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Baroque sarabande

Résumé
De son enfance à Cayenne à aujourd'hui, C. Taubira rend hommage aux livres et aux auteurs qui ont marqué sa vie et sa manière de voir le monde : Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas, Gabriel Garcia Marquez, René Char ou encore Simone Weil. Éveil de sa conscience sociale par les romans engagés, découverte de la force de renouvellement de la langue, relecture de l’Histoire grâce à la pertinence de la littérature, convocation des auteurs au moment de ses grands discours politiques : Christiane Taubira raconte tout ce qu’elle doit aux infinies ressources des livres. Car la lecture, cette « vie ardente », n’est-elle pas le meilleur moyen de conquérir sa liberté ?
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 2h. 4min.
Édition: Paris, P. Rey, 2018
Numéro du livre: 39348
ISBN: 9782848766959
CDU: 8

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Durée:4h. 11min.
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Lu par:Jean Frey
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: Où en est l'art de raconter des histoires, à l'heure où guerres et forteresses régissent un monde financièrement globalisé ? Où se trouvent identité et imaginaire, dans un monde dévoué au langage de communication et de communauté ? Quels contes construisent le monde de demain ? Dans son nouvel essai, « La Cité des mots », l'intellectuel canadien Alberto Manguel envoie ses sondes. (Texte d'une série de conférences prononcées en 2007 à Toronto dans le cadre des Massey lectures)
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Résumé: Symbole de la vie, la mer se propose à l'homme comme un infini des possibles, un miroir où il pourra se voir et s'espérer. Tout vient de la mer et tout y retourne. Dans la plupart des grands mythes de la création, la mer est le premier élément existant, la matrice primordiale. L'homme y est né, il y reviendra pour une union éternelle. Une invitation à découvrir la mer et les symboles que les hommes y ont fait naître. Quatre thèmes sont abordés : la mer entre Dieu et l'homme, le monde des dieux et des déesses, le domaine des monstres et des superstitions, la peur et l'aventure.
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Résumé: "J'ai bien des fois rêvé d'écrire sur Paris un livre qui fût comme une grande promenade sans but où l'on ne trouve rien de ce qu'on cherche, mais bien des choses qu'on ne cherchait pas. C'est même la seule façon dont je me sente capable d'aborder un sujet qui me décourage autant qu'il m'attire. (...) La ville, en effet, ne sourit qu'à ceux qui l'approchent et flânent dans ses rues; à ceux-là, elle parle un langage rassurant et familier, mais l'âme de Paris ne se révèle que de loin et de haut, et c'est dans le silence du ciel que s'entend le grand cri pathétique d'orgueil et de foi qu'elle élève à travers les nuages. " Julien Green.