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La rage de vivre: récit

Résumé
Il n'y a pas d'enfants de chœur dans la bande de Mezz Mezzrow : rien que des chenapans qui dissipent leur trop-plein d'énergie en faisant les quatre cents coups. Les automobiles sont encore une nouveauté, en ce temps-là, et les emprunter » une tentation permanente. Voilà comment une belle Studebaker décapotable conduit Mezz tout droit à « l'École » de Pontiac... et à la musique. Car, là-bas, il s'imprègne des rythmes obsédants des « blues » que chantent et jouent ses camarades, les détenus noirs, au point de jouer à son tour « comme un vrai Noir ». Il a trouvé sa vocation. C'est tout Chicago et New York des années 20 à 30, les États-Unis tumultueux de la prohibition et de la crise économique, qui surgissent dans ces pages vibrantes où Mezz Mezzrow dit sans fard sa rage de vivre et son amour jamais affaibli — malgré la misère, ta drogue et la prison pour le jazz et les Noirs.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 16h. 42min.
Édition: Paris, Le Livre de poche, 1964
Numéro du livre: 29727
Collection(s): Le livre de poche
CDU: 785.1

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Résumé:A mes yeux d'enfant, ma superbe marraine, Madeleine Vionnet, qui fut la plus grande créatrice de la Haute Couture de l'avant-guerre, ainsi que ma mère, son intime collaboratrice, étaient des sortes de fées. Toutefois, quelles fées laborieuses ! Ces femmes acharnées, qui n'avaient guère de temps pour une autre existence - l'enfant que je fus en a souffert, avant de pouvoir admirer -, se vouaient à un labeur exigeant et sans relâche, mais qui était leur joie et faisait leur orgueil. Elles savaient qu'en fabriquant l'élégance, elles humanisaient la civilisation. Les mains de Vionnet, les mains de Maman ! C'est pour ces mains-là, créatrices incessantes de frivolité - et avec quoi lutte-t-on le mieux contre la mort, sinon avec la frivolité poussée à son extrême ? -, que je raconte ce que fut l'esprit de la Haute Couture. Aujourd'hui, à travers Yves Saint Laurent, Christian Lacroix, Jean-Louis Scherrer, Pierre Cardin [...], cet esprit continue de régner à Paris. Il doit bien y avoir une raison pour que se perpétue chez nous, en dépit de tout, aussi souveraine et indéracinable, cette passion de l'élégance ? La réponse, nous la connaissons : cette « folie » s'appelle amour. L'amour de la vie.
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Résumé:C'est toujours un régal qu'une nouvelle biographie d'Alexandre Dumas, car l'auteur des Trois Mousquetaires eut une vie personnelle aussi riche, variée, mouvementée et amusante que celle de ses héros. Femmes innombrables, quelques bâtardes, succès triomphants, au théâtre comme au roman, gains fabuleux, pertes non moins considérables, réceptions fastueuses, construction d'un château qui dut être bientôt revendu, faute d'argent pour l'entretenir, engagements politiques auprès des champions européens de la liberté, en particulier Garibaldi, voyages non seulement en Italie, en Espagne et en Allemagne, mais dans des pays alors aussi aventureux que la Russie, le Caucase, l'Algérie ou la Tunisie. Avec entrain, brio et érudition, Henri Troyat fait revivre une des figures les plus hautes en couleur de toute la littérature française.
Lu par : Cyrille Caille
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Résumé:Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans «l'Annexe» de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.
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Résumé:Plexus est le deuxième volet de la célèbre autobiographie d'Henry Miller : « La Crucifixion en rose », comprenant également Sexus et Nexus. Miller y raconte ses années d'enfance dans un quartier pittoresque de New York, ses aventures de jeune homme que torture le démon de l'écriture et qui, afin de le satisfaire, finit par briser une à une les chaînes qui le rivent à la vie quotidienne de ses compatriotes, son combat difficile pour devenir un artiste. Il connaît la misère, les rebuffades, les vexations de toute sorte, l'orgueil solitaire de celui qui croit en son génie et parviendra à le faire triompher. Dans cette lutte, sa nouvelle compagne, Mona, pousse le dévouement au-delà des limites communes. Les aventures que vit Henry Miller, les personnages qu'il rencontre, innombrables et curieux, les réflexions que lui inspirent les uns et les autres composent un récit d'une liberté, d'un naturel, d'un humour et d'une audace inouïs.
Lu par : Suzanne Bettens
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Résumé:C'est une biographie en forme d'hommage que Stefan Zweig consacre en 1920 à Romain Rolland, l'un " des plus grands écrivains de la France actuelle " d'après lui. Hommage à un ami, puisque les deux hommes ont entretenu une longue correspondance, mais surtout à celui que Zweig présente comme un de ses " maîtres intellectuels ", un guide aux accents parfois prophétiques, une conscience. Décrivant à la fois le parcours de l'écrivain et l'œuvre, Zweig s'attache à en montrer la profonde unité. Esprit libre, tout imprégné de grandeur morale, l'auteur de Jean-Christophe met son art au service de l'humanité. Retraçant les engagements successifs de Rolland, Zweig souligne son courage, son héroïsme même quand, presque seul contre tous, il dénonce la folie belliciste qui s'est emparée de toute l'Europe en 1914. Paru pour la première fois en français en 1929, ce texte permet de redécouvrir une des grandes figures littéraires de la première moitié du XXe siècle. Il met en lumière les idéaux de Zweig, pacifiste convaincu et inlassable défenseur d'une certaine idée de la culture européenne, mais homme de lettres avant tout, quand son modèle - et cette différence jettera plus tard une ombre sur leur amitié - se voulait aussi un homme d'action. Une préface de Serge Niémetz, l'auteur de Stefan Zweig, le voyageur et ses mondes (Belfond, 1996), apporte un passionnant éclairage sur la complexité de la relation entre les deux hommes et son évolution en regard des enjeux qui secouent l'Europe dans les années 1930 et jusqu'à la mort de l'écrivain autrichien.
Lu par : Suzanne Bettens
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Numéro du livre : 20212
Résumé:«Un jour, sortant d'une salle de cinéma où je venais de voir Gary Cooper triompher de trois tueurs, je tombai sur cette phrase incroyable, à la Une d'un magazine : "Gary Cooper est mort." Depuis, j'ai voulu savoir ce qui se cachait derrière le mot "fin" des films. Je me suis aperçu que la "dernière scène" de nos héros des salles obscures était souvent un film en soi où les stars jouaient le rôle de leur vie, face à un adversaire redoutable : leur destin. Qu'ils n'étaient jamais aussi grands, aussi beaux, et bien sûr aussi vrais qu'à cette seconde-là, celle de leur dernière heure, les Cooper, Bogart, Flynn, Gable, Wayne, Hudson, Holden, Clift, Dean, McQueen, Monroe, Mansfield, Valentino, Ladd, Wood, Hepburn, etc., face à l'ultime caméra. Et que cette dernière séquence méritait d'être mise en scène, comme on dirige un film, avec une centaine de victimes et un seul coupable : Hollywood. Alors j'ai imaginé une superproduction, qui n'aurait que des fins et dont les acteurs seraient les plus grandes stars, mon cinéma Paradis à moi, dont les baisers volés de la dernière bobine seraient des baisers d'adieu.»
Lu par : Brigitte Cottens
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Résumé:... Récit intime et militant d'une femme née avec la révolution sexuelle à la fin des années soixante. Punkette violée à l'âge de 17 ans par trois banlieusards qui la prennent en stop, prostituée occasionnelle sélectionnant ses clients sur Minitel deux ans plus tard, réalisatrice de 'Baise-moi' qui connut les détracteurs et les censeurs que l'on sait, Virginie Despentes raconte pour la première fois, avec pudeur et véhémence, comment elle est devenue Virginie Despentes et conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution et la pornographie.
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Résumé:Dans un récit bouleversant, Viviane Forrester nous présente une Virginia Woolf chatoyante, désopilante et meurtrie, différente certainement de la légende bâtie par son mari Leonard... Une femme qui eut à subir son génie, à s'efforcer de le faire accepter par les siens. Une femme qui aura pu dire : « Je sens dans mes doigts le poids de chaque mot », avant de répondre à « l'étreinte » promise par la mort en allant se noyer, les poches pleines de pierres, dans la rivière Ouse. Un suicide dont on découvrira des causes, jusqu'ici enfouies.
Lu par : Bertrand Baumann
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Résumé:Qui était Francisco Franco Bahamonde, dernier survivant parmi les grands dictateurs du XXe siècle, né en 1892 et mort en 1975 ? " Un militaire chimiquement pur ", répondait un prêtre qui le connaissait depuis l'enfance. A l'âge des radars et des fusées, des missiles atomiques et des bombes à laser, pouvons-nous comprendre un militaire du temps de la baïonnette ? A travers ce portrait qu'il travaille comme il l'a fait pour Colette et Dostoïevski, Michel del Castillo longe et commente les grandes étapes de la vie de Franco, enfance, études, guerre coloniale au Maroc, direction de l'académie de Saragosse, etc. Il ne traite pas directement de la guerre, mais l'évoque par rubriques : soulèvement des gauches, mort de la République, les partis et l'Etat, la Phalange, l'Eglise, la répression, les Juifs, la nuit noire, sans oublier la reconnaissance internationale, le décollage économique, l'instauration de la monarchie avec Juan Carlos, l'épilogue interminable de la mort...