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Enfance obscure

Résumé
L'Enfantin nous invite à partir, à créer ou à trouver une écriture qui restitue la saveur et, parfois, la douleur des premières fois. Quels liens notre imaginaire tisse-t-il entre les enfants et les morts ? D'où vient la familiarité de l'enfant avec l'animal ou le monstrueux ? Qu'est-ce que la haine des enfants ? Quelle part d'enfance se tient derrière le geste de l'artiste ? Autant de questions que la modernité soulève en réévaluant la place sociale et symbolique de l'enfance. Obscure, radieuse, maltraitée ou perdue, l'enfance traverse l'oeuvre romanesque de Pierre Péju. C'est l'inquiétante familiarité de cet âge que l'auteur, image par image, pli selon pli, tente ici de révéler. En faisant alterner récits intimes et lectures des grands textes littéraires et philosophiques (Bachelard, Benjamin, Lévi-Strauss, Deleuze, Nabokov, Sarraute, Kafka), il esquisse par touches successives la notion d'Enfantin
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 10h. 15min.
Édition: Paris, Gallimard, 2016
Numéro du livre: 66867
ISBN: 9782070792634
Collection(s): Folio
CDU: 844

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Durée:4h. 52min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:72924
Résumé: Une réflexion philosophique sur le rapport de la société au handicap soutenant qu'une personne handicapée n'est pas foncièrement lésée, en manque permanent, à la vie lacunaire. S'appuyant sur sa propre expérience, l'auteure montre que cette dernière peut imaginer et mettre en place d'autres façons de vivre, de penser et de créer.
Durée:1h. 19min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:65508
Résumé: "Pop'philosophie" : s'il fallait se fier aux crises d'urticaires ou la morgue méprisante que ce simple mot provoque, il faudrait sans doute en conclure qu'il s'agirait du nom d'une étrange maladie. Cette maladie, ce serait celle de la philosophie qui se prostituerait au spectacle ou aux industries culturelles, à la pop-culture ou, pire, aux sirènes du populisme. Avec la pop'philosophie, ce à quoi on assisterait serait la ruine de la philosophie tout court, devenue tantôt gadget pédagogique pour enseignants désespérés, tantôt tentative un peu pathétique de capitaliser sur la glamour frelaté du monde du rock, du cinéma ou de la télévision pour ressasser les banalités les plus éculées. Et si c'était faux ? Pour Gilles Deleuze, en tout cas, qui inventa ce concept au milieu des années 1970, ça l'était : à ses yeux, rien n'était plus important que l'invention d'une pop'philosophie qui sauverait enfin la pensée en général de la double tentation de la correction professorale ou de la pontification esthétique. Permettre d'inventer une pensée véritablement anarchiste, enterrant la philosophie pour l'ouvrir à des devenirs inédits : tel était l'objectif qu'il donna au concept de pop'philosophie. Rien n'était moins simple – ni plus ambitieux. Il est temps de comprendre en quoi.
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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