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Gourrama: un roman de la Légion étrangère

Résumé
Un roman flamboyant qui se déroule dans le milieu de la Légion étrangère et dans le Maghreb. Un livre qui n'a pu être publié intégralement qu'en 1980, qui nous montre la brutalité du monde militaire, milieu où la tendresse n'a pas cours où les êtres ressortent au mieux broyés au pire morts. Un livre où l'homosexualité, le suicide et l'amour sont abordés sans tabou.
Durée: 11h. 42min.
Édition: Paris, le Promeneur, 2002
Numéro du livre: 15520
ISBN: 9782070763115

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Durée:3h. 56min.
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Lu par:Maurice Hurni
Durée:6h. 4min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:20156
Résumé: On retrouve dans Le Thé des trois vieilles dames tous les éléments de l'atmosphère inimitable des romans de Glauser : une intrigue policière fertile en meurtres et en rebondissements, mais qui cède le pas devant une vision profondément humaine du monde : la Suisse de l'avant-guerre, avec ici Genève, berceau de la Société des Nations ; et bien sûr l'obsession de la drogue, de l'occultisme, du mystère. Obsession qui donne à ces pages une résonance à la fois autobiographique et étrangement moderne, à un moment où l'émergence des sectes, un peu partout dans le monde, atteste, si besoin en était, la puissance et la persistance des forces destructrices de l'obscurantisme.
Durée:7h. 6min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:15836
Résumé: " Un temps considéré comme le Simenon Suisse ". Ainsi l'éditeur parle-t-il de Friedrich Glauser, écrivain au destin bref et tourmenté dont la seule découverte suffirait à nous le rendre sympathique. Il est vrai que Studer rappelle Maigret par certains côtés. Pas tout jeune ; affublé d'une femme agaçante à force d'être parfaite, douce, attentionnée, discrète, intelligente. Mais les ressemblances s'arrêtent là. Malgré son expérience, Studer a gardé une naïveté, une capacité d'émerveillement devant les hommes, un coeur d'artichaud, bref, une humanité qui fait le charme de ce polar pas comme les autres. Le personnage est plein de petits paradoxes tranquillement assumés. Son enquête n'a pas la netteté d'un Agatha Christie, son univers pas le désespoir d'un grand roman noir. Il croit tenir l'affaire de sa carrière, mais hausse les épaules à la pensée de la vanité de la récompense. Attaché à sa Suisse natale, il est pourtant sans cesse en vadrouille, de Paris à Oran en passant par Besançon, puis dans les montagnes de l'Atlas qu'il traverse à dos de mulet, engoncé dans son imperméable...
Lu par:Claude Fissé
Durée:6h.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:14702
Résumé: Quatrième de couverture : " L'inspecteur Studer, de la police cantonale de Berne, n'est qu'un " simple enquêteur, un homme plus tout jeune qui n'a rien d'extraordinaire. " Au fil du roman - autopsie d'un village confit dans son petit tas de secrets -, nous suivons son errance bonhomme, partageons ses doutes, ses faiblesses. Il ne nous en est que plus sympathique, ce Maigret helvète, qui, mine de rien, accouche faux coupables et vrais criminels en nous découvrant la face cachée d'un pays trop tranquille pour être honnête. Drôle d'atmosphère. Et quel exotisme ! "
Durée:54min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19072
Résumé: Les Editions Zoé donnent aujourd'hui un reflet, dans la mesure où «La Légion étrangère» constitue un récit autobiographique. Glauser est né à Vienne en 1896. Il a fait partie des rares jeunes auteurs helvétiques à se frotter aux dadaïstes de Zurich. Le jeune homme est vite tombé dans la drogue, ce qui restait original à l'époque. D'où des larcins. Des emprisonnements. Des dépressions. Des tentatives de suicide. Un cycle infernal. Deux ans d'ennui. En 1921, Glauser entre à la Légion étrangère à Strasbourg. Le grand saut, ou ce qu'il croit tel. Il y passera deux ans. C'est la base d'un de ses romans, «Gourrama». «La Légion étrangère», qui restait inédit en français, en constitue l'envers biographique. Il n'y a rien là de sensationnel, alors même que la Légion faisait alors l'objet de multiples films d'aventures. La trame de ce livre très court, c'est l'ennui. Un ennui constant. Dispensé de marches pour raison de santé, l'Alémanique sera muté dans ce qu'on peut appeler l'administration. Il va y trafiquer sur les fournitures. On ne se refait pas. Glauser va parler des autres soldats, aussi dépourvus de pittoresque que lui. Son dernier chapitre s'intitule «Une fin peu romantique». Il se fait définitivement réformer. «On m'a démobilisé, avec cinq francs pour le voyage et un billet jusqu'à la frontière belge.» (http://www.tdg.ch)
Durée:5h. 58min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:11434
Résumé: Évoquant rétrospectivement l'histoire du Chinois, Jakob Studer, inspecteur de police, devait la baptiser l'affaire des trois atmosphères , parce qu'elle se déroula dans trois endroits totalement différents : une auberge isolée, un hospice pour déshérités, une école d'horticulture. Lien entre ces trois lieux : l'énigmatique figure de James Farny, assassiné d'un coup au coeur qui ne troue pourtant aucun vêtement, et dont Studer avait fait la connaissance par hasard quelques mois auparavant. Ses yeux en amande, ses pommettes hautes, sa moustache tombant au coin des lèvres avaient amené Studer à le baptiser mentalement le Chinois . Et c'est toute son histoire que l'inspecteur va progressivement reconstituer au cours de son enquête, traversant asiles, hospices, foyers et instituts pour adolescents - lieux d'une marginalité amère et résignée, qui furent, incidemment, ceux de l'existence même de Friedrich Glauser.
Durée:6h. 14min.
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Résumé: Novembre 2021. Trois femmes qui ne se connaissent pas se promènent au bord du Léman. Sophia, la belle quarantaine finissante, rêve à un correspondant internet qu’elle s’apprête à rencontrer, déjà évaporée dans un délicieux septième ciel amoureux. Nisha, éditrice dans un grand groupe médiatique, entame la soixantaine; à la suite d’une brillante réussite professionnelle, elle espère acquérir un voilier, se voit gîter sous Lavaux avec des amis. Juliette, une jeune graphiste à qui un cancer du sein a été diagnostiqué, tente d’apprivoiser la perspective d’une mutilation suivie d’une chimiothérapie. En juin 2022, qu’auront-elles fait de leurs vies? La sagesse chinoise du Yi Jing enseigne qu’il faut s’entraîner à franchir les ravins. Car nos existences, personnelles comme collectives, ne se déroulent pas comme imaginé, en nous confrontant à une succession de bonheurs, d’élans, de chutes, d’obstacles, de ravins, de défaites, de victoires…
Lu par:Lisette Vogel
Durée:7h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72049
Résumé: 1938. Leonard Washington est un jeune homme de vingt ans, noir et pauvre, qui vit sur les rives d’un petit lac en forme de croissant de lune, au fin fond du Mississippi. Le samedi soir, il enflamme la petite scène du Juke Joint de Ma Ridley avec les notes de blues qu’il joue sur des instruments fabriqués par son cousin garagiste, Elliott. Le dimanche matin, il chante du gospel dans l’église de son père. Leonard aspire à une vie meilleure. Il est impatient de se rendre à Memphis avec son cousin pour auditionner auprès d’une importante maison de disques. Mais le jour de leur départ, Elliott n’est pas au rendez-vous. Deux corps sans vie ont été retrouvés sur les rives du Moon Lake. Leonard devra-t-il renoncer à ses rêves ? Roman à suspense, fresque sociale et épopée musicale, Moon Lake explore les thèmes fondateurs du blues pour réveiller les fantômes qui hantent encore les États-Unis – une partition fiévreuse qui chante l’amour et la mort.
Lu par:Madiana Roy
Durée:5h. 2min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:76031
Résumé: Fin de l'été 1950, au large des côtes turques. L'île grecque de Saint Spyridon vit au ralenti. Après les quatre années de guerre civile qui ont bouleversé le pays, la misère est partout, les gens ont faim. Odile, photographe à Paris, y possède une maison. Elle a appris le grec, aime profondément l'endroit, photographie ses habitants avec passion. Ils ont développé une affection d'abord méfiante puis sincère pour I Gallida, la Française, comme ils la surnomment. Une jeune fille de l'île, Clio, l'aide au ménage. Se développe entre la Française et la jeune Grecque une amitié complice. Pénélope, la fille d'Odile, la vit douloureusement. Du même âge que Clio, elle lui voue une détestation violente. Arrivée à l'âge où tant de filles de l'île prennent le voile, Clio entre au monastère de l'île. L'higoumène y tient ses ouailles d'une main de fer. L'irruption d'un appareil photographique au sein du monastère bouleversera la vie des moniales dans un sens inattendu.
Durée:3h. 8min.
Genre littéraire:Périodique
Numéro du livre:58006
Résumé: Editorial, Olivier Babel, Secrétaire général LivreSuisse. - Enquête : Le vrai métier des écrivains romands. - Les actus des événements du livre, des prix littéraires suisses, de nos éditeurs, de nos libraires. - Daniel de Roulet : Le livre suisse n'existe pas. - Antoine Viredaz et Alexandre Metzener : Comment devient-on éditeur en Suisse romande ? - La chronique d'Alexandre Grandjean : Ecosystème. Les secouristes du livre. - Plus de 80 nouveautés des éditeurs de LivreSuisse à découvrir. - La chronique des Petites Feuilles - La feuille volante n° 6. - François Vallotton plonge dans les trésors des archives de la RTS. Sixième épisode : des bulles au petit écran. - Cocorico helvetica. - Elisa Shua Dusapin en visite au Chien bleu, librairie jeunesse située au centre de Genève- agenda. - Les livres de la vie d'Eugène. - Interview : "L'écriture est précaire mais il faut la considérer comme une profession" Nicolas Couchepin, président de l'association des autrices et auteurs de Suisse (ADS) et écrivain. - Propos recueillis par Isabelle Falconnier....et bien d'autres sujets!
Durée:1h. 50min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:75685
Résumé: Nietzsche a quitté sa patrie en 1886. Il vit désormais entre Nice, Sils Maria et Turin, à la recherche d’un climat qui épargnerait ses nerfs, ses yeux, sa tête, son estomac. C’est un exilé ; il abomine l’Allemagne, sa langue, sa religion, sa cuisine. Il s’est débarrassé de Dieu et voilà qu’il veut provoquer la naissance d’un monde nouveau, inspiré par une esthétique nouvelle. Mais qu’est-ce que l’esthétique, quand on n’a que dédain pour l’architecture et la peinture ? C’est évidemment la musique. Il se déclare musicien avant tout, et c’est parce qu’il est musicien qu’il peut être philosophe. C’est donc par la musique qu’il veut dynamiter son époque et la civilisation judéo-chrétienne. Curieuse utopie que celle de ce solitaire intraitable, visionnaire, attaché à pourfendre le nihilisme. La musique salvatrice ne sera pas la grande musique allemande, celle de Bach et de Beethoven qu’il admire ; et encore moins celle de Wagner, qu’il a fini par exécrer. Non, cette musique du monde nouveau sera méditerranéenne ; elle est à retrouver dans les chœurs antiques et dionysiaques de l’Antiquité — dont toute trace est effacée. L’utopie de Nietzsche est extravagante ; lui-même ne pouvait que s’y perdre. À sa vision de la musique est attaché irrémédiablement son destin ô combien tragique.
Durée:7h. 59min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75448
Résumé: Zakir n’a plus de pieds. On les lui a coupés. L’autorité, pour être précis son représentant local, a ordonné qu’il soit empêché de marcher. On aurait pul’immobiliser entier dans une cage ou une prison, mais c’eût été le laisser dans l’idée qu’il remarcherait un jour et il n’en était pas question. Du même coup, on évitait l’embarras d’avoir à nourrir et loger un criminel tout en minimisant le risque de fuite. La détention présente le double défaut de coûter cher aux pouvoirs publics et de stimuler l’esprit d’évasion du reclus. C’est un bien mauvais calcul. Privé de pieds en revanche, le corps de Zakir devenait un pénitencier qu’il se chargerait lui-même d’entretenir à ses frais et dont il n’aurait aucune chance de sortir vivant. Libre à lui de se débrouiller à sa façon. On aurait aussi pu l’exécuter, mais c’eût été perdre l’occasion d’en faire un exemple durable. Moralité: qui veut ses pieds garder ne tentera pas de passer la frontière. La puissance de l’autorité ne se grandit-elle pas d’obliger le délinquant à faire lui-même la promotion de la loi désormais taillée dans sa chair? Le pourquoi de la frontière, le pourquoi de l’interdiction et l’attrait de la transgression, tout cela mérite réflexion. Le fait est que, depuis une vingtaine d’années, Zakir ne sort plus de chez lui et qu’à moins d’une révolution inimaginable, il n’aura plus jamais la faculté ne serait-ce que d’aller observer cette frontière qui pique toujours autant la curiosité.» Le jeune Gédéon, simple manoeuvre employé à la numérisation des fonds de bibliothèque, découvre toutes sortes de rapports confidentiels sur l’état du monde, désormais divisé entre surface ouvrière et cités connectées souterraines. Il s’instruit à sa façon et, forcément, s’interroge. À quoi désormais servent l’écriture et le papier?