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L'avenir n'est plus ce qu'il était

Résumé
L'avenir n'est plus ce qu'il était est publié aux Etats-Unis le 28 avril 1966. Deux jours plus tard, son auteur, Richard Farina, meurt dans un accident de moto. C'est son unique roman, devenu depuis un classique, un livre culte. Il met en scène Gnossos Pappadopoulis, héros déjanté et génial, errant sur un campus universitaire où gronde la révolte ; nous sommes en 1958. Pappadopoulis est assoiffé de tout : mescaline, alcool, filles, art et sciences, prière et vérité. Il est en même temps fasciné par la mort, qu'il taquine tous les jours et qu'il ira chercher jusqu'à Cuba, sous couvert d'expédition révolutionnaire. Accidenté, rugueux, truffé d'images tour à tour grotesques et sublimes, L'avenir n'est plus ce qu'il était est un bijou noir aux accents fortement autobiographiques. Et derrière l'énergie créatrice et suicidaire du héros se dessine un magnifique portrait corrosif et drôle : celui de l'esprit, de la folie et de la liberté des sixties.
Lu par : Jean Frey
Durée: 14h. 19min.
Édition: Bègles, Le Castor astral, 2019
Numéro du livre: 66061
ISBN: 9791027802005

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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 77801
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Lu par : Claude Yersin
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65866
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Durée : 15h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35739
Résumé:Le roman le plus engagé de Dickens. Les Temps difficiles, ce sont les débuts de la révolution industrielle qui transforme l'aimable campagne anglaise en un pandémonium d'usines, de canaux, d'installations minières, de fabriques, d'entrepôts, de banlieues misérables où vit à la limite de la survie le prolétariat le plus exploité qui sans doute fût jamais. Sous un ciel de suie, Coketown, la ville du charbon (Manchester en réalité), est d'autant plus l'image de l'enfer que la classe ouvrière n'y est pas encore organisée et qu'elle apparaît ainsi comme la victime toute désignée de politiciens sans scrupules et d'une bourgeoisie, parfois compatissante et troublée dans son confort moral, mais toujours persuadée de la divinité de ses droits. Le roman de Dickens correspond point pour point à l'analyse qu'en ces mêmes années et dans cette même Angleterre, Fr. Engels entreprenait de la naissance du capitalisme moderne.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:" Il y a dans Les Mystères de Paris une énergie sauvage : celle d'une cohorte de personnages maléfiques, malfrats hideux comme la Chouette, Tortillard - un anti-Gavroche -, le Maître d'école ou Bras-Rouge, criminels du grand monde comme le comte de Saint-Remy, monstres hypocrites comme le notaire Jacques Ferrand. Eugène Sue n'est pas avare de noirceur. Mais il y a aussi une sauvagerie du Bien, celle de Rodolphe, prince mélancolique venu à Paris à la recherche de sa fille perdue, impitoyable avec les méchants qu'il punit au mépris des lois. On doit à sa cruauté quelques-unes des scènes les plus stupéfiantes du roman : le châtiment du Maître d'école, ou le supplice de luxure imposé à Jacques Ferrand. Cette cruauté contraste avec la pureté morale de Fleur-de-Marie, comme avec la face solaire de Rodolphe, providence de tous les malheureux honnêtes dont il croise le chemin. Le roman exprime dans son ensemble une quête assoiffée de régénération morale de la société, par l'amélioration des mécanismes préventifs et répressifs (c'est le sens de l'engagement de Sue en faveur dans l'encellulement des criminels) ainsi que par l'invention de mécanismes d'incitation au Bien, police ou tribunal de la Vertu, qui doivent récompenser publiquement les actions exemplaires." Judith Lyon-Caen.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33958
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Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 7h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 66719
Résumé:Du jour au lendemain, les résidents noirs d'une petite ville imaginaire d'un Etat du Sud désertent, à la suite de l'acte de protestation d'un jeune fermier, descendant d'esclave. Juin 1957. Sutton, petite ville tranquille d'un état imaginaire entre le Mississippi et l'Alabama. Un après-midi, Tucker Caliban, un jeune fermier noir, recouvre de sel son champ, abat sa vache et son cheval, met le feu à sa maison, et quitte la ville. Le jour suivant, toute la population noire de Sutton déserte la ville à son tour. Quel sens donner à cet exode spontané ? Quelles conséquences pour la ville, soudain vidée d'un tiers de ses habitants ? L'histoire est racontée par ceux qui restent : les Blancs. Des enfants, hommes et femmes, libéraux ou conservateurs, bigots ou sympathisants. En multipliant et décalant les points de vue, Kelley pose de façon inédite (et incroyablement gonflée pour l'époque) la "question raciale" . Un roman choc, tant par sa qualité littéraire que sa vision politique.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 8h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 39130
Résumé:Dans le Vieux Sud sauvage des années 40, Laura et Henry luttent pour élever leurs enfants sur une terre ingrate. Laura sait qu’elle ne sera jamais heureuse dans cette ferme isolée et sans confort. Lorsque deux soldats rentrent du front, elle se sent renaître peu à peu. Empoisonné par le racisme, cet univers de boue, de désirs et de mort verra la sauvagerie tout emporter... Un premier roman magistral sur fond de bruit et de fureur. « Un chant du Sud rauque et envoûtant. » Anne-Estelle Leguy,
Lu par : Claire Besençon
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65162
Résumé:La petite ville d'Amgash, dans l'Illinois, est en émoi. Lucy Barton, fille de la ville devenue écrivain à succès, exilée à New York depuis de longues années, vient de publier un livre sur sa jeunesse. Le récit de son enfance, âpre et solitaire, suscite chez les habitants d'Amgash réminiscences, questions et révélations. Dans Tout est possible, Elizabeth Strout renoue avec les personnages singuliers et émouvants de Je m'appelle Lucy Barton, son précédent roman. Si Lucy demeure le fil rouge du récit, et fait une apparition impromptue dans sa ville natale après dix-sept ans d'absence, ce sont cette fois-ci les gens d'Amgash qui passent au premier plan, dont les vies entrelacées, saisies en un moment significatif, sont façonnées par les non-dits et des secrets enfouis qui finissent toujours par refaire surface. Célébrée comme une des plus grandes auteures américaines contemporaines, Elizabeth Strout nous offre un nouveau livre époustouflant de subtilité et de délicatesse sur l'amour, la résilience, et ce qui, au fond, nous unit.
Lu par : Françoise Aubry
Durée : 9h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65497
Résumé:" Au plus profond de lui-même, là où il pouvait pressentir une vérité qui échappait aux formules, il se disait : ma culpabilité est tout ce qui me reste. Si je perds cela, alors tout ce que j'aurais pu être, tout ce que j'aurais pu faire aura été en vain ". Récompensé par le National Book Critics Circle Award en 1983 et par le prix Pulitzer en 1984, paru chez Belfond en 1956, un classique de la littérature américaine qui nous plonge dans les heures sombres de la Grande Dépression, sur les pas de Francis Phelan, vagabond éprouvé. Porté par une langue magnifique, flirtant avec la prose poétique. L'Herbe de fer interroge tour à tour culpabilité, pardon et rédemption.
Durée : 12h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 66945
Résumé:Alex, seize ans, vient de voler sa quatorzième voiture. Pas pour la revendre, non, juste pour conduire, s’évader d’un quotidien morne, coincé entre sa scolarité qui ne l'intéresse pas, un père alcoolique et une mère partie ailleurs en emmenant son petit frère. Publié aux États-Unis en 1972 et vendu à l’époque à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, Le Voleur de voitures, largement inspiré de la jeunesse de l’auteur, est considéré comme un classique de la littérature américaine, cité comme une référence par de nombreux écrivains, notamment Joyce Carol Oates et Richard Yates.