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Du corps à l'ouvrage: les mots du livre

Résumé
L’opuscule que nous vous proposons aujourd’hui, petit dernier de l’innombrable troupe des ouvrages qui se publient depuis la fin du premier millénaire, n’est ni un dictionnaire, ni une encyclopédie, pas plus qu’un lexique, non plus qu’un compendium, un guide, un traité ou un manuel ; il a été pensé comme une joyeuse collection de mots, de figures et de notions qui se lisent dans le désordre pour découvrir ou se souvenir de ce qui fait de la civilisation humaine une exception dans toute la galaxie
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 5h. 27min.
Édition: Paris, La Table ronde, 2019
Numéro du livre: 66614
ISBN: 9782710383710
CDU: 002

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Résumé:À travers dix-huit chroniques - plus une nouvelle - que Julian Barnes nous entraîne à la rencontre de romanciers lui ayant fait connaître «ce lien profondément intime qui s'établit quand la voix d'un écrivain entre dans la tête d'un lecteur». On connaît son amour pour la France et on ne s'étonnera donc pas que près de la moitié d'entre eux soient français ou francophiles comme lui, par exemple Kipling ou Ford Madox Ford. Voici Mérimée, Chamfort, Félix Fénéon, évidemment Flaubert, plus Michel Houellebecq, au fil des pages où l'érudition laisse souvent la place à énormément d'humour - à quoi n'échappent pas non plus Orwell, Updike ou Hemingway. Au final, un éblouissant et décapant florilège.
Lu par : Simon Corthay
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Résumé:C'est autour d'un événement - la destruction de Port-Royal par Louis XIV - et d'une idée : retrouver dans les ruines de la société actuelle « les signes d'une vie heureuse, toujours possible », que l'auteur fait s'entrecroiser des portraits du XVIIe (saint François de Sales, Saint-Cyran, Pascal, Racine, etc.) et du XXe siècle (Dhôtel, un clochard, Genet, le grand-père de l'auteur, etc.). Leurs rencontres, leurs paroles, leurs visions tissent une tapisserie lumineuse, pleine d'espérance pour notre siècle en ruine.
Lu par : Henriette Kunzli
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Résumé:Construit en quinze récits brefs, joliment ponctués de notes manuscrites, ce livre envoûtant est agrémenté d'un Carnet bleu entièrement écrit à la main, envoyé en 1980 à la "plus que vive", son amie Ghislaine morte à 44 ans d'une rupture d'anévrisme. Il y est aussi question de son père atteint de la maladie d'Alzheimer, de la gitane Maria, du peintre Soulages, du génial pianiste Glenn Gould, des Pensées de Pascal, de Typhon de Joseph Conrad, de Suréna de Corneille, d'un tableau de Georges de La Tour... (...) Il y est tout simplement question de son rapport à l'écriture, à la lecture, à l'art, à la nature, à la foi. L'accuse-t-on d'être mièvre ? Christian Bobin répond en citant maître Dôgen, ce sage japonais du XIIIe siècle : "L'univers entier est fait des sentiments et des émotions des fleurs." Comment ne pas savoir gré à l'auteur de L'Inespérée de semer ainsi les mots comme le Petit Poucet ses cailloux pour nous permettre de retrouver quelque sens à la vie ? Comment ne pas lui savoir gré d'écrire : "Le silence, ce cadeau des anges dont nous ne voulons plus, que nous ne cherchons plus à ouvrir" ? Assurément, on a tous en nous quelque chose de Christian Bobin... (lexpress.fr)
Durée : 2h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19266
Résumé:Le 26 février 1767, on peut lire, sous la plume de Voltaire, dans une lettre adressée à l'avocat général James Marriott : « La moitié de la Suisse est l'enfer, et l'autre moitié est le paradis ». Relations de voyages, aventures glaciologiques et alpestres, récits de la conquête des sommets, rencontres insolites, histoires pittoresques, critiques pleines d'humour d'une nation pas aussi simple qu'elle en a l'air : entre regards bienveillants et plumes acérées, le chaudron helvète fait bouillir le monde des lettres depuis plusieurs siècles. Louis Aragon, Nicolas Bouvier, Lord George Gordon Byron, Blaise Cendrars, Caïus Julius César, Jacques Chessex, Alexandre Dumas, Friedrich Dürrenmatt, Max Frisch, Johann Wolfgang von Goethe, Victor Hugo, Thomas Mann, Charles Ferdinand Ramuz, Jean-Jacques Rousseau ou Fritz Zorn ont eu, pour la raconter, des mots d'une justesse, d'une force et d'une poésie peu communes.
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Résumé:Symbole de la vie, la mer se propose à l'homme comme un infini des possibles, un miroir où il pourra se voir et s'espérer. Tout vient de la mer et tout y retourne. Dans la plupart des grands mythes de la création, la mer est le premier élément existant, la matrice primordiale. L'homme y est né, il y reviendra pour une union éternelle. Une invitation à découvrir la mer et les symboles que les hommes y ont fait naître. Quatre thèmes sont abordés : la mer entre Dieu et l'homme, le monde des dieux et des déesses, le domaine des monstres et des superstitions, la peur et l'aventure.
Lu par : Bernard Delannoy
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Résumé:L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ? Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres, qu'il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C'est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce livre-manifeste, c'est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments.L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ? Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres, qu'il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C'est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce livre-manifeste, c'est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments.
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Résumé:Mystérieusement, Bratislava attirait toujours mon regard. Si les quatre syllabes rocailleuses, baignées d'eaux danubiennes et de songes slaves, ne m'avaient pas ainsi fasciné, ce livre n'eût sans doute pas existé. Ma vie en eût été changée, comme est détourné le cours d'un ruisseau : serais-je allé là-bas, en 1947, fêter mes vingt ans ? Y serais-je retourné, la cinquantaine bien entamée, à la poursuite d'images presque effacées mais douées de la patiente insistance des songes ou de l'oubli ? François Nourissier
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Résumé:"La lecture est un scandale pour les esprits pratiques." Charles Dantzig sait de quoi il parle. Plus d'une fois, dans sa jeunesse, il a dû subir les moqueries ou le dédain de ceux qui avaient des choses à faire autrement plus importantes et urgentes que de bouquiner. Egoïste est aussi le lecteur. "On ne lit pas pour le livre, on lit pour soi." Pour se comprendre, pour se tester, pour se comparer. Il n'est pas interdit d'avoir un peu d'ambition et de lire aussi pour comprendre le monde. Deux pages seulement pour affirmer "qu'on ne lit que par amour". Et de résumer ainsi son observation: "On commence par être amoureux des personnages; on le devient de l'auteur; on l'est enfin de la littérature." (Bernard Pivot, lejdd.fr)
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Résumé:La romancière évoque l'histoire et les pouvoirs du roman, et célèbre le pouvoir de diversité que la littérature peut introduire au coeur de l'individu. Nourrie de ses lectures, évoluant autour des thèmes qui lui sont chers, N. Huston révèle ainsi que les humains sont tous des êtres de fiction.
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 6844
Résumé:Au fil des neuf parties indépendantes de cet essai, les mêmes personnages reviennent et se croisent : Stravinski et Kafka avec leurs curieux amis Janacek et Hemingway ; Rabelais et ses héritiers, les grands romanciers. L'art du roman est le héros principal du livre : l'esprit de l'humour dont il est né ; sa mystérieuse parenté avec la musique ; son histoire qui se déroule (comme celle de la musique) en trois temps ; l'esthétique du troisième temps (le roman moderne). Et la sagesse existentielle du roman. Sous son éclairage sont examinées les grandes situations de notre ère : les procès moraux intentés contre l'art du siècle l'indiscrétion généralisée annonçant le crépuscule de l'individualisme ; les testaments trahis (de l'Europe, de l'art, de l'art du roman, des auteurs).
Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 15596
Résumé:"Il me semble souvent que j'écris des romans comme le ferait un cinéaste, et j'ai eu le sentiment très net de réaliser mon film, Il y a longtemps que je t'aime, comme un écrivain compose un roman.