Petite histoire de la langue française: le chagrin du cancre
Résumé
Aujourd'hui, dit-on, la déficience de l'orthographe, l'invasion de l'anglais, l'appauvrissement du vocabulaire menaceraient notre langue de faillite. Moins précise, plus relâchée, elle perdrait sa légendaire aptitude à la clarté et sa prétention à traduire l'universel : le bon usage se meurt, le respect n'est plus, le cancre se rebiffe et fait école, la décadence est à nos portes... Mais, nous rappelle Karin Ueltschi, notre prestigieux français, jouissant certes d'un rayonnement inégalé durant l'âge classique, parlé dans les cours royales et source d'une brillante littérature, n'a jamais cessé d'engendrer inquiétudes et polémiques, et constamment, les disputes du clerc et du jongleur, du savant et du peuple, des anciens et des Modernes ont resurgi au gré des modes et des générations qui se sont succédé durant des siècles. Dans ce vibrant plaidoyer pour nos humanités, Karin Ueltschi veut aussi affirmer sa foi en la jeunesse, en dépit de ses lacunes souvent irritantes, de ses tournures fautives, de ses détournements ludiques. De la timide émergence du françois jusqu'à nos jours, son ouvrage retrace magistralement cette longue histoire émaillée de conflits et de crises, signes manifestes de la relation passionnelle que nous entretenons depuis toujours avec notre belle langue.
Lu par :
Daniel Martin
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Durée:
11h. 43min.
Édition:
Paris, Imago, 2015
Numéro du livre:
30786
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782849528211
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Lu par : Danielle Schwartz
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Observatrice de la vie politique, sociétale et économique, Marie-Hélène Miauton a réuni dans ce livre un choix de chroniques parues dans Le Temps depuis 1999. Ces textes acérés, facétieux, poétiques parfois, dessinent le portrait rafraîchissant d’une Suisse originale et attachante. La première partie, consacrée à la politique, offre un regard sans concession sur les évènements de ces dernières années. La seconde partie met en lumière l’évolution de la société helvétique en ce début du XXIe siècle, à travers les traditions et la culture, les relations entre les hommes et les femmes, les mœurs ou la spiritualité. Ces 111 chroniques peuvent se parcourir par petites touches, mais de nombreux amateurs les dévoreront d’une traite, tant la plume est vive et la pensée cohérente.
Lu par : Clélia Strambo
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Pourquoi vivre comme une contrainte, ou comme une invasion, le bombardement d'informations dont nous faisons l'objet ? Et si c'était un cadeau ? Une armée de silex ? Une orgie pour la curiosité ? L'enjeu de ces chroniques n'est pas de faire briller l'actualité, mais de l'éclairer. La philosophie n'est pas le paquet cadeau, mais un scalpel pour traiter les événements ordinaires (ou non) de l'existence avec l'intérêt qu'ils méritent. Deux règles à cela : comprendre avant de juger, et s'étonner de ce qu'on a l'habitude de voir. Si Obélix rejoue une scène de Montesquieu, si les Pensées de Pascal décrivent la détresse au travail, ou si Christine Boutin devient (provisoirement) un personnage de La Fontaine, ce n'est pas par snobisme ni goût du baroque, mais parce que c'est le cas. Et si Proust, Montaigne, Platon, Jankélévitch, Descartes, Bergson ou Spinoza sont inlassablement convoqués, c'est qu'à leur manière ils donnent tous à saisir ce qui dure à l'intérieur de ce qui passe. Loin d'être un ouvrage de pop-philosophie qui tomberait en extase devant sa propre capacité à parler du quotidien, ce livre se veut l'exercice d'une admiration sans bornes pour le réel, ses splendeurs et misères, ses paradoxes et (surtout) ses anecdotes.
Lu par : Françoise Dufour
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Lu par : Christine Marrec
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70636
Résumé:«C'est que vivre a quelque chose de terriblement élémentaire. Chaque matin l'âme se réveille toute nue, et le travail, la douleur, les gens, l'absence sont debout, bras croisés, à l'attendre avec un dur regard d'exterminateur. Mais chaque soir, quand la fatigue ne l'a pas anesthésié, Thierry Metz note la part respirable des heures qu'il a traversées. Ce que nous pouvions prendre pour un univers de médiocrité banale se trouve être une merveille. Elle ne nous retient pas par la manche comme font les vendeurs forains. Elle parle à mi-voix et l'entende qui veut. Elle dit : Qui que tu sois, tes instants ne contiennent rien d'autre, mais ils sont des miracles.» Jean Grosjean.
Lu par : Valérie David
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Des entretiens consacrés à l'histoire de la littérature française du Moyen Age au XXe siècle. L'auteur présente, de façon chronologique, les écrivains emblématiques, les différents genres et mouvements sans omettre de rappeler le contexte sociopolitique dans lequel ils émergent. De nombreux extraits d'oeuvres ponctuent l'ouvrage.