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Mémoires: 1: La guerre comme berceau, 1947-1967

Résumé
Avec l’indépendance, les adolescents découvrent que des hommes idéalisés peuvent infliger à leurs frères les abus qu’ils ont combattus. Un an et demi plus tard, la Kabylie revit les affres des tortures et des punitions collectives lors de la répression de l’insurrection du FFS. C’est dans cette succession de conflits que grandit Saïd Sadi. Empathique mais lucide, le regard posé sur la condition des siens, permet d’entrevoir les prémices de l’épopée d’avril 80. Ce premier tome de ses mémoires nous dit comment et pourquoi les «fils du pauvre» engageront, plus tard, l’improbable combat pacifique face à une violence endémique ; il nous explique également les soubassements de leur audace qui inspirera les générations soumises au diktat de la pensée unique et qui continue à nourrir en elles l’espoir d’une Algérie démocratique. Plus qu’un parcours de vie, ce récit est le premier grand témoignage sur l’enfance algérienne dans la guerre et l’après-guerre.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 11h. 37min.
Édition: Boumerdès, Éd. Frantz Fanon, 2020
Numéro du livre: 70166
ISBN: 9789931572800

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Résumé: Faire une carrière de mezzo-soprano qui vous porte à la présidence du jury de présélection de l'eurovision, voilà qui n'est déjà pas à la portée de tout le monde. mais connaître un tel succès quand on est né dans un bidonville à nanterre, voilà qui est proprement stupéfiant, tant on imagine nombreux et dissuasifs les obstacles à surmonter. c'est peu dire, en effet, que rien ne prédestinait malika bellaribi à suivre ce parcours exceptionnel. née dans ce " quart-monde " à la périphérie de paris dénoncé par l'abbé pierre, grandie tant bien que mal dans une famille nombreuse aux parents indifférents, malika est victime d'un très grave accident qui la force à passer des années à l'hôpital et en rééducation dès sa plus tendre enfance. mais à quelque chose ce malheur est bon. loin de son univers familial, soignée par des religieuses bienveillantes, malika se trouve, et découvre la musique : celle des chants religieux qui emplissent, chaque dimanche, la chapelle de l'hôpital. la musique : c'est, la petite fille le sent, la voie du salut et du bonheur. il lui faudra endurer encore bien des humiliations et des vicissitudes, y compris une tentative de mariage forcé en algérie, avant d'oser défier les règles de sa communauté. elle décidera de choisir librement sa vie, son amour, et sa religion. mais la réussite de malika ne se borne pas à cette prouesse déjà exemplaire. à peine son nom commence-t-il à être connu qu'elle songe à faire profiter les autres de ce qu'elle a appris et à partager la joie que lui procure le chant lyrique. elle crée en banlieue des ateliers de chant qui s'appuient sur une pédagogie utilisant la mémoire corporelle, les cinq sens, la créativité des jeunes, les relations affectives, les règles de groupe, les tabous... malika n'a pas oublié d'où elle venait !
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Lu par:Alain Burnand
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Résumé: À 18 ans, Nadia aime la beauté, l'amour, la vie, la mer... Elle se brisera sur de terribles récifs. Nadia, l'héroïne, jeune, belle, frémissante devant les promesses de la vie et rebelle déjà au destin qu'on lui impose. Salim et ses 15 ans, la petite soeur Fériel, et surtout Djamel le grand frère, enfermé dans une autre histoire. Puis c'est la rencontre avec Karim le faible, l'amour en secret et ses dramatiques conséquences avec, au bout, la mort sous les jets de pierre du grand frère vengeur et gardien de la tradition.
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Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.