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Cher Diego, Quiela t'embrasse

Résumé
iego Rivera, l'un des plus célèbres parmi les peintres mexicains contemporains, vient à Paris avant la Grande Guerre, où il rencontre Angelina Beloff, russe et peintre elle aussi. Ils s'installent ensemble, à une époque où Paris représentait aux yeux de nombreux artistes un centre culturel très important. Au terme de dix années de vie commune, Diego retourne au Mexique où Angelina devait le rejoindre. Dans ce livre à une voix, celle d'Angelina Beloff, Elena Poniatowska évoque la dévastation provoquée dans la vie de la narratrice par le départ de son amant... qui ne répondra jamais à ses lettres. Un petit joyau romanesque, auquel le silence du destinataire donne sa dimension tragique, et dont la publication a été saluée au Mexique (1978) comme en France (Actes Sud, 1984)
Durée: 1h. 54min.
Édition: Arles, Actes Sud, 2010
Numéro du livre: 68460
ISBN: 9782742779963

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Durée : 14h. 13min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 36718
Résumé:Dans les brumes du Lancashire où elle est née, le Paris bohème des années 1930 où elle s'élève au contact des surréalistes, ou sous le soleil ardent du Mexique où elle choisit d'ancrer sa vie, Leonora Carrington, artiste peintre, romancière et dramaturge, était jusqu'en mai 2011 le dernier symbole vivant de "l'amour fou". Une vie comme un roman pour la "Fiancée du vent" de Max Ernst, qui place l'art au centre de ce monde et l'aimera jusqu'à la folie : celle qui passe par l'expérience d'un établissement psychiatrique plutôt que l'aliénation goûtée par les surréalistes. L'odyssée de Leonora, tout en fuites, tant géographiques que mentales, porte les rêves et les cauchemars du XXe siècle : l'irruption du nazisme et de la guerre, les exactions de l'Espagne franquiste, mais aussi la résistance et la fraternité, la ferme conviction que l'art peut transformer les consciences. A tourner les pages du livre de sa vie, on côtoie Breton, Eluard, Ernst, Bunuel, Picasso ou Duchamp, Peggy Guggenheim dans sa fameuse galerie de New York... On s'attache surtout à une femme incandescente, viscéralement libre et passionnée, surréaliste par nature. Source : Payot]
Lu par : Lisette Vogel
Durée : 9h. 11min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 39291
Résumé:Frida Kahlo (1907-1954) vécut déchirée entre de terribles souffrances physiques (à dix-huit ans, un accident de bus la cloue au lit pour deux ans) et une immense force de création (elle commence à peindre, un miroir installé au-dessus d'elle, pendant qu'elle est immobilisée). Par-delà sa beauté célèbre, ses amours, celles de son mari, Diego Rivera, ses voyages, les mille et une anecdotes ponctuant une existence tumultueuse et riche, reste son art, dont André Breton disait que c'est "un ruban autour d'une bombe". Rauda Jamis, dans un livre - le premier consacré en français au peintre - où alternent description et autoportrait, témoigne d'une connaissance sensible et intime de Frida Kahlo, tout en traversant une époque devenue mythique, du Mexique révolutionnaire au Paris surréaliste des années trente, en passant par les ultra-chic salons new-yorkais.
Lu par : André Cortessis
Durée : 3h. 24min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66270
Résumé:Une biographie romancée du peintre français, unique par bien des aspects. Issu de la haute noblesse de province, il est atteint d'une maladie génétique qui interrompt sa croissance. Il disparaît à 33 ans laissant derrière lui une oeuvre foisonnante où il représente l'humain, libéré de son costume social, au cabaret, au cirque ou encore au bordel.
Lu par : Simone Chaix
Durée : 4h. 20min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 5685
Résumé:Paris, janvier 1782. Charlotte, dix-sept ans, guette l'arrivée de l'époux que lui destine son père : le peintre Louis David, trente-quatre ans, déjà célèbre. Enfin la porte s'ouvre. Le coeur de Charlotte se dérobe : l'homme est défiguré, une cicatrice hideuse lui déforme la bouche ! Non, jamais elle ne l'épousera ! Cependant, le mariage a lieu le 16 mai 1782. Et peu à peu, Charlotte apprend à découvrir, à aimer cet époux qui lui faisait peur, cet artiste orgueilleux et génial. Emporté par les événements, le couple traverse les tempêtes de la monarchie puis de la Révolution... Excessif, prêt à tous les compromis, Louis David est constamment sur la brèche. Plus raisonnable, Charlotte voudrait le sauver des périls vers lesquels il court, la tête en feu. Mais contre la démesure, le goût des honneurs, la passion du pouvoir, que peut l'amour d'une femme ?
Durée : 8h. 5min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 33962
Résumé:Caché dans le corbillard qui le conduit de Chinon à Paris pour y tenter l'opération qui seule peut le sauver de l'ulcère à l'estomac dont il souffre depuis des années, le peintre Chaïm Soutine, durant les 24 heures que va durer le trajet, se remémore, en un flux d'images parfois délirantes provoquées par la morphine, toute son existence. A demi fictif, à demi historique, le roman relate ainsi les divers épisodes de la vie de Soutine, depuis qu'il a choisi d'enfreindre l'interdit qui frappait les images dans le shtetl de son enfance : le rêve de devenir un grand peintre, poursuivi de Vilnius à Paris, alors capitale mondiale de l'art ; les années de bohème à Montparnasse et l'amitié improbable avec Modigliani ; le succès soudain, avec la rencontre du Dr Barnes, son mécène américain. Mais ces années dorées qu'accompagnent les deux figures féminines, Gerda Groth et Marie- Berthe Aurenche, prennent brutalement fin avec la guerre et ses persécutions, qui l'ont contraint à fuir Paris malgré sa maladie et, finalement, au stratagème de ce dernier voyage et à tous ces détours pour échapper aux griffes de l'occupant. Dans son délire, Soutine, qui croit que seul le lait peut le guérir de son ulcère, s'imagine avoir été conduit dans un paradis blanc, à la fois hôpital et prison, où il rencontre un mystérieux Dr Bog, qui lui promet la guérison s'il renonce à la couleur... Le roman de cette existence tourmentée, écrit dans un style qui parvient à donner un équivalent de la fièvre qui anime les coups de pinceau du peintre, nous parle avec force de l'enfance et de l'exil, de la maladie et la douleur, de l'impuissance des mots et du pouvoir bouleversant de la couleur et de l'image.
Durée : 5h. 52min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 68849
Résumé:" Peins ma fille, peins... Le jour commençait à baisser quand elle s'était enfin arrachée d'une ancienne fièvre. Une grande toile en était sortie, comme elle n'en peindrait jamais plus, avait-elle aussitôt compris. Une simple bâtisse dans l'herbe rase d'un vert cru, une bergerie, peut-être, tombée du ciel comme un météore... " Ainsi peint Aimée Castain, bergère de Haute-Provence. La montagne est dans le paysage. La mer nappe l'horizon, invisible, brumeuse, à soixante kilomètres. Et partout, la tendre sauvagerie des collines, les oliviers, les bories, la tentation de la couleur. Saisir sur la toile la beauté du monde. Son mari Paul ne comprend pas bien cette passion nouvelle, mais Aimée s'y donne, entièrement, tout en surveillant son troupeau. Peu à peu, son talent franchit la vallée, les amateurs achètent ses toiles, les journalistes écrivent sur le prodige. Une candeur de touche, un talent singulier, comme offert, par l'insaisissable : l'école du ciel, peut-être... La narratrice et son compagnon, Daniel, avocat, cherchent comment fuir Paris et Marseille, la vie épuisante, éclatée. Dans un village de Haute-Provence, une maison leur apparaît, comme offerte elle aussi, par l'invisible. Elle sera leur point d'ancrage. Chaque matin est une promesse nouvelle. Puis Daniel s'enflamme pour l'oeuvre d'une artiste oubliée, une fille de métayers, née pendant la Grande Guerre, une simple bergère. La maison qu'ils viennent d'acheter fut la sienne. Un talent magnifique et méconnu aurait-il vécu entre ces murs ? Elisabeth Barillé nous entraîne à la rencontre d'Aimée Castain et nous livre le roman de la liberté, avec grâce et un sens unique des images : échapper à son histoire, traverser l'enfance, accomplir son destin.
Durée : 4h. 32min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66918
Résumé:Sous le nom de Torrentius, Johannes van der Beeck, peint les plus extraordinaires natures mortes de son temps et grave sous le manteau des scènes pornographiques qui se monnayent à prix d'or. Dans l'austère Haarlem du XVIIe, ce provocateur flamboyant, noceur invétéré et fornicateur insatiable fascine autant qu'il dérange. Certains donneraient cher pour le neutraliser. Un bailli zélé mène l'offensive et le traduit en justice. Sous la menace de la torture, le blasphémateur acceptera-t-il de se renier ? Aussi précis et raffiné que les toiles de ce génie oublié de la peinture flamande, Torrentius est le roman du destin manqué d'un avant-gardiste. Recomposant le tableau de cette existence aussi passionnante que tragique, la plume élégante et savoureusement anachronique de Colin Thibert nous invite à côtoyer cet hédoniste libertaire.
Lu par : Denise von Arx
Durée : 2h. 58min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 36892
Résumé:En vingt-sept brefs chapitres, cette lettre au peintre suisse Ferdinand Hodler exprime la fascination qu’exercent les toiles du grand artiste sur l’auteur, en particulier celles qu’Hodler a peintes de l’agonie de Valentine, son grand amour. C’est aussi un texte d’hommage à la femme. Pour de Roulet, Valentine a joué un rôle crucial dans l’art de Hodler, c’est elle qui a su libérer sa peinture. Lorsqu’ils se rencontrent, Hodler a soixante ans, est un peintre reconnu, sollicité, fêté, mais Valentine révèle en lui une énergie et une liberté exceptionnelles qui lui permettent d’entrer en contact avec son génie singulier. A l’occasion du centenaire de la mort du peintre, Daniel de Roulet imagine l’amour entre ces deux figures en jouant avec les archives. Le lecteur, à la suite de l’auteur, tombe amoureux du peintre, de sa maîtresse et de sa peinture.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 8h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65482
Résumé:Mexico, 2004. Juan Pablo, brillant étudiant, reçoit une bourse pour partir finir son doctorat à Barcelone en compagnie de Valentina, sa fiancée. L’occasion rêvée pour lui de découvrir l’Europe, de s’éloigner de sa mère et de prouver les vertus de l’intellectualisme à une famille haute en couleur et pas toujours très soucieuse des lois. Mais c’est compter sans l’enthousiasme des siens : contacté par un de ses cousins quelques jours avant son départ et adoubé mafieux malgré lui, Juan Pablo voit son épopée universitaire se transformer peu à peu en un truculent roman noir… Drôle, enlevé, ce récit à plusieurs voix nous dépeint une Barcelone foisonnante, peuplée de dangereux truands et d’universitaires à la pédanterie comique tout en livrant une très fine réflexion sur les procédés littéraires et le sens de la fiction.
Lu par : Dominique Daniel
Durée : 4h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 73846
Résumé:Au Mexique, Polo et Franco sont deux adolescents qui passent leurs soirées à boire et à fumer. Polo travaille comme jardinier à Paradaïze, complexe résidentiel pour ultra-riches où Franco vit avec ses grands-parents. Grand consommateur de films pornographiques, Franco est obsédé par madame Marian, une mère de famille avec laquelle il rêve de coucher. Il est prêt à tout pour satisfaire son désir.
Lu par : Yves Cuendet
Durée : 7h. 5min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 38877
Résumé:La suite attendue des Aventures extravagantes de Jean Jambe­creuse, artiste et bourgeois de Bâle. 1521 : les janissaires turcs menacent une chrétienté divisée. De très jeunes gens ambitieux se partagent le monde connu : Soliman, François Ier, Henri VIII et Charles Quint, qui mo­dèlent à eux quatre l’Europe du début du xvie siècle. Il en est un cinquième dont le rôle est déterminant : un moine allemand, Martin Luther, provoque une remise en cause des croyances, et met en difficulté l’Église romaine, où trois papes se succèdent en quatre ans. En s’appuyant sur les Écritures, il donne de l’espoir aux paysans alsaciens et alle­mands qui, découvrant que le servage et les corvées excessives ne figurent pas dans l’Évangile, se révoltent. C’est la guerre des Paysans de 1524-1525, également baptisée la “révolte des Rustauds” : sur fond de revendications religieuses, sociales et économiques, le conflit regroupera près de trois cent mille paysans et fera cent mille morts. À Bâle, le jeune Jean Jambecreuse, peintre reconnu, pa­tronné par Érasme et bourgeois considéré (surtout des dames), découvre les joies et les angoisses de la paternité, mais égale­ment les aléas de la vie d’artiste, voire de la vie tout court, en ce siècle qui est aussi celui de Rabelais – fait de bruit, de pail­lardise et de fureur, charnière entre le Moyen Âge qui ne veut pas finir et la Renaissance qui se cherche. Le personnage de Jean Jambecreuse est inspiré de celui du peintre Hans Holbein (1497-1543). Les éléments connus de sa biographie sont scrupuleusement respectés, mais, Dieu merci, ils sont lacunaires : pour le reste, on retrouve les joies un peu canailles du fabliau médiéval ou du roman picaresque, quand le langage subissait les mêmes tiraillements et les mêmes métamorphoses que le monde où il s’élaborait.
Durée : 9h. 6min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 31494
Résumé:"Ma chance à moi, Stéphanie St-Clair, Négresse française débarquée au beau mitan de la frénésie américaine, fut qu'à mon arrivée Harlem commençait à se dépeupler de ses premiers habitants irlandais, puis italiens, lesquels cédaient la place jour après jour, immeuble après immeuble, à toute une trâlée de Nègres venus du Sud profond avec leur accent traînant du Mississippi et leur vêture ridicule en coton de l'Alabama. Dès le premier jour sur cette terre d'Amérique, je me jurai que personne ne me marcherait plus sur les pieds ni ne me traiterait en petit Négresse. Personne !" Dans le New York des années 1920-1940, Stéphanie St-Clair connut un incroyable destin. Venue de sa Martinique natale, elle deviendra reine de la loterie clandestine, surnommée «Madame Queen» ou «Queenie» par le milieu, et affrontera avec succès à la fois la pègre noire et la mafia blanche du Syndicat du crime. Traversant avec panache toutes les époques - la Première Guerre mondiale, la prohibition, la Grande Dépression de 1929, la Seconde Guerre mondiale et le début du Mouvement des droits civiques - elle s'enrichit et devint une icône à Harlem, mais aussi dans nombre de ghettos noirs du nord des Etats-Unis. Ce roman rend justice à celle qui fut, outre une femme-gangster impitoyable et cruelle, un précurseur de l'affirmation féministe afro-américaine.