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A pas aveugles de par le monde

Résumé
Ce chef-d'oeuvre de la littérature yiddish s'ouvre au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, parmi les cendres, les corps disloqués, dans la froideur d'une terre sans Dieu. Le héros vogue de lieu en lieu. Chaque ville fait naître des romans dans le roman, où se croisent des dizaines de personnages, ceux qui ont connu "les Plaines", comme l'auteur nomme les lieux d'extermination, et les autres, les épargnés. Les premiers tentent de vivre, mais demeurent à tout jamais des êtres de souvenir ; les seconds souhaitent juste oublier. Puis les bourreaux, à leur tour, resurgissent. Entre ces hommes, entre les morts et les vivants, se tissent des liens : des drames anciens ou nouveaux éclatent, les sentences tombent. À pas aveugles de par le monde est un texte unique, mêlant avec une finesse et une puissance inégalées les registres de langue et de genre pour tenter de transmettre l'indicible, malgré tout.

Pas disponible en CD.

Durée: 23h. 31min.
Édition: Paris, Gallimard, 2013
Numéro du livre: 34730
ISBN: 9782070453146
Collection(s): Folio

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Résumé:Erev est une fresque monumentale, saisissante et à ce jour entièrement inédite en français, de la vie des Juifs de Polésie, cette région à cheval sur les territoires russe, ukrainien, polonais et biélorusse. On y suit le destin de la famille Boïar, de la période tsariste à la création d'Israël, et, à travers eux, celui de tout un peuple que les violents soubresauts de l'histoire du XX e siècle ont décimé. Eli Chekhtman, considéré comme l'un des maîtres de la littérature yiddish contemporaine, a mis près de trente ans à achever ce chef-d'oeuvre. Témoignage historique et littéraire essentiel, les 7 volumes de cette saga ici regroupés en un seul évoquent des points encore mal connus de la vie des communautés juives de cette région, et généralement peu évoqués dans la littérature yiddish. L'auteur fait ainsi vivre sous nos yeux une galerie de personnages confrontés aux défis du siècle qui s'ouvre à eux, et que leur judéité place au coeur de nombreux enjeux. Au fil des pages, on découvre la vie des shtetels et celle des juifs de la ville, embourgeoisés ; les conflits intercommunautaires, la persécution dont ils sont victimes - notamment par les autorités - les engagements des uns et des autres, les espoirs soulevés par les grandes idéologies, mais aussi l'immense et indicible tragédie de l'extermination des juifs d'Europe, le tout retranscrit dans une langue exaltée, pétrie d'un réalisme presque magique, et d'un lyrisme bouleversant.
Lu par : Marianne Pernet
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Résumé:Le dixième roman de l'écrivain mauricienne est une charge radicale contre le patriarcat et les violences faites aux femmes. « Un texte âpre et dérangeant » selon le magazine en ligne Psychologies.com... Résumé de l'éditeur : Dans une maison de Curepipe, sur l'île Maurice, un vieux médecin à l'agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille. Entre elles et lui se tisse un dialogue d'une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l'épouse du « Dokter-Dieu », qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.
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Résumé:"T'es rock, t'es pas rock. La vie rock. Ce n'est pas gravé sur les disques, ce n'est pas imprimé dans les livres. Une épithète consubstantielle, un attribut physique comme être blonde, nerveux, hypocondriaque, debout. Rock rock rock. Le mot est gros comme un poing et rond comme un caillou. Prononcé cent fois par jour, il ne s'use pas. Dehors le ciel bouillonne, léger, changeant quand les nuages pèsent lourd, des milliers de tonnes bombent l'horizon derrière les hautes tours, suspendus. Etre rock. Etre ce qu'on veut. Plutôt quelque chose de très concret. Demandez le programme !" Le Havre, 1978. Elles sont trois amies inséparables. Un dimanche de pluie, elles finit du stop, et dans la R16 déboule la voix de Debbie Harris, la chanteuse de Blondie. Debbie qui s'impose aux garçons de son groupe, Debbie qui va devenir leur modèle.
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Résumé:À peine sorti de chez lui, voici S. D. déversé en plein grand Central Parkway, l'autoroute qui mène à New York : au fil des souvenirs qui assaillent son réveil, des routes qui sillonnent sa vie, se dit un exil américain, douloureux et énigmatique. Ces fils, où tenter de les dénouer, sinon chez son analyste, au cours d'une longue séance, où ils s'obstinent à s'enrouler autour du personnage du fils. Particulièrement, dans le rêve du monstre marin, surgi du texte de Racine dans l'esprit du critique endormi. L'interprétation du rêve se reversera dans l'explication du texte racinien, dont la nouvelle lecture permettra de relire en retour la vie du narrateur, qu'on aura suivi entre-temps, après la visite au « psy », à travers le tintamarre solitaire de New York, les silences calfeutrés de l'université, jusqu'à la salle de classe où s'accomplit sa jouissance : le dénouement. Autobiographie ? Non. Fiction, d'événements et de faits strictement réels. Si l'on veut, autofiction, d'avoir confié le langage d'une aventure à l'aventure d'un langage en liberté.
Lu par : Bertrand Baumann
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16419
Résumé:Deux femmes, Clémentine et Marie. Deux mariages, deux époux, charmants, convenables, vivant l'amour à la petite semaine et " soignés comme une petite maîtresse ". Deux femmes, deux mariages, deux époux et, bien sûr, deux amants, vigoureux comme des tigres, de " chevelure inculte " et de regard " napoléonien ". Deux amants ? En fait un seul, Balzac lui-même, prodigieux narcisse et visionnaire amoureux qui évoque ici une de ses conquêtes et " récupère " un de ses plus cuisants échecs amoureux, toutes les femmes ne lui ayant pas dit, comme Mme de Berny : " Adieu didi on t'aime quand même... malgré la corde qui te manque. " Et tous les personnages qui apparaissent dans Une fille d'Eve et deviendront les maréchaux et les grognards de la Grande Armée balzacienne font de ce roman le laboratoire central de La Comédie humaine