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Traité du gouvernement civil

Résumé
Il explique que les hommes naissent et doivent rester foncièrement égaux et libres ; il attaque l'esclavage comme un état contre nature ; il enferme le pouvoir paternel dans les strictes limites imposées au père par le devoir qu'il a de faire de son fils un homme, et un homme libre ; il démontre l'erreur de ceux qui confondent avec le pouvoir paternel, qui dérive d'un devoir naturel, le pouvoir civil, qui dérive d'un contrat volontaire ; il oppose à la situation que leur minorité fait aux enfants vis-à-vis des parents, la situation que leur commune majorité fait aux gouvernés vis-à-vis des gouvernants ; il établit enfin que, puisque les citoyens doivent être traités par les dépositaires du pouvoir non comme des mineurs mais comme des égaux, l'absolutisme monarchique est essentiellement illégitime.
Durée: 14h. 3min.
Édition: Paris, Flammarion, 1992
Numéro du livre: 77090
ISBN: 9782080704085
Collection(s): GF

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Lu par : Thérèse Proust
Durée : 15h.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 30455
Résumé:J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies.J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers se plier d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.Quand j'ai été rappelé à l'antiquité, j'ai cherché à en prendre l'esprit, pour ne pas regarder comme semblables des cas réellement différents, et ne pas manquer les différences de ceux qui paraissent semblables.Je n'ai point tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses. Ici, bien des vérités ne se feront sentir qu'après qu'on aura vu la chaîne qui les lie à d'autres.
Durée : 4h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 73601
Résumé:En convoquant de grands philosophes politiques, de Platon à Marx, en passant par Machiavel et Hobbes, ce livre tente de répondre à cette question, qu’elle accompagne d’une série d’autres : qu’est-ce qu’une guerre juste ? Quelles sont les forces morales engagées dans un conflit ? Est-ce l’État qui fait la guerre ou la guerre qui fait l’État ? Enfin, après avoir exploré les significations et les enjeux du spectre de la guerre « totale », il affronte l’ultime question : pourquoi la guerre ?
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 1h. 17min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 17459
Résumé:La liberté qui caractérise les sociétés modernes (Liberté des Modernes) pour Constant peut aisément être considérée comme une liberté négative. Ainsi, ce n'est pas la participation à la délibération commune qui rend un individu libre, mais l'exercice de ses droits et libertés fondamentaux. C'est pourquoi les attributions du Léviathan, que constitue à l'évidence l'État, doivent être bornées. Ces limites ne sont autres que les droits, à la fois, naturels, immuables et universels de l'individu. Ce qui caractérise essentiellement l'homme n'est non pas l'appartenance mais, au contraire, l'autonomie ainsi que la perfectibilité. Loin de devoir entraver les initiatives individuelles, l'État doit en devenir l'auxiliaire. L'artifice étatique n'est qu'un moyen, un instrument, dont la fin est l'individu.
Lu par : Tasha Rumley
Durée : 9h. 57min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 36828
Résumé:"Qu'en pleine lumière, au vu et au su de tous ceux qui auraient voulu savoir, la patrie de Kant et de Nietzsche, de Hegel et de Husserl, ait pu bâtir la machine de mort nazie n'est sans doute plus un mystère pour les historiens mais pose encore des questions philosophiques qui n'ont pas trouvé toutes leurs réponses. Quelles sont les sources intellectuelles du nazisme ? Qu'ont écrit et publié les philosophes contemporains de l'ascension et de la chute du Reich ? En quoi la philosophie de Heidegger est-elle, ou non, compromise ? Et comment philosopher après, sur, et malgré Auschwitz ?" [Source : Bibliothèque municipale de Lyon] Sommaire : 1 - Les racines du nazisme : Une histoire allemande. Nietzsche le dynamiteur. Mein Kampf. Existe-t-il une pensée nazie ? Esprit juif, esprit allemand. 2 - Ce qu'ils ont écrit, ce qu'ils ont fait : Les philosophes français face à l'impensable . Les premiers signes (1924-1932). La montée du péril (1933-1938). Les années de guerre (1939-1945). 3 - Philosopher après Auschwitz : Le peuple allemand est-il coupable ? En tout homme un bourreau ? Dieu est-il mort dans les camps ? Une mémoire saturée ? Auschwitz aujourd'hui. 4. Le dossier Heidegger
Durée : 15h. 46min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68775
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Durée : 7h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36541
Résumé:Un essai dans lequel l'auteur livre ses réflexions sur la campagne présidentielle de 2017. Critiquant les mécanismes politico-médiatiques classiques, il défend notamment le libre arbitre et l'indépendance intellectuelle.
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Durée : 14h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 12468
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Lu par : Colin Hubert
Durée : 2h. 3min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70673
Résumé:En dialoguant avec le jeune philosophe espagnol Javier Bassas, Jacques Rancière explicite deux idées qui sont au cœur de son travail. Les mots ne sont pas des ombres auxquelles s’oppose la réalité solide des choses. Ils sont eux-mêmes des réalités dont l’action construit ou subvertit un ordre du monde. Et l’écriture n’est pas l’illustration de la pensée. Elle est un travail de la pensée qui défait le tissu consensuel des rapports entre le perceptible et le pensable et ébranle les hiérarchies entre les modes de discours. Dans l’écriture philosophique comme dans les processus d’émancipation politique, il s’agit de construire des plans d’égalité en détruisant les barrières qui enferment les humains, leur expérience et leur pensée dans des mondes séparés. C’est ainsi tout un discours de la méthode égalitaire que Jacques Rancière développe ici et que Javier Bassas l’amène à préciser en confrontant ses analyses à d’autres entreprises théoriques : marxisme althussérien, phénoménologie ou déconstruction derridienne.
Durée : 19h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 67923
Résumé:Sous la forme d'une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n'ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d'autres l'ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu'elles se revendiquent ou non de l'idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l'environnement. Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l'idée d'une amélioration de la nature, d'une victoire décisive sur ses avarices et d'une illimitation de l'accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d'individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s'est-elle pensée, notamment avec l'essor de l'industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde. Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd'hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l'idéal d'émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d'extension infinie du capitalisme industriel. Pour y parvenir, l'écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu'il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l'industrialisation. Mais elle doit redéployer l'impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique.
Durée : 2h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70983
Résumé:La mode du « développement personnel » ne se dément pas. Sans cesse, nous subissons une injonction à nous libérer de nos croyances limitantes et à acquérir un « surplus d’être » pour devenir un meilleur individu. Bien sûr, on pourrait penser qu’il n’y a là que de bonnes intentions : qui refuserait une version améliorée de soi-même ? Mais derrière les discours sucrés et inoffensifs, c’est à la montée d’une idéologie politique que l’on assiste. Car la forme de bien-être promise par le développement personnel constitue trop souvent une exploitation de soi par soi… Dans ce monde merveilleux, tout tourne autour de cet axiome : quand on veut, on peut. Et si on ne peut pas, c’est qu’on ne veut pas assez. Le collectif disparaît de l’écran pour ne laisser que des individus responsables de tout à 100 % : de leur destin, de leur emploi, et même de leur santé ! C’est à cette vaste supercherie que s’en prend ici Thierry Jobard, preuves à l’appui…
Lu par : Monique Gay
Durée : 1h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36732
Résumé:Le seul antidote à la tentation barbare est l’huma­nisme régénéré que propose Edgar Morin. Le seul antidote aux aveuglements que produit la connaissance morcelée, compartimentée, réductrice, manichéenne est dans une connaissance et une pensée complexes. Les bienfaits de notre civili­sation s’amenuisent. Ses carences ­s’accroissent. Nous avons besoin à la fois d’une nouvelle civilisa­tion politique et d’une politique de civilisation. Edgar Morin nous livre ­diagnostic, pronostic et esquisse les possibilités d’une refondation politique. Du haut de ses quatre-vingt-seize ans, le sociologue et philo­sophe Edgar Morin, viscéralement en lutte, ausculte la civilisation contemporaine, dissèque les innervations de son dépérissement et défriche les voies de sa revitalisation.