elles méritaient » et seraient « prises en considération », « dans les délais les plus brefs ». Et il m'assurait de ses « sentiments les meilleurs ». D'autres auraient pu confondre sa réponse avec une lettre-type. Pas moi. J'ai répondu, et reçu de François une nouvelle réponse, à la teneur assez proche. S'est ainsi établie une correspondance très personnelle entre lui et moi, jusqu'à sa disparition. Je l'ai poursuivie avec tous ceux qui lui ont succédé, de Jacques C. à François H., et tous, sans exception, ont pris mes remarques « en considération » et m'ont assuré de leurs « sentiments les meilleurs ». C est cette correspondance avec nos présidents que j'ai enfin décidé de révéler au public, afin de témoigner devant l'Histoire.
Durée : 3h. 14min.
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Résumé:Présentation de l'éditeur : Disons-le tout net: nous ne sommes pas d'accord. La Joconde n'a rien fait à Hervé Le Tellier qui l'autorise à la traiter ainsi. A-t-on le droit, en donnant la parole à une coiffeuse hystérique, un amant indélicat ou une mère abusive, en se livrant à des pastiches faciles, de Madame Marguerite D. à Prévert, voire en projetant Mona Lisa dans des problèmes de robinet, de se moquer de l'oeuvre impérissable de l'immense Léonard de Vinci ? Queneau et ses Exercices de style, que l'oulipien Le Tellier appelle à la rescousse, eût-il toléré un tel irrespect, lui qui fut le gardien zélé des traditions et du bon goût ? Que penser d'une société où les nains se hissent impunément sur les épaules des géants afin d'y tirer la langue au bon peuple ? Suffit-il aujourd'hui, pour faire oublier sa bassesse, de mettre les rieurs de son côté ? Elle est belle notre époque, tiens! Joconde jusqu'à 100, c'est 99 + 1 points de vue jocondoclastes sur une pauvre fille qui n'a pas mérité ça, c'est sûr ! Joconde jusqu'à 100 possède une suite, dont le titre est un jeu de mots plus lamentable encore :Joconde sur votre indulgence.
Lu par : Michel Méron
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Résumé:" Elle parle, dans le désordre, des moutons écossais, de la lande écossaise, des chardons écossais, des mouettes écossaises, il accepte, bon gré mal gré, d'aborder avec elle ce thème nationaliste et agreste. Il l'écoute, la regarde, troublé. Tout en elle l'enchante, et notre héros s'en veut de cet enchantement qu'elle fait naître si aisément en lui, par son simple éclat, sans nul effort, et pire, sans même le souhaiter. Beaucoup sont tombés, tomberont sous son charme. Il ne lui reproche pas cette injustice, mais il en souffre. Il devine aussi que, quels que soient les efforts qu'il déploiera, lui ne l'enchantera pas. Ne jette pas un sort qui veut. " Je m'attache très facilement est le récit clinique de trois jours d'une Bérézina amoureuse. Un homme (" notre héros "), bientôt atteint par la cinquantaine, a décidé, sur un coup de tête, de rejoindre en Écosse sa jeune maîtresse (" notre héroïne "), de vingt ans plus jeune que lui. Sa visite n'est pas véritablement désirée. " Notre héros " s'en doute, mais rien ne l'arrête. La succession drolatique de ses mésaventures et déconvenues raconte, avec une belle énergie et un sens féroce de la dérision, la plus vieille histoire du monde, celle du fantasme d'amour et de son déni.
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Résumé:Le corps de Philippe Perek est retrouvé carbonisé sur un terrain vague de banlieue. Gabriel Lecouvreur, surnommé le Poulpe, tente d'en savoir davantage sur la victime et part à la recherche de ses meurtriers.
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Résumé:Ça commence par la mort d’un chien, par des bruits de pas étouffés, par la confiscation de livres. Par le sac de la National Gallery, purgée de ses œuvres. Puis viennent les miradors, érigés pour surveiller les côtes, et des hommes armés, qui parcourent les campagnes en détruisant chaque œuvre d’art qu’ils dénichent… et ceux qui cherchent à les protéger. Ils capturent les dissidents – les écrivains, les peintres, les musiciens et même les célibataires et les couples sans enfants – lors de vastes rafles. Ils veulent soigner la société des personnalités subversives. Mais quelques survivants ont réussi à fonder en secret un havre de paix pour les réfugiés culturels, leur permettant de préserver leur art, de créer, d’aimer et de se souvenir. Du moins, jusqu’à ce qu'on les découvre, ou qu’on les dénonce.
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Genre littéraire : Science-fiction
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Résumé:Dans une gigantesque banlieue concentrationnaire, Alex, un voyou féru de musique classique, sème la terreur avec sa horde d'adolescents. Envoyé en prison, il est volontaire pour une thérapie révolutionnaire.
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Résumé:Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Tous deux survivent grâce aux maigres pourboires que gagne Charmaine dans un bar sordide et se voient contraints de loger dans leur voiture... Aussi, lorsqu'ils découvrent à la télévision une publicité pour une ville qui leur promet un toit au-dessus de leurs têtes, ils signent sans réfléchir : ils n'ont plus rien à perdre. À Consilience, chacun a un travail, avec la satisfaction d'oeuvrer pour la communauté, et une maison. Un mois sur deux. Le reste du temps, les habitants le passent en prison... où ils sont également logés et nourris ! Le bonheur. Mais le système veut que pendant leur absence, un autre couple s'installe chez eux avant d'être incarcéré à son tour. Et Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n'y est pas : " Je suis affamée de toi. "