Contenu

Ma vie parmi les ombres: roman

Résumé
...Ma vie parmi les ombres, son dernier roman, s'inscrit dans la droite lignée des récits corréziens. L'écrivain s'intéresse ici à sa propre famille, les Bugeaud, dont il est le dernier représentant. Le récit est construit sur une conversation entre deux amants d'aujourd'hui. Pascal, un écrivain de cinquante ans (dont on reconnaîtra parfois les traits dissimulés de Richard Millet), raconte à sa jeune maîtresse, Marina, elle-même d'origine corrézienne, sa jeunesse à Siom. Tous deux sont nus, enlacés, seuls dans une chambre parisienne. Le temps semble s'arrêter. Seuls comptent l'échange, la parole, qui vont redonner corps à un passé révolu. Cette conversation permet aux deux amants de replonger dans leurs origines corréziennes, dans ce monde souterrain et moribond dont ils sont issus. Ici, point de tentative de cristalliser ce pays, de glorifier les humbles qui l'ont habité. Il s'agit simplement de transmettre le souvenir d'une génération perdue et de lui rendre hommage.
Durée: 22h. 7min.
Édition: Paris, Gallimard, 2003
Numéro du livre: 13751
ISBN: 9782070765447

Documents similaires

Lu par : Laurence Bardin
Durée : 3h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24289
Résumé:Une jeune Libanaise, chassée de son pays par la guerre de juillet 2006, se retrouve au Rat, près de Siom, dans le haut Limousin, avec son neveu et sa nièce, également exilés. Les étranges événements qui se dérouleront au Rat relèvent-ils de la peur, de la frustration sexuelle, ou de la folie? Ne faut-il pas plutôt croire que nous sommes tous, un jour ou l'autre, confrontés à de vrais fantômes?
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 4h. 28min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14989
Résumé:"On m'avait assez répété que j'étais laid : il me fallait le devenir, et j'avais, à quinze ans, assez de jugeote pour deviner que tout se jouerait dans le domaine amoureux, à tout le moins sexuel, puisque, je le savais déjà, j'étais de ceux à qui l'amour est refusé, et qui, par conséquent, doivent séparer ce sentiment du désir qui en est la dimension incendiaire, et consolatrice."
Lu par : Edgard Raeber
Durée : 2h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13270
Résumé:" Rien de plus difficile en littérature que l'art du portrait. Le voici renouvelé à soixante-dix reprises, par un écrivain qui varie ses attaques et soigne ses chutes, qui se montre attentif à un geste, à la couleur d'un regard, à un rire, à la carnation d'un visage, au volume d'une chevelure, à la grâce d'un mouvement ou d'une pose. Une à deux pages lui suffisent à chaque fois pour peindre ces jeunes nymphes qu'il veut perpétuer. " Journal de Genève, 17 avril 1993
Lu par : Janick Quenet
Durée : 9h. 51min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14885
Résumé:C'est une histoire d'amants. Elle, Nicole veut mourir, car à quarante-quatre ans, elle craint la dégradation inévitable de son beau corps. Elle est médecin, et rien ne l'effraie plus que la déchéance physique. Elle s'adresse donc à son "amoureux", comme elle l'appelle, en réussissant la prouesse de donner un charme et une gravité inattendus à ce mot pourtant mièvre. Il saura bien non pas la comprendre... ce que ce mot est idiot ! pense-t-elle- mais l'accompagner vers sa fin. Le jour de l'éclipse, elle scelle un pacte avec la mort, avec sa mort. Lui en est le témoin silencieux. Tout s'est déroulé sans mot dire.
Durée : 3h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23601
Résumé:Dans cette tour verticale, nous avons grandi les unes sur les autres jusqu'à ce qu'Adam, le fils tant désiré, naisse. Les darons ont fêté l'événement pendant une semaine. On s'entassait Linda et moi dans une chambre minuscule quand il se prélassait dans une pièce royale. Nous, filles, savions où était notre place... Allez, je vous mène en bateau. Vous croyez sérieusement que ma vie, c'est ce ramassis de clichés? Argenteuil. En cette rentrée scolaire, Sabrina, brillante élève d'une classe de première, a bien du mal à se concentrer. Outre les embrouilles avec un frère qui joue au petit chef, le comportement mystérieux de sa sœur depuis son retour du bled, et la trahison de sa meilleure amie, c'est surtout la rencontre avec Alphonse, un jeune homme aussi troublant que doué, qui va la faire vaciller... Et grandir.Sous de faux airs âpres, cette chronique pleine d'humour et de tendresse brosse le portrait d'une génération fragile et généreuse.
Lu par : Jean Frisch
Durée : 6h. 56min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 6915
Résumé:Jeune étudiant perdu dans la capitale, le narrateur avoue : "J'étais au paroxysme d'un désir de vivre et de mourir. Mon angoisse étincelait dans le vide du monde. Et ce feu intérieur pouvait me sauver ou me tuer. A l'ombre de Notre-Dame, cependant, Paris offre des fêtes salutaires au coeur, aux sens et à l'esprit, des lieux où s'effacent les peurs, des voies pour entrer dans la vie."
Durée : 16h. 29min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16911
Résumé:Jean Bressy, jeune adolescent 'retardé' vit à travers deux univers : l'art - la peinture - et l'amour, celui, qu'il voue exclusivement à sa mère. Lorsque sa mère rencontre son maître, son professeur de peinture, le jeune Jean rompt le cordon ombilical, et devient un adulte équilibré.
Durée : 3h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19591
Résumé:Cette œuvre magistrale est un long monologue du narrateur qui confie au lecteur son étrange maladie: il a un besoin incessant de parler, de se mettre en spectacle en société...L'auteur va donc prendre le ton de la confession sincère en refusant tout artifice de la littérature: il l'affirme haut et fort au début du roman en déclarant au lecteur qu'il n'utilisera pas les fioritures littéraires telles que la métaphore. Le but n'est pas d'émouvoir: il faut refuser le lyrisme en ne disant ce qui est la stricte vérité. L'auteur use donc d'un ton froid pour nous conter les aventures qui lui sont arrivées lors d'une soirée mondaine: il s'est mis à monologuer devant la foule stupéfaite puis, soumis à la honte, s'enfuit dans la nuit....A la fin de ce récit, un formidable coup de théâtre secoue le lecteur....La troisième partie du roman est une formidable réflexion sur les enjeux de la littérature et le pouvoir démiurge de l'écrivain qui se joue sans cesse du lecteur. Et si toute la littérature n'était que pure bavardage ou simple mystification ? Le bavard est incontestablement un chef d'œuvre sur les rapports ambivalents existant entre l'auteur et ses lecteurs. (http://passiondeslivres.over-blog.com)
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 7h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23028
Résumé:Ils sont trois. Sans se connaître ils cheminent vers la même ville d'Ukraine. Ce point de non-retour qui a pour nom Tchernobyl. Vladimir, fils d'un tueur politique de Kharkov, deviendra malgré lui mafieux et criminel. Charles, petit-fils de juifs déportés, retrouvera son identité dans les sables du Sinaï. Yvan, fils d'un kolkhozien brutal, choisira la nature contre la violence des hommes. Enfants d'un après-guerre qui n'en finit pas, héritiers d'un monde qu'ils n'ont pas voulu, comment vont-ils pouvoir conjurer le pire ?
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 7h. 46min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 11065
Résumé:Avril 1575. La communauté juive de Venise est en danger. Le cadavre d'un petit garçon est découvert près du ghetto. Attisée par un moine franciscain fanatique, naît une odieuse rumeur: cet assassinat serait un crime rituel. Les Juifs utiliseraient du sang d'enfants chrétiens pour confectionner leurs galettes de Pâques. Si la rumeur se révélait fondée ou si, simplement, il était avéré qu'un Juif était le meurtrier, cela contraindrait les autorités de la ville à se débarrasser de la communauté tout entière. Or ses activités financières enrichissent considérablement la cité, même si la tolérance de Venise envers les Juifs empoisonne ses relations avec la papauté. Rachel da Modena vit dans le ghetto. C'est une jeune fille rebelle, courageuse, éprise de liberté, qui n'hésite pas à se mettre en péril, même vis-à-vis des siens, pour débusquer le véritable tueur et innocenter son peuple...
Durée : 14h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24594
Résumé:Un village du Maharashtra, près de Bombay, dans les anées vingt. Deux enfants, nés intouchables, se croient liés pour la vie par-delà le sort effroyable de leur communauté, l'une des plus méprisées du pays. Depuis la nuit des temps, cette sous-caste commerce avec la mort. Ses membres sont considérés comme la lie de l'humanité. Un jour, les chemins de Pandurang et de Babi se sépareront... Lui sera initié au sanscrit, la langue secrète des brahmanes; elle deviendra danseuse sacrée. Mais les promesses de l'enfance meurent-elles jamais ? Lyane Guillaume nous entraîne à leur suite dans une fresque étourdissante qui raconte la naissance de l'Inde moderne. S'y croisent des figures aux destins passionnés, éclatants ou tragiques, trois générations de femmes en quête de liberté, et d'authentiques héros tels que Bhimrao Ambedkar qui fut, plus encore que Gandhi, le défenseur des opprimés. Une grande saga qui restitue toute la magie du Gange éternel.Lyane Guillaume, professeur de lettres modernes, a longtemps vécu en Inde. Elle est l'auteur de plusieurs romans dont Jahanara.
Durée : 10h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13425
Résumé:Ils marchaient. Ils ne savaient pas depuis combien de temps ils marchaient. Un matin, ils s'étaient mis à dix pour retirer la caisse de la barque. Dix costauds. De ces gens du Nordeste qui sont tordus, ratatinés et violents, méchants et bons. Ils avaient fourragé une grande heure dans la vase, avec des treuils, des palans, des moufles et des ferrements, et toutes leurs machineries de mulâtres. L'eau remplissait leurs culottes. Leurs derrières ressemblaient à des ballons, mais, à présent, la caisse, le macchabée comme ils disaient, ou encore le colis ou le padrão, était solidement attachée sur la charrette et les porteurs suivaient avec les pirogues.