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Septembre: roman

Résumé
Dans "Septembre", Sylviane Roche retrace l'histoire d'un deuil, du long retour à la vie d'Hélène, jeune avocate, qui vient de perdre l'homme qu'elle aimait. Le désarrois de cette femme face à une mort subite et à la détresse qui en découle captive le lecteur dès les premières lignes du récit. Diego, le défunt, est présenté sans ménagement ni explications. Son comportement machiste le rend contradictoire, fragile, peu à peu attachant. Au présent de la convalescence d'Hélène se mêlent des souvenirs de son passé qui ne font qu'accentuer l'intensité de l'émotion qui se dégage de "Septembre". Dans ce roman, passion, mort, famille, quête du bonheur et amitié féminine défilent en toute légèreté sous la plume de Sylviane Roche.
Durée: 2h. 59min.
Édition: Yvonand, B. Campiche, 1992
Numéro du livre: 6598
ISBN: 9782882410351

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Numéro du livre:18985
Résumé: De toute façon, qu'est-ce que la vie, sinon un tissu qui se mite peu à peu, avec des trous de plus en plus gros, de plus en plus rapprochés, jusqu'à ce qu'il tombe en poussière? De la vie de Rosine, il ne reste que des lambeaux.
Durée:2h. 30min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:3876
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Durée:5h. 56min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:18349
Résumé: Un jour, dans un magasin où j'essayais des vêtements en bavardant avec une amie, j'ai été abordée par une jeune femme inconnue. À brûle-pourpoint, elle m'a demandé quel était mon métier. Puis, comme je lui répondais, un peu étonnée, que j'enseignais la littérature française, elle a voulu savoir si je connaissais des écrivains. Elle nous a expliqué qu'elle avait quelque chose à raconter, quelque chose qui pourrait intéresser un écrivain. Ce genre de situation arrive plus souvent qu'on ne croit. Les gens ont tendance à penser, assez généralement, que leur vie est un roman... D'habitude, je m'enfuis aussi poliment que possible. Là, non. Tout de suite il m'a semblé que le devais écouter cette jeune femme brune qui me parlait déjà comme si on se connaissait depuis longtemps. Elle m'a dit qu'elle s'appelait Marie-Rose. Je lui ai donné mon adresse. Quelques jours plus tard, on s'est donné rendez-vous dans un salon de thé. Je me rappelle que c'était l'hiver et qu'il y avait un vent terrible. J'étais fatiguée, un peu malade. Je marchais dans la rue en pestant, en me demandant pourquoi je perdais ainsi mon temps.
Durée:7h. 31min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:18128
Résumé: Compilation des chroniques de l'auteure parues dans le quotidien Le Temps traitant de questions ayant trait au savoir-vivre - être - boire - aimer - manger réorganisées par grands thèmes: invitations - réceptions - communication - éducation - relations de voisinage - cadeaux - relations de travail Mon regard, certes, ne prétend absolument pas arriver au niveau de la recherche sociologique. Mais c’est ma passion pour l’être humain dans tous ses états qui est à l’origine de mon intérêt pour ces questions de vie sociale, et ma démarche n’est pas loin de celle qui m’a, naguère, amenée à écrire quelques romans. Car le savoir-vivre est loin de n’être qu’une simple liste de conventions sociales surannées. Il constitue la base de la vie sociale. Comprendre la politesse, comment et pourquoi elle fonctionne, savoir ce qui la sous-tend et à quoi elle sert, c’est pénétrer au cœur même des cultures, et c’est aussi comprendre la logique profonde qui préside aux relations humaines.
Lu par:Madiana Roy
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Fin de l'été 1950, au large des côtes turques. L'île grecque de Saint Spyridon vit au ralenti. Après les quatre années de guerre civile qui ont bouleversé le pays, la misère est partout, les gens ont faim. Odile, photographe à Paris, y possède une maison. Elle a appris le grec, aime profondément l'endroit, photographie ses habitants avec passion. Ils ont développé une affection d'abord méfiante puis sincère pour I Gallida, la Française, comme ils la surnomment. Une jeune fille de l'île, Clio, l'aide au ménage. Se développe entre la Française et la jeune Grecque une amitié complice. Pénélope, la fille d'Odile, la vit douloureusement. Du même âge que Clio, elle lui voue une détestation violente. Arrivée à l'âge où tant de filles de l'île prennent le voile, Clio entre au monastère de l'île. L'higoumène y tient ses ouailles d'une main de fer. L'irruption d'un appareil photographique au sein du monastère bouleversera la vie des moniales dans un sens inattendu.
Lu par:Madiana Roy
Durée:8h. 53min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75408
Résumé: Emma est de retour à Heidelberg où elle a fait une partie de ses études, vingt ans auparavant. Elle retrouve au fil des jours l’enchantement de cette ville, les rires, les chants, les manifestations des étudiants qui occupent toutes les rues, parce qu’ils sont presque aussi nombreux que les habitants. Le pays a certes changé, mais les villages au bord des fleuves sont toujours aussi charmants et, sur les collines boisées ou couvertes de vignes, les châteaux des chevaliers brigands attirent encore le regard. Elle erre plusieurs jours dans la poussière du temps et comprend peu à peu qu’elle est venue à Heidelberg pour chercher l’ami qu’elle a aimé et quitté sans un adieu. Elle est venue pour déchiffrer un passé oublié. Car elle ne sait plus. L’été 1963 est dans sa vie comme le triangle des Bermudes où tout a disparu.
Durée:52h. 21min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
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Résumé: L'ouvrage est consacré à l'exploration de la Sibérie et du continent eurasien du XVIe au XXe siècle, la spectaculaire "conquête de l'Est". C'est un récit d'aventures grandiose, une véritable épopée, dont le fil conducteur est la recherche d'un nouvel eldorado, d'un continent inconnu. Elle commence par la saga des Stroganov, une famille de marchands poussée par l'appel de la fourrure, qui construit un empire au nord de la Moscovie et finance l'expédition du Cosaque Ermak en 1582, ouvrant ainsi la porte de la Sibérie. Puis le lecteur suit la longue et difficile avancée jusqu'au Pacifique à travers un désert de glace. Les premières expéditions sont des expériences de survie, qui revêtent ensuite un caractère scientifique : l'énigme d'une séparation entre l'Asie et l'Amérique, qui passionne les contemporains, conduit à la découverte du Kamtchatka, du détroit de Béring et de l'Alaska aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les explorateurs sont des savants qui, par leurs découvertes d'espèces inconnues ou disparues, leurs rencontres avec des peuples indigènes, participent à la mise en oeuvre d'une grande encyclopédie du monde. Dans la troisième partie l'auteur montre comment la Russie élargit sa sphère d'influence en Extrême-Orient et entre en concurrence avec l'Amérique, la Chine et l'Europe dans le contexte de la révolution industrielle. Le Transsibérien ou l'organisation du système concentrationnaire, du bagne tsariste au Goulag soviétique précèdent la conquête de l'Arctique puis les enjeux contemporains des hydrocarbures. L'Epopée sibérienne est un ouvrage de référence, riche et détaillé, rédigé dans un style accessible. L'auteur trouve un équilibre entre la rigueur historique et le souffle narratif. Le lecteur est emporté dans la description très pittoresque de la Russie, les épisodes sont décrits avec force détails, les situations sont reconstituées de façon précise et concrète. Fruit de nombreuses années de recherches effectuées dans les bibliothèques du monde, les archives russes récemment ouvertes, de nombreux voyages et rencontres avec les meilleurs spécialistes mondiaux, L'Epopée sibérienne est également le premier ouvrage complet écrit et publié en français sur le sujet. Il contient une cartographie originale (15 cartes) ainsi qu'un certain nombre d'illustrations souvent inédites.
Lu par:Serge Cantero
Durée:9h. 18min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35733
Résumé: En vacances sur la côte pacifique du Mexique, correspondances stellaire ou simple hasard, Gaston Recréé retrouve une ancienne connaissance. Karl est un ancien junky rencontré en Allemagne de l’Est à l’époque où le Mur séparait tant physiquement que symboliquement le monde en deux. Ce dernier s’est établi dans un hameau de Cabañas avec des comparses plus insolites les uns que les autres. Cette rencontre improbable remue les souvenirs de Gaston, mêlé il y a quelques années à la fin tragique d’une communauté utopique s’étant constituée autour du professeur Hermann Waldherr et de ses expérimentations aux tréfonds de la forêt de Bavière. En sept jours, les vacances de Gaston s’animeront à la suite des récits étranges des voisins de Karl, tous à la croisée des mondes et des époques, entre chamanismes, ésotérismes occidentaux et les violences marquantes du XXème siècle. Au carrefour entre Le Pendule de Foucault d’Umberto Ecco, Les balades et les songeries du héros fétiche d’Hugo Pratt ainsi que L’Herbe du diable de Carlos Castaneda, Le Dit des Egarés est un roman érudit et d’initiation sensorielle avant tout ; il ouvre des portes, ne les referme pas toujours, et mène le lecteur dans les histoires d’un monde qui se construit comme un inlassable palimpseste.
Lu par:Serge Cantero
Durée:1h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35145
Résumé: La force de la vision, c’est ce que l’on retient d’emblée des Fables de la joie, troisième ouvrage de Stéphane Blok. Le conte démarre à la façon des récits post-apocalyptiques: un homme se décide à sortir du lieu où il se trouve, un tunnel, une sorte de cavité, dont il parvient à défoncer la porte avec une barre métallique. On imagine un accident de la route. Mais le paysage que le personnage découvre une fois à l’air libre change la donne. Dans un brouillard épais se déploie un paysage entièrement blanc, recouvert d’une couche de poussière blanche qui s’avérera être de la suie, «aucune trace de vie, aucun arbre, aucune herbe, aucune couleur, rien». [Source : Le Temps]
Durée:8h. 48min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:18831
Résumé: Grâce aux médias contemporains, le monde tout entier, à tout instant, nous est présent. Cela signifie-t-il que nous le connaissons mieux qu'auparavant ? Journalistes en tête, nombreux sont ceux qui craignent au contraire que l'information véritable ne survive pas à l'ère d'Internet. Les médias contemporains, c'est vrai, aggravent les défauts des médias de toujours : ils menacent de faire de nous des êtres irrationnels, sans mémoire, sans histoire, sans projet. Ils reflètent, donc intensifient toutes les contradictions d'une civilisation, la nôtre, qui condamne le progrès mais adore la technique informatique ; qui s'enthousiasme naïvement pour la révolution arabe, mais renie inconsciemment son propre humanisme. Les médias, qui devraient servir notre mémoire, servent souvent notre oubli. Mais rien n'est inéluctable. Nos moyens d'information, y compris Internet, sont et seront à notre image. Si nous gardons l'esprit critique, rien n'est perdu.
Lu par:Marie Lourizi
Durée:6h. 22min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14410
Résumé: Juliette, jeune orpheline de dix-huit ans, débarque un jour dans un village vaudois, venant de son Cuba natal. Elle cherche refuge chez son oncle, aubergiste de son état, qui reste sa seule famille. Ce roman de Ramuz, paru en 1927, ne laisse pas d'étonner par son thème lui-même. Comment Ramuz a-t-il pu introduire cette fleur exotique dans une oeuvre aussi fermée sur les paysages vaudois et valaisans qu'est la sienne ? Qu'Aimé Pache pousse jusqu'à Paris, certes ! Mais qu'une jeune fille des Caraïbes vienne irradier une auberge campagnarde de sa beauté absolue, voilà qui peut faire penser à un tournant dans l'oeuvre de Ramuz. N'importe quel écrivain aurait traité pareil thème sur le mode sociologique. L'irruption d'un élément étranger dans le vase clos d'habitudes locales : quelles en seront les perturbations au niveau des comportements, jusqu'où iront ces bouleversements ? Mais Ramuz n'est ni sociologue ni psychologue. Ce qui l'intéresse, c'est cette trame souterraine aux choses, invisible et pourtant présente, qui les élève jusqu'à des hauteurs inconnues. La Beauté sur la Terre pourrait s'appeler " La Beauté sous la Terre ", tant elle soulève et transcende tout ce qu'elle touche et fait vibrer. Mais si on rêve de la Beauté, si on peut l'entrevoir ou la frôler, on ne l'aborde pas de face. La Beauté, comme le soleil ou la mort, rend fou ceux qui la regardent en face. Ainsi de Joseph qui, faute de pouvoir s'approprier l'image de son rêve, se met à tout détruire autour de lui. Ainsi de ces hommes qui, après de timides avances, en viennent à exprimer leurs convoitises les plus brutales ou les plus sordides. Juliette finira par fuir le village, l'auberge et son oncle. La vision de Ramuz est pessimiste. Mais en même temps se dessine une morale nouvelle, à mi-chemin du christianisme et du panthéisme, qui fait de certaines forces obscures le levain de ce qui peut constituer, en dépit de tout, la Beauté sur la Terre.
Lu par:Collectif BSR
Durée:3h. 1min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17523
Résumé: « Même en terre, ne jamais abandonner un enfant . » Cet impératif de fidélité régit le protagoniste du fascinant récit de Thomas Sandoz. L'homme, vieilli avant l'âge, travaille comme jardinier dans un cimetière de février à décembre. Il désherbe les tombes, les habille de fleurs qu'il soigne de toutes ses forces. Il s'évertue à entretenir le souvenir de ceux que les vivants abandonnent trop vite - « cette lâcheté qui se fait passer pour de l'oubli » - pressés qu'ils sont de reprendre leur quotidien. Le cimetière devient paradoxalement le lieu de vie du jardinier, en particulier le quartier où reposent les enfants. Ce lot de tombes, « petit monde avec ses règles propres, plus facile à maîtriser que les cyprès qui ornent le cimetière et dont la taille mobilise tant d'énergie », fait écho aux dimensions modestes du texte de Thomas Sandoz, terre à sa mesure qu'il peut d'autant mieux cultiver. (Marion Rosselet, culturactif.ch)