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Nouvelle histoire de mouchette

Résumé
Si on se bornait à résumer cette brève histoire, elle ne pourrait apparaître que comme l'évocation d'un univers bouché, d'où on ne peut s'évader que par le suicide. Comme tant d'enfants du monde bernanosien, Mouchette se jette sans prudence dans le risque. On ne nous dit pas ce qui la pousse au départ, si elle fuit l'école si étrangère, la maison étouffante, ou si elle obéit à une vague attente, une inconsciente quête du Paradis. Elle s'en va, tout simplement, par un soir de brume, erre dans les bois trempés, rencontre un vagabond... D'un bout à l'autre du récit, Bernanos parle de Mouchette avec une telle tendresse qu'il est impossible de ne pas deviner à chaque minute, penché sur l'enfant abandonnée, un regard de compassion totale, absolument semblable au regard des prêtres bernanosiens; ce regard, c'est celui du romancier, qui est présent à ce drame comme un personnage invisible.
Durée: 3h. 55min.
Édition: Lausanne, La petite ourse, 1956
Numéro du livre: 66964

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Durée:14h. 55min.
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Numéro du livre:36023
Résumé: Qui n'a jamais rêvé d'être quelqu'un d'autre ? D'échanger sa place avec un autre ? Début du 19ème siècle, Philadelphie : un jeune Américain, Sheppard Lee, se découvre capable de migrer de corps en corps : il sera un riche, un pauvre, un fou, un esclave. Et ses multiples réincarnations vont peu à peu dessiner le portrait de la société américaine, une société folle et cruelle. Chaque fois qu'il se retrouvera dans un nouveau corps, Sheppard Lee fera sienne de nouvelles habitudes, pensées et manières de s'exprimer et le roman épousera ces transformations, alternant entre le roman d'éducation, le conte gothique, le récit de science-fiction, le roman social, tout en conservant une force picaresque sans pareille. Cartographie mentale de l'Amérique et témoignage de son époque sur les pionniers, l'abolitionnisme et le populisme naissant, ce roman a été un immense succès à l'époque de sa publication, contemporaine de celle de La démocratie en Amérique d'Alexis de Tocqueville. Inspiré par le Frankenstein de Mary Shelley, salué par Edgar Allan Poe, Sheppard Lee est le premier grand roman américain. Oublié au 20ème siècle, il a été redécouvert au début du 21ème siècle et loué, à la fois comme un roman postmoderniste avant l'heure, et comme une prémonition de l'Amérique délirante des présidents Bush et Trump.
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Résumé: La veille de Noël, à la soirée du club sportif où fréquente l’aristocratie industrielle de Gibbsville, Julian English lance son verre à la figure de Harry Reilly…pour rien, simplement parce que Julian en a assez de la figure de Harry. Et, par ce geste, apparemment dénué de sens, Julian a fixé sans le savoir ce rendez-vous qui ne saurait s’annuler. Il mettra deux jours à s’y rendre, pas plus. Et tout ce qu’il fera, la moindre de ses paroles, au cours de ces 48 heures, le rapprochera de l’inexorable inconnue. Rendez-vous à Samarra est considéré aujourd’hui encore comme un incontestable chef-d’œuvre.