Contenu

Beauté fatale: les nouveaux visages d'une aliénation féminine

Résumé
Soutiens-gorge rembourrés pour fillettes, obsession de la minceur, banalisation de la chirurgie esthétique, prescription insistante du port de la jupe comme symbole de libération : la " tyrannie du look " affirme aujourd'hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du " complexe mode-beauté " travaillent à maintenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au cœur de la sphère culturelle. Sous le prétendu culte de la beauté prospère une haine de soi et de son corps, entretenue par le matraquage de normes inatteignables. Un processus d'auto-dévalorisation qui alimente une anxiété constante au sujet du physique en même temps qu'il condamne les femmes à ne pas savoir exister autrement que par la séduction, les enfermant dans un état de subordination permanente. En ce sens, la question du corps constitue bien la clé d'une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences à celle contre les inégalités au travail.
Durée: 9h. 10min.
Édition: Paris, La Découverte, 2015
Numéro du livre: 66620
ISBN: 9782707185815
Collection(s): La Découverte poche
CDU: 301

Documents similaires

Lu par : Francine Crettaz
Durée : 9h. 45min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70753
Résumé:Nombre de femmes et d'hommes qui cherchent l'épanouissement amoureux ensemble se retrouvent très démunis face au troisième protagoniste qui s'invite dans leur salon ou dans leur lit : le patriarcat. Sur une question qui hante les féministes depuis des décennies et qui revient aujourd'hui au premier plan de leurs préoccupations, celle de l'amour hétérosexuel, ce livre propose une série d'éclairages. Au coeur de nos comédies romantiques, de nos représentations du couple idéal, est souvent encodée une forme d'infériorité féminine, suggérant que les femmes devraient choisir entre la pleine expression d'elles-mêmes et le bonheur amoureux. Le conditionnement social subi par chacun, qui persuade les hommes que tout leur est dû, tout en valorisant chez les femmes l'abnégation et le dévouement, et en minant leur confiance en elles, produit des déséquilibres de pouvoir qui peuvent culminer en violences physiques et psychologiques. Même l'attitude que chacun est poussé à adopter à l'égard de l'amour, les femmes apprenant à le (sur ? ) valoriser et les hommes à lui refuser une place centrale dans leur vie, prépare des relations qui ne peuvent qu'être malheureuses. Sur le plan sexuel, enfin, les fantasmes masculins continuent de saturer l'espace du désir : comment les femmes peuvent-elles retrouver un regard et une voix?
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 9h. 49min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 77797
Résumé:Harcèlement, humiliations, insultes : nous sommes bien averti.es de ces fléaux de la vie en société et nous nous efforçons de lutter contre eux. Mais il y a un cas de figure que nous négligeons : celui où l'agresseur, c'est... nous-même. Bien souvent résonne dans notre tête une voix malveillante qui nous attaque, qui nous sermonne, qui nous rabaisse ; qui nous dit que, quoi que nous fassions, nous avons tort ; que nous ne méritons rien de bon, que nous présentons un défaut fondamental. Cette voix parle particulièrement fort quand nous appartenons à une catégorie dominée : femmes, enfants, minorités sexuelles ou raciales... Ce livre se propose de braquer le projecteur, pour une fois, sur l'ennemi intérieur. Quels sont ces pouvoirs qui s'insinuent jusque dans l'intimité de nos consciences ? Comment se sont-ils forgés ? Nous étudierons quelques-unes de leurs manifestations : la disqualification millénaire des femmes et, notamment, aujourd'hui, des victimes de violences sexuelles ; la diabolisation des enfants, qui persiste bien plus qu'on ne le croit ; la culpabilisation des mères, qui lui est symétrique ; le culte du travail, qui indexe notre valeur sur notre productivité ; et enfin la résurgence de logiques punitives jusque dans nos combats contre l'oppression et nos désirs de changer le monde.
Lu par : Gilbert Wursten
Durée : 10h. 8min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 65629
Résumé:La puissance invaincue des femmes qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée - devenue, et restée depuis, un objet d'horreur. Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s'est développé alors tant à l'égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.
Lu par : Manon
Durée : 10h. 41min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 39423
Résumé:Le foyer, un lieu de repli frileux où l'on s'avachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où l'on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans l'ardeur que l'on met à se blottir chez soi ou à rêver de l'habitation idéale s'exprime ce qu'il nous reste de vitalité, de foi en l'avenir.Ce livre voudrait dire la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que l'on croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans l'état de « famine temporelle » qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question « Qui fait le ménage ? », persistance du modèle du bonheur familial, alors même que l'on rencontre des modes de vie bien plus inventifs…Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter d'y voir plus clair, et de se sentir mieux.
Lu par : Sylvie Marsac
Durée : 4h. 23min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 12808
Résumé:Un pas en avant, deux pas en arrière. Constat peu glorieux ? "Fausse route" d'Élisabeth Badinter dresse un état des lieux des luttes féministes. Rappelant que la différence des sexes est un fait qui ne doit pas prédestiner aux rôles et aux fonctions, Élisabeth Badinter pointe, dénonce parfois, les contradictions d'un féminisme "obsédé par la problématique identitaire". Et l'auteur de poser la question : quels sont les réels progrès réalisés depuis quinze ans ? À étudier de près les phénomènes sociaux et comportementaux durant les deux dernières décennies, aussi bien dans le monde oriental que dans le monde occidental, on prend conscience de la pérennité d'une guerre des sexes, doublée d'une renaissance des stéréotypes sexuels. Au-delà de ce constat, Élisabeth Badinter décrypte la tendance insidieuse d'un nouveau féminisme qui a retrouvé les accents moralisateurs du judéo-christianisme, voire la naissance d'une "bien-pensance féminine" ou - pire - une dérive d'un féminisme guerrier. Qu'on ne se trompe pas : la guerre des sexes a toujours lieu. Élisabeth Badinter rappelle que "l'indifférenciation des sexes n'est pas celle des identités. C'est au contraire la condition de leur multiplicité et de notre liberté".
Durée : 5h. 30min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 19724
Résumé:Faisant suite à J'ai tué Schéhérazade et écrit avec la même verve, ce livre de Joumana Haddad dénonce le système patriarcal qui sévit dans le monde arabe et qui s'enracine dans les trois religions monothéistes. En discriminant la femme au sein de la famille et dans la vie sociale, ces religions n'ont pas seulement favorisé le machisme mais l'ont aussi institutionnalisé et sacralisé. Machisme qui, sous les apparences de la force, de la confiance en soi, de l'aplomb, de la fierté individuelle ou clanique, traduit au contraire un profond sentiment d'insécurité et des peurs irrationnelles. En ce temps de grands bouleversements politiques dans cette région du monde, l'auteure insiste, en mariant confidences, réflexions, traits d'humour et échappées poétiques, sur cette idée que les luttes engagées ces deux dernières années pour la liberté et la dignité n'aboutiront à rien sans l'affirmation progressive d'une "nouvelle masculinité" arabe, c'est-à-dire sans l'établissement d'un rapport radicalement différent entre l'homme et la femme - et entre chacun d'eux et son propre corps.
Lu par : Rita Petrelli
Durée : 6h. 21min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 72410
Résumé:Un essai sur la condition féminine dans lequel l'auteure évoque les relations hommes-femmes, le féminisme ou la sexualité en convoquant des figures telles que Astrid Lindgren, Françoise Vergès, les anonymes du Queer Manifesto, Agnès Desarthes et Virginia Woolf, entre autres.
Lu par : Jean Frey
Durée : 15h. 45min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66894
Résumé:Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d’égalité entre les sexes, qu’est-ce qu’un « mec bien » ? Il est urgent aujourd’hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l’une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d’inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture avec le patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir. Juste des hommes, mais des hommes justes
Durée : 4h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 30245
Résumé:Rien de plus simple, rien de plus naturel, que de dénoncer les crimes de l'impérialisme, du colonialisme, du fascisme. Ce sont des ennemis que j'ai combattus. Dénoncer les crimes du stalinisme est plus compliqué, parce qu'il faut admettre alors que chaque militant a été plus ou moins complice et que ces crimes ont été commis au nom des valeurs qui étaient les miennes. Encore plus compliqué de mener le combat contre le machisme parce que chaque individu masculin est un maillon de la domination. Pour le bilan de l'impérialisme, du colonialisme, je disais "ils". Pour le bilan du stalinisme, de Moscou à Pnom-Penh, j'ai appris à dire "nous". Pour le bilan du machisme, le moment est venu de dire "je".
Lu par : Martine Moinat
Durée : 2h. 44min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 16720
Résumé:En partant du postulat que la société évolue vers une indifférenciation des genres, la sociologue prône une réconciliation entre hommes et femmes, et en profite pour réfuter des idées reçues concernant les rapports entre les sexes.
Lu par : Manon
Durée : 2h. 10min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 37621
Résumé:Bien sûr, une main baladeuse dans une rame de métro, une remarque désobligeante en pleine rue, le harcèlement au travail et un viol caractérisé n'ont pas la même gravité. Mais ces actions s'enracinent dans la même culture virile. Le plafond de verre, l'infériorité des revenus à compétences égales, toutes ces inégalités de traitement n'en sont que les effets dérivés. Le mouvement #MeToo, loin d'être une chasse aux mâles, pose une seule question, décisive entre toutes : qu'est-ce qu'une femme dans les yeux des hommes du XXIe siècle ? Tenter d'y répondre nous plonge au coeur d'une des plus profondes contradictions de la modernité.
Durée : 8h. 6min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 20758
Résumé:Tout semble avoir été dit sur les générations de femmes "libérées", ambitieuses, décomplexées et libres de leur corps. Mais les hommes ? Où sont les hommes ? Ceux qui savent combler une femme et bercer un enfant ? De l'avis des femmes, ils sont difficiles à trouver. Pour leur répondre, Vincent Cespedes ausculte la condition masculine aujourd'hui, sans langue de bois ni tabou : pourquoi les hommes ont-ils peur de s'engager dans une relation durable ? Pourquoi se font-ils reprocher d'être égoïstes et lâches ? Comment concilier la tendresse et la virilité ? la responsabilité et la passion ? les fonctions de bon amant et de bon père, de prince charmant et de ménagère ?