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Personne n’est obligé de me croire

Résumé
Mexico, 2004. Juan Pablo, brillant étudiant, reçoit une bourse pour partir finir son doctorat à Barcelone en compagnie de Valentina, sa fiancée. L’occasion rêvée pour lui de découvrir l’Europe, de s’éloigner de sa mère et de prouver les vertus de l’intellectualisme à une famille haute en couleur et pas toujours très soucieuse des lois. Mais c’est compter sans l’enthousiasme des siens : contacté par un de ses cousins quelques jours avant son départ et adoubé mafieux malgré lui, Juan Pablo voit son épopée universitaire se transformer peu à peu en un truculent roman noir… Drôle, enlevé, ce récit à plusieurs voix nous dépeint une Barcelone foisonnante, peuplée de dangereux truands et d’universitaires à la pédanterie comique tout en livrant une très fine réflexion sur les procédés littéraires et le sens de la fiction.
Durée: 8h. 10min.
Édition: Paris, Buchet-Chastel, 2018
Numéro du livre: 65482
ISBN: 9782283031490

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Lu par : Dominique Daniel
Durée : 4h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 73846
Résumé:Au Mexique, Polo et Franco sont deux adolescents qui passent leurs soirées à boire et à fumer. Polo travaille comme jardinier à Paradaïze, complexe résidentiel pour ultra-riches où Franco vit avec ses grands-parents. Grand consommateur de films pornographiques, Franco est obsédé par madame Marian, une mère de famille avec laquelle il rêve de coucher. Il est prêt à tout pour satisfaire son désir.
Lu par : Manon
Durée : 6h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34728
Résumé:Umami donne voix aux différents habitants d'un petit lotissement de la ville de Mexico, que la disparition d'une petite fille renvoie chacun à leurs propres blessures et au passé qui les hante. C'est Ana, sa grande soeur, qui mène la danse : Ana voudrait vivre mais le poids de la peine des adultes, l'ennui d'un été qui n'en finit pas et son propre chagrin l'en empêchent. Elle décide de se lancer corps et âme dans un projet audacieux : planter dans l'arrière-cour de sa maison une milpa, le champ de maïs traditionnel des communautés indiennes du Mexique. La jeune adolescente remue la terre, ratisse et plante, invitant ainsi les habitants de ce drôle de voisinage à démêler le douloureux passé, pour un jour enfin renaître. Les questions se bousculent, les souvenirs et les émotions fusent avec énormément de poésie : à l'instar des saveurs élémentaires qui donnent leur nom à chacune des maisons - sucré, salé, amer, acide, umami - l'auteur joue de la gamme des sentiments humains et donne corps à toute leur complexité. Un premier roman très sensible d'une jeune voix latino- américaine remarquée. Loin des clichés sur le Mexique, sa violence endémique et ses problèmes de corruption, Laia Jufresa explore le quotidien d'une classe moyenne urbaine mexicaine. Emouvant sans jamais être sentimental, empreint d'une douce mélancolie mais aussi d'une véritable drôlerie, Umami traite avec beaucoup d'originalité de thèmes maintes fois explorés : la perte de soi et des autres, l'impossible deuil, la vie qui va.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 11h. 9min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 74453
Résumé:"Le Mexique est un fragment, une partie d'une histoire beaucoup plus vaste. Les révolutions contemporaines en Amérique latine ont été et sont des réponses à l'insuffsance du développement, d'où procèdent aussi bien leur justification historique que leurs fatales et évidentes limites. Les modèles de développement que nous offrent aussi bien l'Est que l'Ouest sont des compendiums d'horreurs : pourrons-nous à notre tour inventer des modèles plus humains et qui correspondent mieux à ce que nous sommes ? Gens de la périphérie, habitants des faubourgs de l'Histoire, nous sommes, Latino-Américains, les commensaux non invités, passés par l'entrée de service de l'Occident, les intrus qui arrivent au spectacle de la modernité au moment où les lumières vont s'éteindre. Partout en retard, nous naissons quand il est déjà tard dans l'Histoire ; nous n'avons pas de passé, ou si nous en avons eu un, nous avons craché sur ses restes. Nos peuples ont dormi tout un siècle et, pendant qu'ils dormaient, on les a dépouillés et ils vont maintenant en haillons. Et pourtant, depuis un siècle, sur nos terres, si hostiles à la pensée, ici et là, en ordre dispersé mais sans interruption, sont apparus des poètes, des prosateurs et des peintres qui sont les égaux des plus grands des autres continents". Le labyrinthe de la solitude est un ouvrage capital de la littérature mexicaine contemporaine.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 8h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36994
Résumé:Par une chaude nuit d’été, Dante Loredano s’accoude au balcon de sa chambre de l’hôtel Metropol et engage la conversation avec son voisin de palier, Federico Nietzsche. Ils contemplent la ville de Mexico et devisent de la situation d’un pays désormais parcouru par une violente révolution sociale. Au fil des pages, leur dialogue accueille les récits de plusieurs personnages fort singuliers : Saúl Mendés, l'idéaliste, Aarón Azar, l’épicurien, Andrea del Sargo, le révolutionnaire, ainsi que le mystérieux couple que forment Leo et la belle Gala, sans oublier la jeune Elisa, l’enfant qui tue ses protecteurs...
Durée : 14h. 13min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 36718
Résumé:Dans les brumes du Lancashire où elle est née, le Paris bohème des années 1930 où elle s'élève au contact des surréalistes, ou sous le soleil ardent du Mexique où elle choisit d'ancrer sa vie, Leonora Carrington, artiste peintre, romancière et dramaturge, était jusqu'en mai 2011 le dernier symbole vivant de "l'amour fou". Une vie comme un roman pour la "Fiancée du vent" de Max Ernst, qui place l'art au centre de ce monde et l'aimera jusqu'à la folie : celle qui passe par l'expérience d'un établissement psychiatrique plutôt que l'aliénation goûtée par les surréalistes. L'odyssée de Leonora, tout en fuites, tant géographiques que mentales, porte les rêves et les cauchemars du XXe siècle : l'irruption du nazisme et de la guerre, les exactions de l'Espagne franquiste, mais aussi la résistance et la fraternité, la ferme conviction que l'art peut transformer les consciences. A tourner les pages du livre de sa vie, on côtoie Breton, Eluard, Ernst, Bunuel, Picasso ou Duchamp, Peggy Guggenheim dans sa fameuse galerie de New York... On s'attache surtout à une femme incandescente, viscéralement libre et passionnée, surréaliste par nature. Source : Payot]
Lu par : Francine Crettaz
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Durée : 11h. 8min.
Genre littéraire : Science-fiction
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Résumé:En 1963, dans le contexte de la guerre froide, Elisa Esposito, une femme de ménage muette, travaille au centre Occam de recherche aérospatiale. Elle découvre, caché dans une cuve, un homme amphibie capturé en Amazonie. Fascinée par la créature, elle établit avec elle une communication en langue des signes, mais Richard Strickland entend la faire disséquer avant que les Russes ne s'en emparent.
Durée : 6h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34388
Résumé:Claudio est un exilé cubain de New York dont la seule passion semble consister, justement, à vouloir les éviter. Cécilia est une jeune mexicaine mélancolique installée à Paris, vaguement thésarde, vaguement éprise de son voisin, mais profondément solitaire.Chapitres après chapitres, leurs voix singulières s'entremêlent et invitent le lecteur à les saisir dans tout ce qui fait leur être au monde : goûts, petites névroses, passé obsédant. Chacun d'eux traîne des deuils, desblessures, des ruptures. Lorsque le hasard les fait se rencontrer et s'aimer à Paris, nous attendons, haletants, de savoir si ces êtres de mots et de douleurs parviendront à s'aimer au-delà de leurs contradictions.En plaçant le lecteur au cœur du dispositif narratif et sentimental,Guadalupe Nettel nourrit une proximité et un attachement à ses personnages sans pareil. Poursuivant ses obsessions littéraires pourles marges, les personnages bancals et leurs destins étranges, l'auteur s'affirme, avec ce roman acclamé, comme une figure incontournable et absolument originale des lettres latino-américaines.
Lu par : Isabelle Luther
Durée : 1h. 54min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 68460
Résumé:iego Rivera, l'un des plus célèbres parmi les peintres mexicains contemporains, vient à Paris avant la Grande Guerre, où il rencontre Angelina Beloff, russe et peintre elle aussi. Ils s'installent ensemble, à une époque où Paris représentait aux yeux de nombreux artistes un centre culturel très important. Au terme de dix années de vie commune, Diego retourne au Mexique où Angelina devait le rejoindre. Dans ce livre à une voix, celle d'Angelina Beloff, Elena Poniatowska évoque la dévastation provoquée dans la vie de la narratrice par le départ de son amant... qui ne répondra jamais à ses lettres. Un petit joyau romanesque, auquel le silence du destinataire donne sa dimension tragique, et dont la publication a été saluée au Mexique (1978) comme en France (Actes Sud, 1984)
Lu par : Annie Belet
Durée : 6h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 74218
Résumé:Les deux amies s’étaient fait un serment : jamais elles ne se laisseraient aller à être mères. Impossible d’imaginer renoncer à leur liberté pour un enfant. Et pourtant, un jour, Alina décide de tomber enceinte. Laura vacille, accablée à l’idée de voir son amie renoncer à leurs idéaux. La réalité, elle, se chargera de les balayer tout à fait ; la venue de l’enfant d’Alina, la petite Inès, s’accompagne de terribles surprises. Tandis que la jeune femme découvre une maternité à laquelle elle n’était pas préparée, c’est avec l’un de ses petits voisins que Laura tisse des liens aussi étonnants que profonds. Et alors que la vie de ces deux amies se trouve bouleversée à tout jamais, de drôles d’oiseaux élisent domicile sur le balcon de Laura.
Lu par : Michel Zendali
Durée : 9h. 16min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 67115
Résumé:Pour gagner une étape du Tour de France, certains cyclistes sont prêts à se lancer dans des descentes suicides à plus de quatre-vingt-dix kilomètres-heure, mais d’autres n’hésitent pas… à tuer. Cette année-là, sur la Grande Boucle, les accidents à répétition prennent des allures de sabotage. Pour débusquer le ou les coupables, la police demande à Marc Moreau, un jeune coureur franco-colombien, de mener l’enquête de l’intérieur. Coéquipier dévoué, surnommé Annibal pour sa facilité à franchir les cols, Marc appartient à l’équipe du favori. En éternel second, mais aussi en possible rival, voilà qu’il se découvre d’abord victime puis suspect, écartelé entre la rassurante soumission au “patron” et l’envie soudaine de prendre en main son destin, de montrer qu’il a, lui aussi, l’éto?e des héros. Une enquête palpitante pour une plongée inédite dans les coulisses du circuit professionnel : les financements, les stratégies, la toute-puissance des directeurs sportifs, les relations troubles entre leaders et porteurs d’eau, les sacrifices des forçats de la route. L’esprit asservi, le corps toujours à la limite de la rupture, et le Tour comme si on y était : au sommet du suspense…
Lu par : Noëlle Baticle
Durée : 7h. 3min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 67260
Résumé:Inspiré d’un fait divers, La saison des ouragans s’ouvre sur la découverte d’un cadavre. Dans le canal d’irrigation, aux abords du petit village de La Matosa, un groupe d’enfants tombe sur le corps sans vie de la Sorcière. À la fois redoutée et respectée, elle habitait une maison pleine de mystères où les femmes de la région venaient lui rendre visite pour lui demander de l’aide : maladies, mauvais sort, mais aussi avortements discrets. À l’instar de Chronique d’une mort annoncée de Gabriel García Márquez, nous découvrons au fil du roman les événements qui ont mené à son assassinat, les histoires des bourreaux qui sont autant de mobiles expliquant les raisons du meurtre de cette envoûtante Sorcière de La Matosa. Grâce à cette intrigue policière à rebours, Fernanda Melchor dresse un formidable portrait du Mexique et de ses démons. Sa langue est crue, musicale, elle retranscrit la brutalité avec beaucoup de talent. Il s’agit d’un livre sur les pulsions et la violence mais également sur l’une des figures du féminisme – souvent fantasmée, toujours persécutée –, qu’on a cherché à abattre depuis la nuit des temps : la sorcière