Je veux brûler tout mon temps
Résumé
L'auteur raconte son amitié avec Valérie Lang, rencontrée alors qu'elle avait 17 ans et disparue prématurément. A travers l'évocation de souvenirs, des lettres, des mails ou encore des écrits intimes de la jeune femme, il dresse le portrait d'une actrice engagée politiquement mais qui peine à trouver sa place dans la société, ayant grandi à l'ombre de son père, Jack Lang.
Lu par :
Delphine Chartier
Genre littéraire:
Biographie/témoignage
Mots-clés:
Amitié
/
Biographie
/
Récit
Durée:
6h. 4min.
Édition:
Paris, Seuil, 2018
Numéro du livre:
38309
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782021381375
Collection(s):
Cadre rouge
Documents similaires
Lu par : Michel Zendali
Durée : 1h. 13min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 70127
Résumé:Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose. E. L. Edouard Louis est écrivain. Ses trois premiers romans ont été traduits dans une trentaine de langues. Il a collaboré avec de nombreux metteurs en scène comme Stanislas Nordey ou Thomas Ostermeier. Il est également l'un des traducteurs de la poétesse canadienne Anne Carson. Depuis 2019, il enseigne à La Manufacture - Haute école des arts de la scène de Lausanne.
Lu par : Benjamin Blais
Durée : 2h. 47min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 78874
Résumé:Un récit sur la vie et la mort de Letizia Storti, employée pendant de nombreuses années dans une entreprise pharmaceutique d'Agen, que l'auteure a rencontrée sur le tournage du film En guerre, de Stéphane Brizé, alors que l'écrivaine était assistante et Letizia figurante.
Lu par : Bruno Dusaussoy
Durée : 5h. 24min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 38284
Résumé:Une jeune femme ayant rencontré Romain Gary sur un plateau télévisé raconte l'ébauche d'une histoire d'amour entre eux. Myriam Anissimov se souvient du chef d'orchestre roumain Sergiu Celibidache, dont elle a fait la connaissance à Munich, et de ses tentatives de séduction. Puis elle retrace son enquête sur la mort de son oncle Samuel, déporté.
Lu par : Marie Meylan
Durée : 4h. 33min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 67592
Résumé:19 septembre 2018, j'aperçois dans un documentaire sur la police de Vichy mon père sortant menotté entre deux gestapistes de l'immeuble marseillais où j'ai passé toute mon enfance. Ils semblent joyeux alors que le visage de mon père exprime la terreur. D'après le commentaire, ces images ont été tournées en 1943. Non seulement mon père n'a de sa vie parlé de cet incident mais je n'ai jamais entendu dire par personne qu'il avait eu affaire à l'occupant. Moi, le conteur, le raconteur, l'inventeur de destinées, il me semble soudain avoir été conçu par un personnage de roman.
Lu par : Marie-Ange Thirion
Durée : 6h. 32min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 75852
Résumé:Thomas est parti. Ca fait déjà deux ans. On ne sait pas où. On ne sait ni pourquoi, ni avec qui. On ne sait rien. Et de ce rien il faut bien faire quelque chose. Alerter la police ou non. En parler ou se taire. Rendre cette histoire réelle ou pas. Faire avec. Inventer un récit. Convoquer le fantôme. Vivre avec lui. Ou bien le faire sortir par la porte. L'oublier jusqu'à ce qu'il revienne en rêve. Par la fenêtre. Par la forêt. Par ce détail ou cet objet qui rappelle sa mémoire, sans cesse. Et puis un jour, Claire, sa femme, Joan et Hélène, ses amies, sont convoquées au commissariat. C'est qu'il y a quelque chose de louche autour de la disparition de Thomas Cassar. On ne disparaît pas comme ça. Il y a toujours quelque chose. Il y a toujours quelqu'un.
Lu par : Noëlle Baticle
Durée : 3h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 28434
Résumé:"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici". En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 4h. 38min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 35462
Résumé:En 1935, Edmond Charlot a vingt ans et il rentre à Alger avec une seule idée en tête, prendre exemple sur Adrienne Monnier et sa librairie parisienne. Charlot le sait, sa vocation est de choisir, d'accoucher, de choisir de jeunes écrivains de la Méditerranée, sans distinction de langue ou de religion. Placée sous l'égide de Giono, sa minuscule librairie est baptisée Les Vraies Richesses. Et pour inaugurer son catalogue, il publie le premier texte d'un inconnu : Albert Camus. Charlot exulte, ignorant encore que vouer sa vie aux livres, c'est aussi la sacrifier aux aléas de l'infortune. Et à ceux de l'Histoire. Car la révolte gronde en Algérie en cette veille de Seconde Guerre mondiale. En 2017, Ryad a le même âge que Charlot à ses débuts. Mais lui n'éprouve qu'indifférence pour la littérature. Étudiant à Paris, il est de passage à Alger avec la charge de repeindre une librairie poussiéreuse, où les livres céderont bientôt la place à des beignets. Pourtant, vider ces lieux se révèle étrangement compliqué par la surveillance du vieil Abdallah, le gardien du temple. [Prix Renaudot des Lycéens 2017]
Lu par : Françoise Perdon
Durée : 4h. 4min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 67054
Résumé:Une presqu'île qui s'avance sur l'Océan, on y devine le Médoc venteux et ensoleillé de tous les derniers livres d'Éric Holder. L'intérieur de la presqu'île est boisé. Dans une grange au milieu de la végétation épaisse, Antoine a installé sa bouquinerie. L'endroit est quasi introuvable, et, sans l'intervention d'une mystérieuse madame Wong, le libraire crèverait de faim. Antoine paraît heureux dans sa tanière. Il caresse ses spécimens, les habille de papier cristal, nourrit ses chats, s'interroge sur un voleur qui lui chaparde des livres, toujours du même auteur. C'est alors que déboule la blonde Lorraine, une conteuse professionnelle qui tourne de ville en ville. Antoine est vieux, aime se coucher à heure fixe : la belle n'a pas sommeil. Ce sera donc l'histoire d'une idylle saisonnière, mais de celles qui laissent sous la peau des échardes cuisantes. Qui a dit que la campagne était un endroit tranquille ? Dans une langue merveilleusement ouvragée, Holder décrit un monde à la fois populaire et marginal, profondément singulier, qu'il connaît comme personne. Le sien. Éric Holder est passé maître dans l'art du roman bref, brillant et ciselé. Après La Baïne, Bella Ciao et La Saison des Bijoux, il installe pour la quatrième fois son chevalet et sa palette dans ce Sud-Ouest où il vit.
Lu par : Manon
Durée : 4h. 58min.
Genre littéraire : Contes et légendes
Numéro du livre : 29234
Résumé:L'auteur réécrit dix contes de C. Perrault parmi les plus célèbres, (La belle au bois dormant, Peau d'âne, Le chat botté, etc.) en les situant dans un contexte arabo-musulman.
Lu par : Manon
Durée : 4h. 29min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33281
Résumé:"J'ai rencontré Reda le soir de Noël 2012, alors que je rentrais chez moi après un repas avec des amis, vers quatre heures du matin. Il m'a abordé dans la rue et j'ai fini par lui proposer de monter dans mon studio. Ensuite, il m'a raconté l'histoire de son enfance et celle de l'arrivée de son père en France, son père qui avait fui l'Algérie. Vers six heures du matin, il a pris plusieurs de mes affaires, il a sorti un revolver et il a dit qu'il allait me tuer. Il m'a insulté, frappé, violé. Le lendemain les démarches médicales, policières et judiciaires ont commencé, qui, plus qu'elles ne réparent la violence, la prolongent et l'aggravent." Ce livre retrace l'histoire de cette nuit et des jours suivants. Construit comme un huis clos, il tient son originalité de la puissance de son sujet, et de sa construction formelle. En effet, plus tard, Edouard se confie à sa soeur, qui décrit à son tour les faits à son mari. Edouard l'entend par une porte entrouverte. Les deux récits s'entremêlent dans une spectaculaire opposition de langages, offrant des points de vue différents sur ce qui s'est passé cette nuit-là, sur ce qui peut permettre de comprendre les dynamiques de l'agression et du traumatisme. Ils évoquent l'enfance d'Edouard, mais aussi celle de Reda et de son père, les effets de l'émigration, du racisme, de la misère. Et posent des questions sur les mécanismes judiciaires auxquels les victimes sont confrontées ou encore sur le rôle de l'amitié. Ce livre propose une histoire de la violence, de ses origines, ses raisons et ses causes.
Lu par : Benjamin Blais
Durée : 5h. 14min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 76199
Résumé:L'autrice retrace le parcours de sa mère collaborationniste, Lucie, et son engagement dans la propagande nazie. Premier roman.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 3h. 5min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 38550
Résumé:Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l'attaque contre l'ennemi allemand. Les soldats s'élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent alors sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d'Alfa, son ami d'enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s'enfuit. Lui, le paysan d'Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l'effroi. Au point d'effrayer ses camarades. Son évacuation à l'Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d'ultime et splendide résistance à la première boucherie de l'ère moderne.