Contenu

Vers la sobriété heureuse

Résumé
Pierre Rabbi a en effet vingt ans à la fin des années cinquante, lorsqu'il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu'ont largement commencé à dessiner sous ses yeux ce que l'on nommera plus tard les Trente Glorieuses. Après avoir dans son enfance assisté en accéléré, dans le Sud algérien, au vertigineux basculement d'une pauvreté séculaire, mais laissant sa part à la vie, à une misère désespérante, il voit en France, aux champs comme à l'usine, l'homme s'aliéner au travail, à l'argent, invité à accepter une forme d'anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique, point de dogme intangible. L'économie ? Ce n'est plus depuis longtemps qu'une pseudo-économie qui, au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l'humanité en déployant une vision à long terme, s'est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d'élever la prédation au rang de science. Le lien filial et viscéral avec la nature est rompu ; elle n'est plus qu'un gisement de ressources à exploiter - et à épuiser. Au fil des expériences de vie qui émaillent ce récit s'est imposée à Pierre Rabhi une évidence : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d'une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé "mondialisation". Ainsi pourrons-nous remettre l'humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et redonner, enfin, au monde légèreté et saveur.
Durée: 3h. 44min.
Édition: Arles, Actes Sud, 2013
Numéro du livre: 20381
ISBN: 9782330018078
CDU: 574

Documents similaires

Durée : 5h. 32min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68393
Résumé:Le nouveau "carnet d'alerte" de Pierre Rabhi La planète étouffe sous l'effet des nuisances de l'humain. La biodiversité s'amenuise. Le dérèglement climatique s'accentue. La pollution des sols, de l'eau et de l'air s'aggrave... Dans le même temps, nos leaders continuent a rechercher la croissance a tout prix, comme s'il s'agissait d'une panacée, alors qu'elle inflige a la nature et aux ressources vitales des dégradations irréversibles. Le consommateur, lui, n'est jamais rassasie , constamment incite a acquérir du superflu. La croissance a marche forcée est-elle le seul moyen d'éradiquer le chômage et de résoudre les problèmes de la dette ? Depuis plus d'un demi-siècle, Pierre Rabhi prône au contraire la "sobriété heureuse" et la "puissance de la modération" . Oui, dit-il, nous pouvons vivre mieux sans croissance. D'autres modes d'existence sont possibles, sans que nous soit pour autant imposée une dictature verte. A l'appui de ces convictions mises a l'épreuve des faits, Juliette Duquesne a enquêté et interroge quelque soixante spécialistes - économistes, sociologues, politologues, entrepreneurs -, ainsi que des citoyens d'Europe, d'Afrique et d'Asie.
Durée : 3h. 38min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 38002
Résumé:75 % des variétés de semences ont disparu en un siècle. Or elles sont la base même de la vie. Comment expliquer, alors, que ce sujet crucial ait été si longtemps maintenu hors de portée et de compréhension du grand public ? La réglementation, il est vrai, est particulièrement complexe. Mais surtout, celui qui possède la semence contrôle toute la chaîne alimentaire. Détenir ce marché mondial représente des enjeux financiers colossaux. Cette appropriation du bien commun a commencé à se mettre en place, il y a plus de cinquante ans, avec les semences industrielles. Aujourd'hui, elle s'accentue avec les OGM et les « nouveaux OGM », privant des paysans du monde entier du droit élémentaire de cultiver leurs propres graines. Comment et pourquoi ce bien si précieux, qui devrait appartenir à tous, a-t-il été privatisé ? Quelles sont les conséquences avérées d'une telle logique ? Quels risques fait-elle courir à la nature, dont l'être humain est lui-même une composante ? Telles sont les questions, vitales pour notre avenir, abordées dans ce carnet. [Source: Babelio, 2018]
Lu par : Flory Lambelet
Durée : 58min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 16393
Résumé:" Comment se fait-il que l'humanité, en dépit de ressources planétaires suffisantes et de prouesses technologiques sans précédent, ne parvienne pas à faire en sorte que chaque être humain puisse se nourrir, se vêtir, s'abriter, se soigner et développer les potentialités nécessaires à son accomplissement ? [...] Comment se fait-il que nous n'ayons pas pris conscience de la valeur inestimable de notre petite planète, seule oasis de vie au sein d'un désert sidéral infini, et que nous ne cessions de la piller, de la polluer, de la détruire aveuglément au lieu d'en prendre soin et d'y construire la paix et la concorde entre les peuples ? "
Durée : 1h. 54min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 31955
Résumé:Plus de 300 réflexions philosophiques du penseur de l'agroécologie, extraites de ses écrits, de ses conférences ou de ses entretiens, à travers lesquelles il lance un hymne au vivant et critique la modernité. Précédé d'un long texte inédit sur la puissance de la modération.
Durée : 4h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 33646
Résumé:Figure du sage appelant à l' « insurrection des consciences » et au refus de toute aliénation consumériste, Pierre Rabhi est aujourd'hui le chantre de la sobriété librement consentie. Servis par un indéniable sens de la formule, ses appels à la modération et au respect de la terre emportent une adhésion considérable.Devenu un porte-parole de l'agroécologie pensée comme une éthique de vie mais aussi un philosophe du changement de paradigme, il ne s'était cependant jusqu'alors jamais exprimé sur nombre de sujets touchant autant à sa biographie et à son expérience qu'à son regard sur le monde et l'histoire. Nostalgie, peur et amour, violence, hospitalité et migration, libéralisme, démocratie et politique, Sahara, Europe et Israël, Krishnamurti, Albert Einstein et René Dumont, Shoah, guerre de 1914 et « Marseillaise », OGM et privatisation du vivant figurent parmi les thèmes abordés « en toute liberté ».Cet abécédaire intime vient à point pour éclairer les racines de sa propre « insurrection » et de son intime conviction : en nous changeant nous-mêmes, nous pouvons changer le monde.
Lu par : Isabelle Detez
Durée : 2h. 5min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 34734
Résumé:Des témoignages inédits et utiles pour la réflexion actuelle. Dans ses conversations avec les moines bouddhistes Lama Lhundroup et Lama Mingyur, avec le Père Holtoff, ermite catholique et avec Aigle Bleu, chamane indien du Canada, Pierre Rabhi s’interroge avec eux sur les rapports complexes de l’être humain et de la nature.
Lu par : Paula Viala
Durée : 2h. 48min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 29542
Résumé:Les auteurs expliquent la direction prise par l'évolution de l'univers en examinant son histoire depuis le big bang jusqu'à l'homme. Ils mettent en lumière les modifications successives de l'évolution, chacune liée à la mise en oeuvre du principe d'associativité, avec apparition de propriétés nouvelles.
Lu par : Florence Bourqui
Durée : 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 78465
Résumé:Lorsqu'on observe le fonctionnement de la justice de plus près, certaines inégalités sautent aux yeux. Que l'on soit riche ou pauvre, noir ou blanc, homme ou femme, chômeur ou chef d'entreprise, français ou étranger, les chances de se retrouver un jour devant un tribunal et les réponses pénales ne sont pas les mêmes. Basile de Bure s'est retrouvé plongé au coeur de la machine judiciaire au contact des condamnés. Il a pu constater les dysfonctionnements d'une institution qui peine à se remettre en question.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 8h. 12min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 77884
Résumé:Dans un captivant voyage de l'aube de l'humanité à nos jours, l'économiste et penseur Oded Galor s'attaque à deux des grands mystères de l'humanité : pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres ? Quelles sont les causes ultimes des inégalités entre les peuples et comment les résorber ? Première partie du voyage : depuis l'émergence d'Homo sapiens en tant qu'espèce distincte il y a environ 300 000 ans, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié à travers le monde et les époques. Mais, de façon étonnante, au cours des tout derniers siècles, l'humanité a connu, presque du jour au lendemain, une amélioration spectaculaire et sans précédent de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable bond en avant ? Elucider ce " mystère de la croissance " permet de s'attaquer, dans la deuxième partie du voyage, au " mystère des inégalités ", aux sources des différences de développement entre les sociétés, et aux immenses écarts de richesse entre les nations advenus dans les deux derniers siècles. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à inverser le cours du voyage et à remonter par grandes étapes dans l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé : l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années. Alors que nous sommes confrontés à une crise écologique sans précédent, Le Voyage de l'humanité est un livre de vérités urgentes à dire, à la fois profondes et positives : l'éducation, la tolérance et l'égalité des sexes sont les clés de l'épanouissement de notre espèce dans les décennies et les siècles à venir.
Lu par : Madeline Volet
Durée : 4h. 57min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 67164
Résumé:" Parce qu'elles sont femmes, elles sont victimes de mutilations génitales, de viols, de traite, d'esclavage sexuel. Parce qu'elles sont femmes, elles subissent des discriminations légales, ne peuvent pas divorcer ou témoigner devant un tribunal. Parce qu'elles sont femmes, elles sont jetées en prison pour avoir avorté de façon clandestine ou même pour une simple fausse couche. Parce qu'elles sont femmes, elles ne peuvent pas aller à l'école et sont réduites à la pauvreté extrême. " Manon Schick retrace, au travers de portraits poignants, le parcours de militantes inconnues mais non moins importantes, chacune ayant fait face aux dangers et difficultés de son pays respectif. Ces femmes ont eu la force remarquable de se rebeller contre l'injustice qu'elles et de bien trop nombreuses autres femmes et jeunes filles subissent partout dans le monde. Elles sont des anonymes courageuses, imparfaites, et humaines, qui rendent le monde meilleur et méritent un hommage pour leur engagement dans une cause sociétale actuelle majeure. Elles sont devenues actrices du changement, héroïnes des droits humains. Le combat pour le respect de nos droits est le même partout dans le monde, qu'il soit défendu par des hommes ou femmes venus de tous horizons. Ce livre fait le portrait inspirant de femmes fortes et engagées d'Afrique, d'Amérique centrale et du sud ou encore du Moyen-Orient, qui ont marqué Manon Schick au cours de sa lutte pour faire avancer les causes féministes et les droits humains.
Lu par : Eline Roess
Durée : 5h. 9min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 16565
Résumé:La prolifération de la violence est l'une des caractéristiques de la globalisation. Le plus curieux, c'est que cette violence émane souvent de minorités opprimées, de petits groupes capables néanmoins d'altérer rapidement les relations internationales, et qu'elle vise directement l'Etat-nation. Le monde d'aujourd'hui est plein de Sikhs, de Basques, de Kurdes, de Tchétchènes, de Tamouls et autres minorités en colère qui se préparent à créer ou à rejoindre des cellules terroristes. Pour Appadurai, les haines ethniques qui alimentent ce phénomène n'ont pas le caractère de peur primaire qu'on leur prête. Elles constituent plutôt un effort pour exorciser la crainte générée par les incertitudes identitaires, géographiques, politiques, liées à la globalisation. De l'Asie du Sud à l'Europe, en passant par les Etats-Unis, l'auteur examine ici avec force et subtilité les rapports entre un Etat-nation géographiquement circonscrit et un terrorisme global par essence déterritorialisé.
Durée : 2h. 27min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 20634
Résumé:Ce livre en contient deux : une analyse de l'œuvre de Michel Houellebecq, « grand romancier du capitalisme à l'agonie ». Mais aussi, en filigrane, une exploration de la névrose obsessionnelle généralisée que tend à produire notre société égoïste. Une société basée sur le contrôle (lié à la pulsion anale et à un surmoi cruel dirait Freud), sur la consommation et sur le déni de la mort (avec le fantasme contemporain de la jeunesse éternelle ou du clonage). Dans l'univers dépeint par Houellebecq, saturé de choses qui s'achètent puis se jettent, chacun se débat pour exister, pour ne pas se réduire à son numéro de sécurité sociale ou de passeport. Le sexe est triste, un banal échange de corps. Rêver semble vain. Et le bonheur, dont on nous donne un peu partout les recettes, apparaît comme un bien consommable quelconque, au même titre qu'une lessive. Désirer est interdit, il faut produire, se reproduire. Ces plaintes, les psys les entendent à longueur de séance et ils s'efforcent d'orienter leurs patients vers une manière d'être plus authentique. Mais, collectivement, qu'est-ce qui pourrait nous rendre moins dupes de la dure loi capitaliste de l'offre et de la demande qui régit nos relations ? Peut être réaliser que les économistes qui règnent actuellement sur nos existences, sont encore moins crédibles que le plus nul des marabouts... Comme nous prévient d'emblée Bernard Maris : « L'économie n'est pas une science. » Et la vraie vie est du côté de l'amour, de la beauté et de la poésie.