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Job, roman d’un homme simple

Résumé
Roman d’exil qui tend au tragique (c’est la destinée de tout un peuple qui se lit en filigrane du drame familial et personnel de Mendel Singer), Job, roman d’un homme simple est écrit dans un style simple mais puissant. S’il emprunte parfois au Livre de Job dont il s’inspire, c’est pour renforcer son caractère exemplaire, c’est pour accentuer les souffrances d’un personnage qui en vient peu à peu à douter de son Dieu… Et pour confirmer le talent littéraire hors-pair de Joseph Roth
Durée: 6h. 36min.
Édition: Genève, Editions Héros-Limite, 2018
Numéro du livre: 65812
ISBN: 9782889550005
Collection(s): Feuilles d'herbe

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Durée : 4h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 38201
Résumé:" La Rébellion apparaît aujourd'hui comme un roman étonnamment moderne, tant par sa précision et sa tonalité incisive que par sa puissance symbolique et sa capacité d'évoquer la misère morale de la Vienne des années vingt. Il faut redécouvrir cette œuvre sombre, d'une cruelle intelligence historique. " [Source : J.C. Lebrun, Révolution]
Lu par : Claude Fissé
Durée : 5h. 29min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17759
Résumé:" Le récit de Notre assassin se déroule tout entier dans un bar parisien où se retrouvent des habitués venus de l'autre bout de l'Europe. Le narrateur, journaliste un peu paumé connaissant bien les pays slaves, y tient aussi ses quartiers. Un des clients, un soir de beuverie, raconte son historie : misère, trahison, errance. Tout l'univers de Joseph Roth (1894-1939) est de cette scintillante noirceur - celle de Satan. On y retrouve la Russie de l'enfance, celle des moujiks écrasés et des princes insolents, celle des mouchards et des folies à la française. On y retrouve le rêve que Roth ne cesse de poursuivre, celui de réussir et de se sauver à la fois... Un ton neuf cependant se dégage de ce récit troublant, plein de rebondissements et d'aventures sombres : Notre assassin est un vrai roman russe " dans les personnages aussi bien que dans le rythme ", écrivait à son propos Stefan Zweig. " (Babelio)
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 3h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19823
Résumé:Un écrivain de premier rang publie ses réflexions sur l'armée suisse. Est-il un spécialiste de la défense nationale ? Non, mais il a passé 650 jours sous l'uniforme, comme simple soldat. Il sait de quoi il parle. Sa mémoire, un tiers de siècle après la « Mob », commence par lui restituer les bruits, les odeurs, les climats, les gestes. De petits tableaux, qui semblent impressionnistes, cernent peu à peu une réalité sociale et illustrent la nature des relations que les officiers entrenaient avec la troupe. Ils agissaient comme des propriétaires de la patrie, dit Frisch. Ils prolongeaient dans la vie militaire l'attitude d'une classe dominante - d'ailleurs parfaitement acceptée à l'époque par les soldats. L'écrivain, après coup, s'en étonne. Il se pose aussi de sérieuses questions sur la formation qui étaient donnée à la troupe. Hyptnotisée par l'art de rouler la capote, par la routine des ordres du jour et par l'obéissance sans discussion, aurait-elle vraiment été en mesure de se battre ? Entourée par les forces hitlériennes, elle était maintenue dans l'ignorance des événements, extérieurs et intérieurs. Elle ne semblait même pas avoir peur. La Suisse de 1939 à 45 revit dans ces pages avec ses silences, ses paradoxes, ses scandales discrets. Mais on aura compris que Frisch n'entend pas limiter sa critique sociale au passé. Et ses questions proprement militaires valent pour aujourd'hui ou demain. L'ennemi ne surgira pas nécessairement du bosquet vers lequel les officiers tendent le bras. [Présentation de l'éditeur]
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 56min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 34789
Résumé:Les animaux ont d'abord pénétré l'imagination humaine en tant que messagers porteurs de promesses. La domestication du bétail, par exemple, n'a pas été motivée par le simple besoin de lait et de viande. Le bétail possédait des fonctions magiques, tantôt divinatoires, tantôt sacrificielles. A l'origine, on décidait qu'une espèce donnée serait à la fois magique, apprivoisable et alimentaire, en fonction de ses habitudes, de sa proximité et de l'intensité avec laquelle elle y " invitait ".
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Résumé:On commence par la cartographie, c'est-à-dire la tentative de dessiner les lignes de la Terre : l'histoire et les expériences de cette science. Ensuite on explore quelques territoires, depuis l'Ecosse jusqu'au Gange, en passant par les pays baltes, la mer Noire, les steppes russes et l'Asie Centrale. Ce qui se profile en fin de voyage, c'est un monde. Un monde à part. Ce "monde à part" n'est pas ultramondain, c'est ce monde-ci, tel que l'on peut l'habiter, l'esprit désencombré de constructions imaginaires (toute la "fictionalité" de la nature humaine), grâce à une combinaison, une co-opération de connaissance et d'expérience.
Durée : 3h. 35min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19689
Résumé:À la date du 3 janvier 1939, dans "le salon de lecture" d' "Alger républicain", Albert Camus donnait la lecture suivante de la "Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix" de Jean Giono. "Cette petite brochure de Giono s'adresse aux paysans et, par certains de ses accents, constitue un réquisitoire violent (mais non sans nostagie) contre l'ouvrier. On en jugerait mal cependant si on ne savait pas que, dans le dernier numéro des "Cahiers du Contadour", Giono est revenu sur sa position et a précisé que, devant les évènements de septembre 1938, désespérant de la classe ouvrière, il s'est adressé aux paysans comme au dernier espoir des hommes pacifiques. Quoi qu'il en soit, et dégagée de l'actualité, cette "Lettre" ne s'oublie pas facilement. Giono s'est débarrassé, à ce propos, de tout lyrisme et privée de la surabondance poétique qui l'alourdit si souvent, sa phrase est ici rapide et nette. Si je puis dire elle est "parlante". On serait même tenté de croire, à la lire, que Giono est moins poète quon ne le croit et qu'à sa façon, il se rattache à cette lignée de prosateurs moralistes qui figure assez bien la tradition littéraire de la France. On en juge, du moins, au bon sens dévastateur et à l'impitoyable lucidité qui font le prix de cette "Lettre".
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 3h. 45min.
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Résumé:Sartre avait montré dans Réflexions sur la question juive comment le juif est défini en creux par le regard de l’antisémite. Delphine Horvilleur choisit ici de retourner la focale en explorant l’antisémitisme tel qu’il est perçu par les textes sacrés, la tradition rabbinique et les légendes juives. Dans tout ce corpus dont elle fait l’exégèse, elle analyse la conscience particulière qu’ont les juifs de ce qui habite la psyché antisémite à travers le temps, et de ce dont elle « charge » le juif, l’accusant tour à tour d’empêcher le monde de faire « tout » ; de confisquer quelque chose au groupe, à la nation ou à l’individu (procès de l’« élection ») ; d’incarner la faille identitaire ; de manquer de virilité et d’incarner le féminin, le manque, le « trou », la béance qui menace l’intégrité de la communauté. Cette littérature rabbinique que l’auteur décortique ici est d’autant plus pertinente dans notre période de repli identitaire que les motifs récurrents de l’antisémitisme sont revitalisés dans les discours de l’extrême droite et de l’extrême gauche (notamment l’argument de l’« exception juive » et l’obsession du complot juif). Mais elle offre aussi et surtout des outils de résilience pour échapper à la tentation victimaire : la tradition rabbinique ne se soucie pas tant de venir à bout de la haine des juifs (peine perdue…) que de donner des armes pour s’en prémunir. Elle apporte ainsi, à qui sait la lire, une voie de sortie à la compétition victimaire qui caractérise nos temps de haine et de rejet.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 5h. 7min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 10871
Résumé:«Sait-on formuler la différence entre Israélite, Juif et Israélien? L'Israélien est celui qui a un passeport israélien. Cela va de soi. Mais l'Israélite? Est-ce une personne qui pratique la religion juive? Mais alors qu'est-ce qu'un Juif? Et de surcroît un Juif qui n'a pas de religion? «J'ai été souvent tenté d'expliquer pourquoi je me sens profondément Juif tout en étant laïque et ce que signifiait pour moi le judaïsme. Tout au long de mes précédents ouvrages, j'ai raconté non pas le judaïsme, mais des histoires de Juifs. Aujourd'hui, mes chers filleuls, j'aimerais évoquer pour vous une culture et des hommes hors du commun que j'aime et qui me portent depuis l'enfance: Abraham, Moïse, Ezra ... Jetés dans l'aventure naissante d'une humanité en proie au mal, ils trouvèrent le moyen de s'en défendre grâce à l'établissement du premier monothéisme et au livre le plus lu dans le monde, la Bible ... C'est sur ce chemin-là, celui d'un peuple et d'une mémoire qui ont survécu aux siècles, que je voudrais vous conduire. Car je suis de ceux qui espèrent encore que la connaissance des "autres" sera toujours la nourriture de la paix de demain. »
Durée : 33h. 32min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 65456
Résumé:Erev est une fresque monumentale, saisissante et à ce jour entièrement inédite en français, de la vie des Juifs de Polésie, cette région à cheval sur les territoires russe, ukrainien, polonais et biélorusse. On y suit le destin de la famille Boïar, de la période tsariste à la création d'Israël, et, à travers eux, celui de tout un peuple que les violents soubresauts de l'histoire du XX e siècle ont décimé. Eli Chekhtman, considéré comme l'un des maîtres de la littérature yiddish contemporaine, a mis près de trente ans à achever ce chef-d'oeuvre. Témoignage historique et littéraire essentiel, les 7 volumes de cette saga ici regroupés en un seul évoquent des points encore mal connus de la vie des communautés juives de cette région, et généralement peu évoqués dans la littérature yiddish. L'auteur fait ainsi vivre sous nos yeux une galerie de personnages confrontés aux défis du siècle qui s'ouvre à eux, et que leur judéité place au coeur de nombreux enjeux. Au fil des pages, on découvre la vie des shtetels et celle des juifs de la ville, embourgeoisés ; les conflits intercommunautaires, la persécution dont ils sont victimes - notamment par les autorités - les engagements des uns et des autres, les espoirs soulevés par les grandes idéologies, mais aussi l'immense et indicible tragédie de l'extermination des juifs d'Europe, le tout retranscrit dans une langue exaltée, pétrie d'un réalisme presque magique, et d'un lyrisme bouleversant.
Durée : 28h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65747
Résumé:Sujet d'études d'un centre spécialisé de Tel-Aviv, Evenezer Schneorsohn enregistre des cassettes sur lesquelles il témoigne de son expérience unique dans un camp de la mort : convaincu qu'il serait le seul survivant de l'holocauste, il a réussi, par un curieux phénomène d'effacement de soi, à emmagasiner dans son cerveau tout ce qui, d'après lui, constituait le savoir juif (la théorie de la relativité d'Einstein, le texte intégral des cinq livres de la Bible, une recette de cuisine...). Il est le " dernier Juif ", autour duquel s'articulent tous les autres personnages de ce roman fragmenté. Récits, légendes hassidiques, témoignages, lettres viennent se greffer sur l'histoire d'Evenezer pour composer un étrange puzzle qui emmène le lecteur de Ternopol à New York, de la Galilée à Marseille, du Moyen Âge à un futur non encore vécu. Ainsi, nous suivons la correspondance du professeur Henkine avec un écrivain allemand qui n'en finit pas d'expier le rôle joué par son père pendant la guerre, les diverses activités de Boaz Schneorsohn au sein de sa lucrative entreprise de commémora tion, les échecs sentimentaux et les grandes réussites agricoles de la très belle Rivka Sourka, qui, dit on, possède le pouvoir de détourner la mort. Tous ces personnages ont un lien avec l'intrigant Joseph Reina, poète et don juan aux yeux de démon, géniteur de cent enfants qu'il a semés de par le monde. Mêlant fantastique, ironie et grotesque, cette grande fresque retrace une histoire d'Israël portée par la totale subjectivité d'un de ses acteurs privilégiés dont elle constitue l'oeuvre maîtresse.
Lu par : Jean Perrenoud
Durée : 19h. 51min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70698
Résumé:Tous les Juifs ne sont pas ashkénazes ou séfarades ! Il existe des dizaines de communautés méconnues dispersées en Afrique noire, dans le Caucase, en Inde, en Chine, en Amazonie ou encore aux Caraïbes. Elles remontent à la plus haute Antiquité ou, au contraire, aux dernières décennies – et il en naît de nouvelles chaque année ou presque Unique en son genre, le présent ouvrage dirigé par Edith Bruder nous invite à découvrir près d’une cinquantaine de ces diasporas, soit qu’elles aient été isolées géographiquement comme les communautés de Kaifeng, en Chine, ou celle des montagnes du Kurdistan – les seules à parler encore araméen –, soit qu’elles se prévalent d’une manière singulière de vivre leur identité juive, comme les Caraïtes de Crimée, les Subbotniks de Russie ou les Dönmeh de Salonique.
Lu par : Manon
Durée : 23h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34730
Résumé:Ce chef-d'oeuvre de la littérature yiddish s'ouvre au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, parmi les cendres, les corps disloqués, dans la froideur d'une terre sans Dieu. Le héros vogue de lieu en lieu. Chaque ville fait naître des romans dans le roman, où se croisent des dizaines de personnages, ceux qui ont connu "les Plaines", comme l'auteur nomme les lieux d'extermination, et les autres, les épargnés. Les premiers tentent de vivre, mais demeurent à tout jamais des êtres de souvenir ; les seconds souhaitent juste oublier. Puis les bourreaux, à leur tour, resurgissent. Entre ces hommes, entre les morts et les vivants, se tissent des liens : des drames anciens ou nouveaux éclatent, les sentences tombent. À pas aveugles de par le monde est un texte unique, mêlant avec une finesse et une puissance inégalées les registres de langue et de genre pour tenter de transmettre l'indicible, malgré tout.